
Israël-Iran, l’implication stratégique des Etats-Unis
8 juillet, parLe 13 juin 2025, l’opération surprise "Rising Lion" est lancée par Israel. Des frappes larges et coordonnées sont larguées contre plus de 100 (…)
6 janvier 2006
Ne nous trompons pas de combat !
L’on peut aimer ou combattre les idées et les actions des hommes et des femmes qui font référence à telle ou telle religion tout en les respectant. Après tout, nul être humain n’est absolument infaillible en son comportement et il en est de même des groupes. Mais le respect des personnes est fondamental ainsi que le respect des groupes en ce qui concerne leurs raisons de vivre, quand elles ne sont pas en opposition avec la construction du bien commun.
Le séjour de Tariq Ramadan a soulevé une polémique dès avant même son arrivée. Ce n’est pas pour déplaire à cet intellectuel qui a toujours affirmé que la controverse ne le gêne pas. À La Réunion, tous les responsables des communautés religieuses, nous savons que nous avons à être vigilants, à déjouer les pièges de possibles stratégies religieuses et à favoriser dans la clarté tout ce qui peut contribuer à nous rapprocher pour la construction de notre unique “communauté de destin”. Nous soulignons aussi notre attachement à la République et à ses idéaux de liberté, égalité, fraternité. Avec le sens de nos responsabilités.
Dès lors, ceux-là mêmes qui pensent devoir “attaquer” Tariq Ramadan parce qu’il est musulman et que sa foi religieuse s’appuie sur le Coran, créent l’amalgame. Ils font injure à nos compatriotes réunionnais musulmans et à tous les autres des autres confessions religieuses, hindouiste, juive, bahaïe, chrétienne. Ne nous trompons pas de combat !
En effet, nous savons que si les uns et les autres, nous avons constamment à nous améliorer au sein de nos communautés religieuses respectives et dans les relations entre nos communautés, nous avons l’impérieux devoir de respecter “le sacré” qui engendre des raisons d’espérer, chez les autres, pour de meilleures raisons de vivre pour tous. C’est aussi faire injure à tous nos autres compatriotes incroyants ou athées.
En effet, nous savons que les croyants que nous sommes n’avons pas le monopole du spirituel, parce que le spirituel est consubstantiel à la raison elle-même, pour l’empêcher de s’emprisonner dans le matérialisme économique ou dans l’intégrisme religieux. Que serait la raison si elle n’était pas spirituelle, portée par le souffle de l’Esprit ? Que serait la spiritualité si elle n’était pas raisonnable, objet de communication par la raison ? Il nous faut toujours dépasser les enfermements et les émotions pour une connaissance des faits et des hommes qui dépasse l’emprise immédiate par les sens.
En juin 1997, à Malte, l’UNESCO encourageait le dialogue interreligieux "pour consolider la paix, la compréhension mutuelle, le pardon, la réconciliation". La déclaration continuait : "Nous avons le devoir, en tant que membres de communautés religieuses, de transmettre aux générations futures un patrimoine commun de respect mutuel, de solidarité fraternelle, de coopération confiante et fructueuse, de tolérance, de paix et de justice". Les incroyants et les athées ne sont pas nos ennemis, même s’ils nous combattent. Ce sont nos frères "en raison" parce que partageant le même "langage humain" dans la diversité "raisonnable" des langues. Spiritualité qui ne dit pas son nom. À plus "forte raison", pour nous croyants, en Dieu.
Monseigneur Gilbert Aubry
Pour plus d’équité, il faut indexer tous les revenus...
J’ai lu avec intérêt votre courrier paru le 3 et 5 janvier 2006 signé de M. Lenormand, sous le titre “Indexer tous les revenus ?”. À travers ce courrier, vous remettez en cause l’analyse de Priorité socialiste Réunion et notamment je vous cite : "Ces gens-là vivent dans une bulle artificielle et sont dans la plus complète ignorance des mécanismes économiques élémentaires". Vous y allez un peu fort, votre connaissance et votre maîtrise des mécanismes économiques nous paraissent bien partisanes et à sens unique. Aussi, j’attire votre attention sur les éléments suivants.
