
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
7 novembre 2005
Préjugés
II y a des idées qui sont si fortement ancrées dans la tête qu’on a toutes les peines du monde à s’en défaire. Soit qu’on les ait reçues telles quelles, soit qu’on se les ait forgées soi-même sans en rien changer. C’est peut-être pour cela qu’on les appelle des idées toutes faites. Pas question évidemment... de les remettre en question, encore moins de les faire passer par son esprit critique ni de les soumettre à un quelconque jugement. Elles portent bien leur nom... de préjugés. Des exemples ? On pourrait en citer à la pelle. Contentons-nous seulement d’en prendre deux.
Le premier, c’est la croyance, assez répandue partout dans le monde, dans l’astrologie. Voyons ces signes du Zodiaque, vous pensez bien sûr qu’ils sont douze. Eh bien non, vous vous trompez, ils sont treize, avec le Serpentaire - constellation pourtant décrite au 4ème siècle avant notre ère. Car le soleil, dans son mouvement apparent autour de la Terre, traverse non pas douze mais treize constellations. Et comme il ne met pas le même temps pour passer dans chacune d’elles, le calendrier astrologique auquel nous sommes tous habitués est faux, à notre grand regret, complètement faux ! D’autant que l’axe de la Terre tournant sur lui-même, tous les signes, du Bélier aux Poissons, se seraient décalés au fil du temps. Ainsi la carte astrologique utilisée par les mages et les voyants de tous bords ne correspond en rien à la carte du ciel établie par les astronomes. Et si vous ajoutez que cette carte n’est pas la même d’un hémisphère à l’autre, qu’elle doit être forcément différente à La Réunion et en France métropolitaine, alors il y a de quoi, comme je l’ai déjà dit, perdre le Nord... et du même coup toutes nos belles illusions !
Mais nous sommes tellement attachés à notre signe astrologique, lié dans notre esprit à notre date de naissance et à bien d’autres événements de notre vie, que pour rien au monde on pourra nous enlever cette croyance.
Deuxième exemple, c’est l’idée tout aussi répandue que la Terre, qui n’est pas extensible à l’infini, ne suffit pas à nourrir tous ses habitants. Ce qui peut paraître à priori tout à fait crédible à la vue de toutes ces foules massées dans des pays comme l’Inde ou la Chine, et au spectacle de tous ces peuples faméliques qui semblent errer dans les déserts en quête de nourriture et même d’eau. Aussi, comment ne pas être inquiet devant la forte natalité dans les pays du Sud et par l’augmentation croissante de la population qui atteindra bientôt les huit milliards en 2025 et dépassera vraisemblablement les 9 milliards en 2050, selon les projections de l’INED, l’Institut national des études démographiques.
Mais l’ensemble des enquêtes effectuées à intervalles réguliers depuis plus d’un demi-siècle sous l’égide de l’Organisation des nations unies aurait dû déjà nous alerter et nous amener à modifier complètement notre vision du monde, à rétablir une fois pour toutes la vérité. Savons-nous par exemple que pour permettre à toute la population du globe d’accéder aux besoins les plus élémentaires : nourriture, eau potable, santé, il suffirait de prélever sur les quelque 225 plus grosses fortunes du monde "moins de 4% de la richesse cumulée" ? Et que 13 milliards de dollars seraient le minimum à payer pour couvrir tous ces besoins de base, soit deux fois moins que la dépense annuelle des États-Unis pour la seule recherche militaire, en tous cas moins que le budget total de la défense française et, pour s’en faire une autre idée, ce serait le prix des parfums consommés en un an par les États-Unis et l’Europe ?
Vous aurez beau alors affirmer, sur la foi des renseignements fournis par les services de l’ONU, que l’abondance des biens en 2005 n’a jamais atteint un niveau aussi élevé, que les denrées alimentaires actuelles suffisent amplement à nourrir toute la population et qu’avec les disponibilités, il y a de quoi offrir à chacun des six milliards d’habitants de la planète au moins 2.700 calories par jour, il restera toujours un certain nombre de personnes, parmi les plus obstinées, à vous prétendre exactement le contraire et vous n’arriverez pas à leur faire changer d’avis.
C’est qu’elles ont fondé tout leur système de pensée sur le fait qu’il y aura toujours des pauvres, et que s’ils sont pauvres, c’est uniquement de leur faute, qu’ils sont les seuls responsables de leur situation et que, par conséquent, vous ne pourrez rien faire pour eux. Ainsi la boucle est-elle bouclée, justifiant toute l’injustice structurelle du monde.
Georges Benne
Agent orange et dioxine
Avant d’envahir l’Irak, les États-Unis d’Amérique - pour justifier leur intervention militaire - avaient accusé le pays de détenir des stocks massifs d’armes chimiques (stocks qui n’ont jamais été trouvé). Il s’agit là d’un mensonge d’État.
