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4 août 2005
(page 10)
Le Jésus de nos Évangiles est le produit de la foi pascale
"Que toute la maison d’Israël le sache donc avec certitude ! Dieu l’a fait et Seigneur et Christ, ce Jésus que vous aviez crucifié" (Actes 2, 36)
Il me revient d’apporter, à mon tour, une conclusion à ce débat sur les fondements scripturaires de la Trinité. Je le ferai sereinement et le plus brièvement possible
Tout d’abord : demander si la Trinité, telle que formulée par les Conciles (Nicée, Constantinople, Calcédoine), se trouve dans le Nouveau Testament, c’est mal poser le problème. La question est tout aussi mal posée lorsqu’on demande si les apôtres et les premiers Chrétiens, croyaient à la divinité du Christ.
Des expressions différentes du même mystère
Les Pères de l’Église du 4ème siècle, qui pensaient dans les catégories de la philosophie grecque, n’objectivaient pas leur foi dans le même langage que les premiers Chrétiens, issus du judaïsme du 1er siècle, notamment les judéo-chrétiens. Leurs représentations n’étaient pas les mêmes, sans être pour autant contradictoires.
Le mystère de Jésus est tout simplement envisagé sous des angles différents et formulé dans des catégories de pensée différentes. Opposer Paul ou les Chrétiens du temps apostolique à Nicée ou Calcédoine est une erreur. Il y a continuité à travers des expressions différentes du même mystère.
À la question : le Nouveau Testament désigne-t-il Jésus en lui donnant le nom divin ? La réponse est affirmative, selon le grand exégète Charles Perrot. Et ce, dit-il, d’une double manière.
Pour les croyants de traditions pauliennes et johanniques, "le nom divin est alors directement alloué à Jésus".
Quant aux Judéo-Chrétiens (Chrétiens d’origine juive), ils évitent d’accoler le nom divin à celui de Jésus, tout en usant d’une série de formules de dépassement : "plus haut que Moïse et même les anges, au point d’en arriver à le faire “fonctionner” comme Dieu. Le monothéisme est sauvegardé, et le mystère de Jésus toujours ouvert, à la manière du Nom indicible de Dieu (Exode 3, 14)" (1).
La médiation du texte
Autre précision : pour rejoindre le message de Jésus, nous devons passer par la médiation du texte, c’est-à-dire des écrits du Nouveau Testament. Or, ces écrits ont été rédigés sous l’éclairage de la foi pascale (résurrection de Jésus et don de l’Esprit). Et ce sont des confessions de foi, d’abord proclamées puis écrites, pour nourrir la foi. C’est dire que ces textes n’ont pas un rapport direct et simple avec l’événement, même si les évangélistes se placent en témoins oculaires.
Autrement dit, ce à quoi nous avons accès, c’est à la “lecture” que les premières communautés chrétiennes faisaient de Jésus, de sa vie et de ses paroles. Bref, ces textes nous renseignent d’abord sur la pensée des communautés chrétiennes dont ils sont le reflet.
Et nous nous trouvons en face d’un christianisme éclaté en de multiples communautés de type divers, avec une manière propre à chacune de dire leur foi en Jésus, que "Dieu a fait Seigneur et Christ" (Actes 2, 36). Pluralité d’élaborations théologiques confessant le même Seigneur. Autrement dit, la théologie de Paul n’est pas celle de Jean, de Luc, de Matthieu ou de Marc...
Une christologie formulée à partir de la foi
Le quatrième Évangile fait partie intégrante du Nouveau Testament et il date des années 90-95. On y trouve dans ce récit le discours sans doute le plus élaboré sur la christologie (étude de la personne et de la doctrine du Christ), notamment sur l’unité du Père et du Fils. À propos de la Passion, on doit à Jean des détails historiques inédits, aptes à compléter, voire à corriger, les données des autres évangélistes.
Paul, qui ne veut connaître que le Christ ressuscité, qualifié de “Seigneur” - terme qui manifeste à quel point Jésus ressuscité s’est vu conférer par Dieu, l’égalité avec Lui - nous livre également une christologie très élaborée. Il nous parle de la préexistence de Jésus, "par qui tout existe et par qui nous sommes" (1 Co 8, 9), et qui "est au-dessus de tout, Dieu béni pour les siècles" (Rm 9, 5).
Dans la lettre aux Colossiens : "c’est en Lui qu’habite corporellement toute la plénitude de la divinité" (2, 9) ; dans Tite : "Notre grand Dieu et sauveur, Christ Jésus" (2, 13). Et nous connaissons la formule de salutation de la seconde Epître aux Corinthiens où le Christ est rapproché de Dieu le Père et de l’Esprit dans "une triade saisissante" (2 Co 13, 13), comme le dit si bien l’exégète Michel Quesnel. Certes, toutes les lettres mises sous le nom de Paul ne sont pas de l’apôtre, mais elles sont toutes d’inspiration paulinienne et appartiennent au Nouveau Testament !
Sommes-nous si loin de Nicée-Constantinople-Calcédoine ?
