
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
8 novembre 2005
Pardon la Sécu
Le trou de la Sécu ne peut que s’agrandir avec le système du médecin référent et de ses dérives.
Je vous livre un exemple concret de la folie du système.
Fin septembre, moi Mélanie 18 ans, lycéenne, j’ai très mal à l’oreille, je vais donc voir mon médecin devenu médecin référent.
Il m’ausculte et me conseille d’aller voir un ORL qu’il me désigne, et me remet une lettre à son attention.
Coût de la consultation : 24 euros.
Je prends mon rendez-vous chez l’ORL, je découvre qu’il est à honoraires libres, ma mère préférant le principe du conventionnement, craint un peu la note.
Coût de la visite : 56 euros.
Il découvre la présence de champignons dans mon oreille, me remet une lettre pour mon médecin référent, et me demande de revenir pour vérifier ma guérison dans 15 jours. Ne prenant pas ma carte vitale, ma mère passe le régler.
À sa question, quand on lui remet la feuille de soins, "le docteur, ne prescrit pas les médicaments ?", la secrétaire lui répond : "c’est dans la lettre". Devant son étonnement de tant d’intermédiaires, elle lui répond : "C’est comme cela maintenant, sauf si vous venez directement chez le spécialiste, en acceptant de payer 3 ou 4 euros de plus."
Le sang de ma mère commence à bouillir devant tant d’échelon et ce système à rallonge financière, elle prend les choses en mains et retourne chez mon médecin référent en espérant la fin des dépenses. Que nenni !
Soit au total 104 euros déboursés !
M. Douste-Blazy, père de cette réforme, ma mère n’aurait payer que l’ORL de son choix avant votre loi. Vous avez réussi ce tour de force : faire qu’un généraliste soit aussi bien payé qu’un spécialiste !
M. le Ministre de la Santé qui me fait involontairement creuser le trou de la sécurité sociale, je vous en veux car, que nous restera-t-il si demain ce beau système fait de solidarité explose et périclite par vos soins ?
Je vous le dis une société à deux vitesses face à ses besoins de santé : d’un côté des éclopés, des édentés, des mal voyants, des tousseurs... un peu comme dans Oliver Twist, film qui nous renvoie une triste image de la société du 19ème et de l’autre des biens portants regardant cette cour des miracles.
Mélanie 18 ans
Qui creuse le trou de la sécu ?
Cette année pour chaque consultation, nous devons donner un Euro non remboursé.
Nous allons être de plus en plus contrôlés lors de nos arrêts maladie.
Nous devons consulter un généraliste avant d’aller voir un spécialiste.
Des centaines de médicaments qui ne seront plus remboursés.
Nous paierons une franchise lors d’une opération.
Toutes ces mesures doivent permettre de réduire le trou de la Sécu chiffré à 13 milliards d’euros dont nous, les cotisants, les malades, sommes accusés de l’approfondir sans cesse. Nous serions donc les coupables de ce déficit abyssal.
Trou de la Sécu ? Qui le creuse réellement ?
- 7,8 milliards d’euros non reversés à la Sécu (taxes sur le tabac),
- 3,5 milliards d’euros non reversés à la Sécu (taxes sur l’alcool),
- 1,6 milliards d’euros non reversés à la Sécu illégalement retenus par les assurances auto pour les accidentés de la route,
- 1,2 milliard d’euros non reversés à la Sécu de la taxe sur les industries polluantes,
- 2 milliards d’euros de TVA non reversés à la Sécu par l’État,
- 2,1 milliards d’euros de retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés,
- 1,9 milliards d’euros de retard de paiement par les entreprises dont certaines affichent de colossaux bénéfices.
Voilà pour les plus gros débiteurs. Soit un montant de 20,1 milliards d’euros.
D’où proviennent ces données ? Du rapport des comptes de la Sécu pour 2003.
Conclusion : si tous ceux qui doivent des milliards à la Sécu honoraient leurs dettes, la Sécu serait, non pas déficitaire mais bénéficiaire de 7 milliards d’euros.
Et pourtant, c’est nous qui sommes montrés du doigt. C’est nous que la presse, les radios, les télés et les gouvernements culpabilisent. Et, comme toujours, c’est à nous de mettre la main à la poche !
Un internaute
Vivier électoral
Un vivier, du latin "vivarium" : parc à gibier, désigne au sens propre un étang, un bassin d’eau aménagé pour la conservation et l’élevage du poisson, des crustacés. Dans le cas présent, le mot s’applique aux êtres humains, comme dans les expressions “panier de crabes” et “bataille de crabes”.
