
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
5 juillet 2005
(page 10)
Espaces scolaires et vecteurs institutionnels
Comme si par nos boîtes aux lettres, nos journaux, la télévision... Il leur manquerait encore la possibilité d’orienter les choix de nos enfants et de nos petits-enfants sans notre avis à nous, auteurs ou parents ou tuteurs de ceux dont nous avons la charge...! Mais pas eux...! Et comme si dans la nation française notre République était en panne de ses vigilances et prérogatives, voilà que, dit-on, des marchands, de véritables apprentis sorciers, projettent d’oser pénétrer dans ces espaces sacrés où s’apprend, se vit fragilement, se construit patiemment la société de demain !
Comme si le mercantilisme n’était pas assez florissant dans notre île !
Si des “appétits commerciaux” en sont arrivés là, c’est que selon toute vraisemblance, il est grand temps de mettre de l’ordre dans la formation des prix pour que l’appât du gain ne prenne le risque de gangrener l’équilibre social. Cela relève d’abord de la compétence liée de nos représentants politiques à l’Assemblée nationale et au Sénat.
Aussi, Mesdames et Messieurs les députés (et sénateurs), en échange de mon pouvoir souverain d’appréciation exprimé par mon bulletin de vote, (Réf. : vos rappels en campagnes électorales, y compris dans le porte à porte et insistant sur : "Une voix suffit !"), je vous demande d’ouvrir l’œil sur cette affaire de publicité à l’école et d’agir en conséquence. Quitte à le rappeler : "la démocratie serait mensongère, qui ne saurait aborder la question de l’argent ... et, il n’y a pas de respect de la politique si les politiques eux-mêmes ne la respectent pas...". C’est ce qui ressort, entre autres, de la morale politique que vous ne cessez d’inculquer au peuple aux moments propices. Bravo ! Et pour ma part, j’espère encore un peu, si toutefois vous deviez persévérer dans cette voie ! Pourquoi en douterai-je ? En voici une occasion ! Vous y avez certainement pensé avant le commun dont je me plais à faire partie. Toutefois, ne serait-t-il pas bon de vous distinguer davantage et plus souvent encore dans la distribution de nos soucis ?
L’essence même de la démocratie, vous l’appréhendez mieux que moi puisque vous revendiquez les suffrages des citoyens, l’exemple venant d’en haut. À partir de là, notre “Instruction civique” nous ayant enseigné qu’être citoyen dépasse le fait d’être “sujet”, l’enfant, outre son entière dignité à respecter, est déjà un citoyen en formation. Il est en conséquence un observateur, un enregistreur d’abord ; demain “acteur” à part entière de la démocratie et donc coresponsable de la vie de la nation...
Ils ne vont quand même pas jusqu’à pétrir nos enfants par leur “pédagogie” ? Qu’ils attendent pour cela d’aller dans les grandes écoles commerciales et secondés par des nutritionnistes aussi éclairés qu’eux.
Pardonnez également que je vous demande de relire la lettre* aux instituteurs du 27 novembre 1883 de Jules Ferry (1832-1893), et puissent les implications de certains de ses passages nous inciter tous ensemble, sous votre houlette, à choisir les voies du moindre mal... Et ce ne sera pas vieux jeux ! Bien au contraire... à une époque, paradoxalement, où notre laïcité a un urgent besoin de répondre à plusieurs de ses interrogations en vue d’une société authentiquement moderne, meilleure, plus éclairée en hauteur et plus fraternelle... En effet, "l’état, c’est nous" : c’est la novation introduite par 1789 qui est le fondement de la République démocratique. Stop donc, sous nos tropiques, à l’hypertrophie de la nomenklatura libéro-médiatique et au vampirisme du libre-arbitre de notre jeunesse, au préjudice de son bonheur de vivre sainement...
Avec mes respects.