Nous partons de l’étude de l’INSEE réalisée en 2003 et parue dans la presse il y a quelques semaines. Une étude qui atteste un différentiel de prix par rapport à la métropole de l’ordre de 20%. Surprenant, à aucun moment vous faites référence à cette étude, pourtant un élément clé de notre proposition.
En effet, à partir du moment où un service de l’État indique que les prix sont plus élevés de 20% à La Réunion, nous prenons acte, et en attendant des études complémentaires liées à l’observatoire des prix (que toutes les forces vives réclament depuis longtemps), nous disons “chiche” que cette indexation soit étendue à tous les revenus. Notre demande d’indexation est la conséquence des prix pratiqués à La Réunion. Il serait judicieux d’agir sur les causes. Mais c’est également surprenant que vous ne dites rien sur ces mécanismes de formation des prix et sur les monopoles qui sont en place dans plusieurs secteurs (automobiles, télécom, commerces, tarifs aériens, immobilier...)
J’ignore votre situation, mais comme nous, vous êtes amenés à faire des courses dans les grandes et moyennes surfaces, vous achetez des services et autres biens de consommations, avec l’arrivée de l’euro, comparez les prix. Vous comprendrez que notre proposition est fondée, à condition que vous ne la regardiez pas par le petit bout de la lorgnette.
Pour PSR, le érémiste qui perçoit en moyenne 391 euros (source INSEE 2004), avec une indexation de 20% cela équivaudrait à percevoir : 469 euros par mois (78 euros de plus soit moins de 2 pleins de carburant...). Idem pour le retraité celui qui perçoit le minimum vieillesse... pour notre jeune organisation rien de choquant et ce n’est pas “une énormité” pour toutes les familles qui connaissent la précarité au quotidien. Celles-ci représentent environ 50% de la population réunionnaise M. Lenormand, et pire, elles payent les mêmes prix indexés pratiqués à La Réunion... c’est inacceptable.
Votre comparaison avec les pays de la zone n’a aucun sens. Nous vivons à La Réunion dans un contexte particulier. Une grande partie des salaires du secteur public et ne n’oublions pas une partie du privé sont indexées. Il ne faut pas se cacher les yeux, et mettre tout à plat...
Conscient des effets inflationnistes, des risques pour l’emploi notamment dans les petites et moyennes entreprises (coût du facteur travail trop élevé), freins aux exportations et à l’investissement, PSR a le mérite d’ouvrir le débat, parce qu’il n’est plus possible de continuer à faire peser sur les plus faibles d’entre nous un niveau de prix que toute personne de bonne foi reconnaîtra insupportable ! Il est évidemment plus facile de ne rien faire et surtout de ne rien proposer, et de laisser s’accumuler les risques autrement plus lourds pour l’avenir.
Pour terminer vous dites que "les compatriotes du continent ... ne savent pas que les salaires des fonctionnaires sont majorés de 53 %, et que les retraites des fonctionnaires d’État le sont de 35 %". Vous vous trompez. Ils sont de plus en plus nombreux à le savoir. Pour preuve, le nombre de mutations dans le sens Métropole-Réunion, et je vous rassure ce n’est pas uniquement pour le soleil ou le volcan de notre île... Autre élément, je vous invite à consulter le Tableau économique de La Réunion (TER source INSEE 2005 - 2006 page 138), et vous vous apercevrez que les pensions des retraités de la fonction publique explosent entre 2003 et 2004 (plus de 86 millions d’euros) : les sommes versées ont augmenté de 24% avec 12% de bénéficiaires en plus. Oui, il est urgent d’agir et il n’y a rien de démagogique à le dire, ceci pour plus d’équité et de justice sociale.
