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2 juillet 2005
(page 10)
L’Ecole au Port : semaine de l’environnement, classes de ville...
Une presse peu curieuse
"Le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien, alors je m’applique à faire le bien sans faire de bruit", nous dit Louis Claude de Saint Martin.
C’est sans bruit mais avec conviction et détermination que la ville du Port s’engage avec l’Éducation Nationale pour les enfants de la ville.
La caisse des écoles : l’une des mieux dotées de l’île. Le bâti scolaire ? Une véritable politique de travaux, avec ces temps-ci un accent majeur mis sur les préaux. Les nouvelles technologies de l’information et de la télécommunication ? Toutes les écoles sont en train d’être équipées, en salles, ordinateurs, appareils photos, caméras...
Oui, et alors ?
C’est la première (et seule ?) ville à se consacrer à l’apprentissage du Français en milieu créolophone, prenant en compte le créole basilectal des enfants et des parents. Des groupes de parole aident les parents, à travers un Projet éducatif global.
Mais au Port, cela ne suffit pas. Le nombre d’associations et d’activités à destination de tous obtient et de loin le meilleur ratio par habitant : musique, théâtre, peinture, natation, voile, kayak, plongée, sport collectifs, athlétisme... Combien de champions du monde sont nés au Port ? C’est l’une des villes qui en a fourni le plus à La Réunion.
Mais ce n’est pas tout. Pour espérer être couronné un jour, un secret : travailler ensemble. Ainsi, toute l’année les enfants ont travaillé sur le thème de l’environnement, soutenu par une quinzaine de partenaires. Lors de la semaine du développement durable quelque 1.250 enfants (dont des enfants avec l’ADAP le mercredi) ont participé à un véritable village de l’environnement avec travaux d’élèves, jeux, expositions, films et diaporamas... Ce mardi près de 600 enfants de la ville ont participé à un défi lecture réalisé sur diaporama, avec un atelier sur le respect, et un superbe spectacle offert par la ville. Trois jours avant, le samedi, c’était la présentation des classes de ville, une première à La Réunion, avec conte musical fait par les enfants, films, exposition, journal couleur sorti pour l’événement...
Et pourtant, les journaux sont peu bavards sur l’expression de ces enfants, sur le travail de fond réalisé entre la ville, l’Éducation Nationale et tous les partenaires associés.
Devons-nous penser que s’ils vivaient dans une autre ville, ces enfants-là auraient eu le droit que l’on parle d’eux ? Dire cela c’est parler de discrimination... Mais cela n’est pas possible... puisque nous sommes dans une République libre, égale, fraternelle !
Mais que faut-il donc que fassent ces enfants pour partager leurs réussites à travers la presse ?
Sans doute devons-nous dire avec Abraham Lincoln : "Moins vous me verrez, plus vous m’aimerez" et faire nôtre la devise de Guillaume d’Orange : "Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre (nos actions), ni de réussir (à partager, par la presse) pour persévérer"...
Ti Léo
Non au terrorisme intellectuel au Rectorat de La Réunion
Ainsi donc, Monsieur le Recteur, vous vous opposez à ce que Monsieur Mickaël Crochet devienne chef d’établissement au prétexte qu’il milite en faveur de la prise en compte de la langue et de la culture régionales du DOM de La Réunion...
Rien n’a donc changé en plus de trente ans, car jadis, j’ai connu ce genre de traitement pour avoir hautement demandé, pour des raisons scientifiques et didactiques universellement reconnues par la communauté internationale, la prise en compte de la réalité sociolinguistique régionale et l’indispensable adaptation de la pédagogie de la langue nationale à cette réalité.
Par je ne sais quel entêtement maniaque et pathologique, l’Éducation nationale à La Réunion, soutenue par l’alliance objective des élus de tous bords, refuse systématiquement le droit pour les enfants de s’épanouir dans leur langue maternelle et dans le même souffle, de maîtriser leur langue nationale, outil fondamental de langue de développement.
Dans les deux cas, la finalité est la même : empêcher implicitement le jeune Français de La Réunion de s’épanouir dans les deux registres du Continuum pour d’évidentes raisons dialectiques.
Au Rectorat, les “linguicides” règnent sans partage, génèrent l’échec scolaire endémique et pratiquent sans vergogne depuis des lustres un massacre psycholinguistique institutionnel pour les plus défavorisés. "Voler son langage à un homme au nom même du langage, tous les meurtres légaux commencent par là", ai-je lu chez Roland Barthes.
Il y a quelques années, j’ai entendu Rémy Chauvin déplorer que le Système éducatif français : "Croupissait dans l’imbécillité la plus radicale."
Il y a de plus longues années encore, je me souviens de Wolfgang Pauli, Prix Nobel de physique, s’exclamer : "La vérité ne triomphe jamais, mais les imbéciles finissent par mourir."
Pendant combien de temps encore, "Quo usque tandem", pour des raisons incompatibles avec la réalité du terrain, les connaissances scientifiques en l’état, les droits de la personne au respect de sa langue maternelle, le Rectorat de La Réunion va-t-il pratiquer terrorisme culturel, apartheid linguistique, néo-esclavagisme psychique, massacre pédagogique institué ?
Monsieur Crochet, par sa connaissance des réalités socioculturelles et sociolinguistiques du terrain, pourrait atténuer considérablement en tant que chef d’établissement, les méfaits d’une des politiques linguistiques les plus bêtes du monde.
Monsieur Le Recteur, je vous salue cordialement.
Jean-François Baissac
Un mois de juin bien remplis pour les Usépiens de la zone Ouest.
Tout à commencer par le p’tit tour à vélo à partir de l’Étang Saint-Leu...
Connaître son vélo, apprendre à s’en servir, circuler seul ou en groupe, autant d’actes de la vie courante, mis en pratique par nos jeunes cyclistes.
C’était la première édition pour les jeunes de l’association Francis Rivière à l’Étang-Salé, rejoints ensuite par l’Étang Saint-Leu centre, Saint-Leu centre, Tévelave, les Avirons et Ravine sèche. La sécurité était assurée et nous avons eu l’aide des motards de la gendarmerie nationale.
Après le vélo ce fut la fête de la danse au parc du 20 décembre à Saint-Leu.
Ce fut un spectacle coloré et diversifié de la grande section maternelle au Cm2.
Le maire, M. Jean Luc Poudroux présent à l’ouverture, nous assuré de son soutien pour le plus grand plaisir de tous les enfants.
Les activités de pleine nature étaient également au programme dans l’Ouest, avec le concours de l’ONF, les enfants ont pu faire un parcours orientation et photos dans la forêt de l’Étang-Salé.
Ce fut l’occasion de travailler également sur le respect de l’environnement, tout en répondant à des questions de culture générale.
À retenir pour cette année scolaire 2004/2005, le retour de l’Étang-salé et de Saint-Louis dans la zone USEP Ouest (Union sportive de l’enseignement du premier degré).
Un grand merci aux différentes municipalités, aux enfants et à tous les bénévoles qui œuvrent pour l’épanouissement de nos jeunes citoyens sportifs.
Geneviève Grimaud
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