Joseph Mondon
Les Avirons
* "sinon, parlez hardiment car ce que vous allez communiquer à l’enfant, ce n’est pas votre sagesse ; c’est la sagesse du genre humain, c’est une de ces idées d’ordre universel que plusieurs siècles de civilisation ont fait entrer dans le patrimoine de l’humanité."...
Les contradictions inextricables de Reynolds Michel
Il est difficile d’avoir une discussion sérieuse avec Reynolds Michel, car il possède la merveilleuse capacité de soutenir une thèse, puis d’en prendre le contre-pied.
J’avais écrit, dans un courrier du 15 mai, que du temps de Jésus et des premiers Chrétiens, "nul n’aurait pu concevoir que Dieu se compose de trois personnes distinctes : le Père, le Fils et le Saint-Esprit". Je précisais : "Le Père, certes, était connu - on l’appelait Dieu ou encore Seigneur - mais le Fils ne devait être divinisé qu’au 2ème siècle. Et l’officialisation de la Trinité et du Saint-Esprit ne devait intervenir qu’au 4ème siècle, au concile de Nicée".
Reynolds Michel me répondait le 2O mai. Il confirmait :
"le terme de trinité est absent de la Bible" ;
"ce n’est pas en termes trinitaires que la communauté chrétienne primitive définissait la situation du Père, du Fils et de l’Esprit" ;
"la notion de "personne" n’apparaîtra que bien plus tard, et n’aura droit de citer dans la théologie chrétienne qu’aux 3ème et 4ème siècles".
C’était, à peu de choses près, ce que j’avais moi-même soutenu. Et la polémique semblait sans objet.
Hélas ! Dans le même article, Reynolds Michel, faisant volte-face, prétendait que "la conception trinitaire de Dieu nous est révélée par Jésus" et que "le Nouveau Testament distingue Dieu comme Père, comme Fils, comme Esprit". L’exact contraire de ce que lui-même venait d’écrire !
Perseverare diabolicum
Reynolds Michel récidive dans un article du 3O juin. Il commence par écrire : "Le christianisme n’est pas une réligion tombée du ciel toute faite et définitive. Un processus est en marche (chez les premiers Chrétiens), qui aboutira à la proclamation de la divinité du Christ. Il a fallu un long cheminement pour arriver à de telles formulations".
Une fois de plus il abonde dans mon sens. Hélas ! Dans le même article, n’hésitant pas à se contredire, Reynolds Michel prétend que Jésus, après sa résurrection, donc en l’an 3O, aurait envoyé ses apôtres à travers le monde, leur disant : "Allez donc auprès des hommes de toutes les nations et faites d’eux mes disciples ; baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit."
C’est-à-dire que, selon lui, Jésus aurait à cette occasion, utilisé "la formule trinitaire la plus élaborée de tout le Nouveau Testament" ! C’est déconcertant.
D’autant plus que Reynolds Michel, tout de suite après avoir cité cette phrase comme étant de Jésus, avoue ingénument : "Un examen attentif de ce texte montre qu’il ne s’agit pas là de paroles datant des années 3O-35". Ce qui signifie en clair que ces paroles ne peuvent pas être de Jésus, puisque celui-ci est mort en 3O.
Il explique que, "dans les tout premiers débuts du christianisme, le baptême se donnait au nom de Jésus", sous-entendu : pas au nom du Pére, et du Fils, et du Saint-Esprit. Cette dernière formule ne pouvait apparaître en effet que dans les siècles suivants, après que le Fils et le Saint-Esprit aient été officiellement reconnus, au même titre que le Père, comme des "personnes" de la divinité.
Nationalisme de Jésus ou de Matthieu ?
Ce n’est pas fini. Après avoir lui-même démontré, d’une part l’inauthenticité des paroles attribuées à Jésus, d’autre part l’anachronisme de la formule trinitaire du baptême en Matthieu 28,19, Reynolds Michel sort de son sac une dernière contradiction : selon lui, la mission d’évangélisation confiée par Jésus à ses apôtres est logique, car "elle est en cohérence avec la pensée d’ensemble de Matthieu".