Jocelyn Galmard,
membre du secrétariat de PSR
L’oubli du président
J’ai écouté avec beaucoup d’attention le président de la République, Jacques Chirac, dans ses vœux à la Nation. Il ne fait aucun doute que chaque mot a été pesé, réfléchi, déterminé. C’est une bonne allocution.
Cependant, le domien que je suis attendais du président de la République française un mot, une phrase pour nous dire que l’article 4 de la loi du 23 février 2005, qu’il a promulgué, lui avait échappé. Et que lui, président de la République française, prend l’engagement de demander à sa majorité de l’Assemblée nationale de l’abroger. Puisqu’il dit si bien : "Dans la République, il n’y a pas d’Histoire officielle. Ce n’est pas à la loi d’écrire l’Histoire (...) c’est l’affaire des historiens".
Comment ne pas se poser la question : pourquoi à l’époque n’a-t-il pas fait jouer l’article 10 de la Constitution qui lui donne le pouvoir de demander "une nouvelle délibération de la loi ou de certains de ses articles" ?
J’approuve les auteurs de cette lettre à Nicolas Sarkozy : "Il n’est pas concevable qu’une nation se renferme aujourd’hui dans des étroitesses identitaires. (...) Il n’est pas concevable qu’une telle nation ait proposé par une loi (ou imposé) des orientations d’enseignement dans ses établissements scolaires, comme aurait fait le premier régime autoritaire venu, et que ces orientations visent tout simplement à masquer ses responsabilités dans une entreprise (la colonisation) qui lui a profité en tout, et qui est de toute manière irrévocablement condamnable". Signé Édouard Glissant, poète, et Patrick Chamoiseau, romancier. Est-ce la création d’une “mission pluraliste” sur l’action du Parlement dans les domaines de la mémoire et de l’Histoire et une amorce d’une reculade ?
À mon avis, il n’y a qu’une seule issue qui honorerait la République, c’est l’abrogation.
Marc Kichenapanaïdou
Qui s’intéresse au Pôle Océan ?
Le Pôle Océan est un projet qui a pour but de redynamiser le centre-ville de Saint-Denis. Malgré son envergure, le Pôle Océan semble être très peu connu, voire être désintéressé du public. Mis à part les acteurs locaux qui débattent sur le sujet, peu de consommateurs donnent leurs avis. Et pourtant ce sujet nous concerne tous (et plus particulièrement les Dionysiens) car la réalisation d’un tel projet va contribuer au développement économique de la ville et va certainement modifier nos comportements en termes de consommation et de circulation.
Ce sujet mérite de se faire connaître, et c’est qu’en discutant qu’on pourra faire avancer les choses.
Deux étudiantes
http://poleocean.skyblog.com
Le 13 juin 2025, l’opération surprise "Rising Lion" est lancée par Israel. Des frappes larges et coordonnées sont larguées contre plus de 100 (…)
Médam, zé Méssyé, la sossyété, zot i koné bann franssé i di konmsa : « la kolèr lé movèz konséyèz » é dann kozman kréol ni rotrouv anou mèm pwin (…)
L’Assemblée nationale débat depuis le 7 juillet de la proposition de loi sur la revalorisation du statut d’élu local, adoptée par le Sénat en mars (…)
Les mesures fiscales engagées, dans le cadre du budget 2026, auraient « un effet désincitatif majeur sur les dons » en leur faveur, avec des (…)
Saïd Ahamada, Directeur général de LADOM, a expliqué que "ces deux dernières années, LADOM n’aura jamais connu une telle évolution à la fois de (…)
Les Ami·es de l’Université invite les Réunionnais et Réunionnaises à la Conférence d’Enis ROCKEL sur les Bâtisseuses de La Réunion. Le jeudi (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)
Une information récente communiquée par le ministre de la Justice Gérald Darmanin concerne la création de nouvelles prisons sur l’ensemble du (…)
La FSU Emploi Réunion tient à rappeler que la mise en œuvre des programmes de transformation de France Travail, issus de la loi Plein Emploi, ne (…)