Suite à la conférence dirigée avec cœur par Claude Vinh San (fils du dernier empereur légitime d’Annam) et par l’enseignant Daniel Varga, suivi d’interventions fortes de Jacques Timar et de Jean-Luc Nguyen Phuoc sur le droit international, j’ai pensé qu’il serait intéressant que le public réunionnais soit informé des méfaits de “l’agent orange” qui est une forme d’arme chimique nocive et immonde.
Les États-Unis, avant 1975 et durant des années entières, ont eux même déversé sur le Vietnam des tonnes de produits chimiques (défoliant) dont la dioxine (poison mortel qui fut utilisé pour empoisonner le courageux président de l’Ukraine libérée).
Il s’en est suivi des conséquences désastreuses : plus d’oiseaux ou d’insectes dans les régions qui ont subi le défoliant, une catastrophe écologique mais aussi humanitaire d’une immense amplitude.
Aujourd’hui entre deux à six millions de personnes ont été touchées par cet “Hadès” (nom de code utilisé par l’armée) provoquée par l’armée américaine ; les images de malformation des enfants des victimes sont horribles. Cent mille vétérans de l’armée américaine ont été aussi touchés par les retombés de leurs propres armes... chimiques.
Aujourd’hui encore (inimaginable !) le gouvernement américain ne reconnaît toujours pas les méfaits de “l’agent orange” qu’il a déversé sur les forêts et les rizières du Vietnam. Ce qui fait que les associations ne peuvent pas porter plainte contre les États-Unis d’Amérique, elles ont donc porté plainte contre les fabricants d’armes.
Ces fabricants de toxiques ont reconnu leur implication et ont dédommagé les victimes américaines, mais ont débouté les associations Vietnamiennes. Elles ont ainsi refusé de dédommager les trois millions de victimes vietnamiennes.
Tout cela est cynique, inacceptable, infâme !
Comment réagir face à ce mal qui ronge notre planète ?
Certainement pas en envoyant des bombes sur le World Trade Center qui produisirent trois mille victimes innocentes. Mais en informant et en mobilisant l’opinion internationale et américaine des manipulations internationales et sur les méfaits d’une politique axée sur le mensonge aux peuples, sur la guerre et la domination des trusts sur notre planète.
Des vétérans américains qui ont pris conscience de ce désastre auxquels on les avait associés ont compris à quel point leur armée avait fait du mal, (ce mal risque de perdurer sur plusieurs générations) et se consacrent aujourd’hui corps et âmes pour soigner les centaines de milliers de rescapés handicapés, ils sont admirables, mais pas assez nombreux pour faire fléchir les gouvernements. Si nous sommes nombreux à prendre position, nous pourrions alors bâtir ensemble une société un peu plus harmonieuse pour notre mère... la Terre.
Christian Vittori
Note : Si le public souhaite en savoir plus il peut consulter sur Internet... Agent Orange.
Qui sème le vent...
À force de faire des cadeaux aux riches : allègement de l’impôt sur le revenu, allègement de l’impôt sur les grandes fortunes, exonération des charges sociales, démantèlement du code du travail... À force de brader les richesses de la Nation aux riches : autoroutes, EDF-GDF... On aboutit à des coupes sombres dans les dépenses sociales de l’État : Éducation, allocations, subventions aux associations...
Si le gouvernement décide que la raison du plus riche est toujours la meilleure, il ne faut pas s’étonner que les jeunes chômeurs, sans soutien, sans conseil et sans aide se tournent eux aussi vers la loi du milieu et développent toutes sortes de violences, trafics et business illicites. Ceci entraîne cela avec la même implacable évidence que la loi de la pesanteur.
Qu’on croit ensuite que s’attaquer aux effets et non au mal va résoudre le problème, que quelques insultes et rodomontades va mettre au pas des jeunes accablés, sans espoir et prêts au suicide pour fuir une vie et une organisation sociale qu’ils vomissent, cela aboutit à la situation que nous vivons aujourd’hui où l’apprenti sorcier, qui a attisé le feu à des fins électoralistes, croyant qu’il pourrait toujours le maîtriser, se trouve totalement dépassé par l’ampleur de son incendie.
Maintenant que le “méchant” a échoué, c’est le “bon” qui entre en scène. Le Premier ministre au mot “sévérité” ajoute le mot “justice”. Un peu tard, non ? Et puis peut-on croire le fidèle disciple d’un président qui depuis quarante ans n’a pas arrêté de mentir et de trahir ?
Non, seul un changement radical de politique, plus humaine, plus sociale et plus écologique, peut nous faire sortir de cet état de guerre civile permanente et assurer la paix, mais aussi la vraie prospérité de notre pays.
Jean-Pierre Espéret
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