Eh non ! Jésus - si l’on en croit justement Matthieu - se présente comme un nationaliste invétéré. Un jour, dans la région de Tyr, une Cananéenne, vint lui demander de guérir sa fille "tourmentée par un esprit mauvais". Jésus refusa en disant : "Je n’ai été envoyé qu’aux brebis égarées du peuple d’Israël". La mère se mit à genoux, implorant son aide. Jésus répondit : "Il n’est pas bon de prendre la nourriture des enfants et de la donner aux chiens". (Matthieu 15,21 et suivants).
Nationaliste, Jésus n’aurait jamais songé à envoyer ses apôtres en mission "auprès de toutes les nations". Il l’eût fait d’autant moins qu’en 1O,6 il avait déjà missionné les douze. En prenant bien soins de leur dire : "N’allez pas dans les régions habitées par les non-Juifs, et n’entrez pas dans les villes de Samarie (les Samaritains étaient réputés hérétiques). Allez plutôt vers les brebis égarées de la maison d’Israël".
D’où je conclus que le passage de Matthieu analysé par Reynolds Michel a été introduit après coup, en contrebande, dans l’Évangile. Par qui ? À l’évidence par un copiste bien intentionné, soucieux de corriger l’ordre de mission de Jésus et de lui donner un caractère moins sectaire.
Un ordre de mission analogue apparaît chez Marc aux versets 9 à 2O du chapitre 16, dont chacun sait qu’ils ne figuraient pas dans les manuscrits les plus anciens.
Daniel Lallemand
Savoir aimer
Si effectivement l’espèce humaine est composée d’homosexuels et d’hétérosexuels, je ne vois pas pourquoi il n’y aurait plus de discrimination entre ces deux catégories d’humains qu’entre hommes et femmes par exemple. Comme toujours, malheureusement le débat est hypocrite et tronqué.
On dore la pilule des homos parce qu’ils ont du fric ou qu’ils rapportent des voix. On les attaque, comme en d’autre temps, on attaquait les juifs, exactement pour les mêmes raisons. On se contente bêtement de constater une situation de fait, mais on se garde bien, comme toujours, d’aller au fond des choses.
On ne me fera pas croire que la différence entre homo et hétéro est la même qu’entre homme et femme. J’ai la chance d’être un homme et d’avoir, dans ma vie, aimé autant d’hommes que de femmes, avec le cœur, avec le sexe, avec les joies et les souffrances qui accompagnent toutes les histoires d’amour du Monde. Et je peux vous dire que si c’est très enrichissant d’être capable d’aimer les deux sexes, il est illusoire de croire que ces deux sortes d’amours sont égaux ou comparables. Pour moi, l’ambiguïté sexuelle n’est qu’un passage de l’adolescence à l’age adulte. Seul celui qui a raté ce passage devient homosexuel au sens où on l’entend aujourd’hui. Ils sont très nombreux à avoir raté, comme moi, ce passage. Malgré l’histoire et les grands psychologues qui devraient expliquer ces choses, la très grande majorité des homos ne savent même pas pourquoi ils sont ce qu’ils sont. C’est donc très bien de les autoriser à se marier ou avoir des enfants, mais il faudrait aller un peu plus loin.
Pour que nos enfants soient épanouis et heureux (et non pas uniquement des homos ou des hétéros) il faut les aider à assumer en temps et en heure cette fameuse ambiguïté sexuelle de l’adolescence. Il faut éviter de les castrer avant même leur première érection. Il faut balayer ces cultures inhumaines et ces tabous d’un autre âge. Et vous vous apercevrez que le cher petit finira par avoir des rapports tout à fait normaux avec les femmes. Et vous vous apercevrez, comme moi, que ces lois sur le mariage homosexuel sont tout à fait inutiles.
Un adhérent anonyme
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