Bref, tous les textes cités plus haut montrent, à l’évidence, que les premiers Chrétiens n’ont pas vu en Jésus simplement un nouveau David. Leur christologie est formulée à partir de la foi à la résurrection. Et la bonne nouvelle à proclamer n’a rien à voir avec un destin terrestre quelconque : "Christ est mort pour nos péchés selon les Écritures. Il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures" (1 Co 15, 3-4).
La foi et l’histoire
"C’est bien moi !", dit le Ressuscité. Ce Jésus transfiguré dans la gloire (Mc 9, 2-10), devenu Seigneur, est bien l’Homme de Nazareth, le prédicateur galiléen, dont l’histoire s’inscrit dans un contexte événementiel précis. La foi au Christ nous renvoie à l’histoire du Jésus des Évangiles. C’est dans son humanité même, qui le fait indiscutablement notre frère, qu’il nous est présenté par ces textes et donné à reconnaître comme le Dieu caché. Donc, pas de fossé entre Pâques et avant-Pâques ; pas de fossé entre Jésus et le christianisme !
Cet homme, ce Jésus de l’histoire, l’historien peut l’atteindre à travers les Évangiles canoniques. Dans ces textes, il parvient, quelques fois, à déterminer les paroles mêmes du Nazaréen dans leur teneur propre. Mais son enquête reste limitée, car il n’est pas en prise directe sur les faits, mais devant des interprétations croyantes. Il doit céder la place à l’exégète, pour une meilleure connaissance de la pensée de chaque évangéliste et de la foi des premiers Chrétiens.
Scruter les textes bibliques en s’interrogeant sur leur sens n’est pas une tâche simple. Une lecture littérale et fixiste n’est pas la bonne approche.
Reynolds Michel
(1) Charles Perrot, "Jésus", PUF / Que Sais-je ?, 1998, p. 87.
Prévenir les voyageurs
Il y a une épidémie de chikungunya à La Réunion, soit. Mais que fait-on pour prévenir les voyageurs qui débarquent à Saint-Denis ? Rien !
Que ce soit à l’embarquement en métropole ou à l’arrivée, il n’y a aucune information sur les risques encourus, ni aucun conseil de protection (crème anti-moustique, moustiquaire, etc). C’est tout simplement scandaleux.
Salutations.
Daniel Bize
Du chien au requin...
... Sous les Romains, nous apprennent les historiens, "beaucoup de Chrétiens furent exposés aux bêtes et martyrisés dans l’amphithéâtre". Les Romains, même les Romaines, raffolaient de ces spectacles sanguinaires. Il leur fallait, selon une expression célèbre, "du pain et des jeux" (panem et circenses)...
Peut-être faudrait-il avoir vu les vestiges de ces lieux tout en écoutant les guides, pour essayer d’imaginer le caractère animal en l’homme ! Aujourd’hui encore, à une échelle planétaire cette fois, notre humanité et ses civilisations sont comme dissociées et désolidarisées.
Voilà qui nous invite à beaucoup de modestie et de réflexions face aux superbes, ceux pour qui la fin justifie les moyens. Ceux-là, grands ou petits, qui prennent leurs semblables en otage pour imposer leur conception de la marche du monde... leur monde...
À un niveau bien moindre, comme par une ridicule et très lointaine dérive, il en irait un peu ainsi de certains individus qui vont jusqu’à utiliser le chien, "le plus fidèle ami de l’homme", pour appâter un requin ! Trophée de leur médiocre suffisance ?
"Zabitants la Rén’ion l’était pas comme ça avant !... Pas ditou !... Hin-hin !" Quelle sentence !
Hier, en effet, l’éducation, sans être parfaite, avait une tout autre dimension et s’efforçait globalement d’élever l’homme au-dessus de lui-même !
C’est ainsi qu’en 1904, le livret de morale de l’enseignement public, au niveau du Certificat d’études (vingt-septième édition), à la page vingt-deux, exposait les devoirs envers les animaux. Lisons :
"Nous devons traiter les animaux avec douceur et ne pas les faire souffrir inutilement. La violence et la méchanceté sont indignes d’un être raisonnable.
"Ce devoir s’étend particulièrement aux animaux domestiques, familiers de notre maison, compagnons de nos travaux : le bœuf, la vache, le mouton, le cheval, le chien, etc. Nous devons au contraire nous défendre contre les animaux nuisibles.
"Le texte de la loi Grammont est affiché dans notre école ; cette loi punit d’une amende de cinq à quinze francs et même d’un à quinze jours de prison, les personnes qui [...].
"La Société protectrice des animaux est une société qui veille à ce que les animaux domestiques ne soient pas maltraités et à ce que la loi Grammont soit appliquée."
Y’aurait-il donc encore à La Réunion, ici ou là, une telle misère... Au point que certains de mes frères humains se sentiraient dans la nécessité de ruser avec eux-mêmes et la société à laquelle ils appartiennent pour pouvoir survivre en employant de tels procédés ? Difficile à admettre quand on nous dit que nous baignons dans une ambiance de surconsommation, de fêtes, de gaspillages, de "nuits chaudes..." ; le tout enveloppé de "chômage" ! Quand serons-nous débarrassés du "vieil homme" qui nous maintient captifs de nous-mêmes (Col.3.9 ; Eph.4.22) ; où est donc notre supériorité de penser et d’organiser sur l’animal..., entre autres...?
Joseph Mondon,
Les Avirons
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