L’information nous est donnée par “Le Quotidien” de dimanche en page 6, qui nous apprend comment une loi partant d’un bon principe - ici "la loi sur la démocratie de proximité", promulguée le 27 février 2002, dont l’une des mesures phares est la "création de conseils de quartiers dans les communes de 20.000 habitants et plus", destinés à jouer "un rôle consultatif auprès du maire, principalement dans le domaine de la politique de la ville" - est détournée de son principal objectif à des fins purement électorales. "Nul doute, constate le journal, que les quelque 200 volontaires recrutés dans les 22 quartiers de la commune constituent autant ou presque de militants acquis à la cause du maire et servant de relais pour sa réélection en 2008. Surtout lorsqu’on sait qu’ils peuvent monter des chantiers d’insertion et fournir la liste des bénéficiaires de ces emplois aidés."
Dans un département qui compte les taux records de 28% de chômeurs et de 9% de Rmistes, après les crédits chômage, qui augmentaient curieusement à la veille de chaque élection, les “quinzaines chômage” qui se multipliaient à cette occasion, comme les emplois TUC et aujourd’hui les CES, voici une nouvelle forme de pression exercée sur les électeurs les plus fragiles. Si vous ajoutez les employés municipaux non titulaires qui sont les plus vulnérables, les maires en place disposent d’une masse de manœuvre non négligeable et s’octroient ainsi une nouvelle prime accordée aux sortants.
Dans ce siècle où l’argent est roi plus que jamais, tous les moyens sont bons pour emporter une élection. Et c’est se moquer du peuple que d’oser parler de démocratie !
Georges Benne
Zonages : Danger de mort
Oui, Monsieur le Premier ministre, "il ne peut avoir, en France, de zones de non droit" dans une République une et indivisible. Mais qui donc a inventé les “zones” (mot ambigu à consonance misérabiliste) ?
Quand en 1981, le Premier ministre de l’époque demande à Hubert Dubedout, maire de Grenoble, riche d’une longue expérience participative dans sa ville, de proposer un plan d’action pour le "développement social des quartiers" on ne trouve, dans son intention première, aucune "géographie prioritaire". Son idée, c’était de choisir quelques quartiers où se vivent déjà des dynamiques positives, pour les renforcer, avec des "habitants acteurs du changement", dans le but d’inventer une nouvelle gestion urbaine utile à toute la ville. Et puis, en juillet 1981, premiers incendies de voitures dans le quartier des Minguettes à Venissieux. Et cela dura jusqu’en septembre. On en comptabilisera 180. Les élus des banlieues s’inquiètent et demandent à l’État des moyens supplémentaires pour rétablir une "équité urbaine" en rattrapant des déficits en tous genres.
C’est alors que la noble intuition de Dubedout de "refaire la ville" à partir des expériences innovantes de certains quartiers, est dévoyée en "zonages", marquant des territoires au fer rouge de leurs problèmes, et en envoyant dans l’ombre toutes les énergies qui s’y cachent.
Ainsi, la “Politique de la Ville” qui devait être basée sur l’interaction et la mutualisation entre quartiers différents, riches et pauvres, se transforme insidieusement en "Politique des quartiers dégradés" mettant le "paquet" (nécessaire certes) sur la transformation du bâti, mais les enfermant un peu plus dans leurs frontières, et stigmatisant les personnes qui y vivent.
C’est alors, qu’au fil des ans, on invente des dénominations qui font fuir ceux qui n’ont pas envie d’être considérés ainsi : “quartiers en difficulté”, “en très grande difficulté”, “zones urbaines sensibles”... “zones franches”.
Gaston Deferre lance l’opération “anti été chaud”... Et on ajoute aussi les “zones d’éducation prioritaire”... Les pouvoirs qui se sont succédé (de gauche et de droite) renforcent leur “traitement” des “cibles”, désignent les “sauvageons” (gauche) ou “la racaille” (droite), multiplient les agences de contrôle social et culturel, “rangeant de ce fait la société comme un corps de bataille”. (C’est Alain Touraine qui l’écrit dans son livre : “Critique de la Modernité”).
Les obsessions se réveillent, les replis individuels et communautaires s’accentuent.
Les univers s’ignorent et se divisent : Centre/périphérie ; urbain/rural ; hauts/bas ; jeunes/vieux ; aujourd’hui, ce qui est un comble : vrais jeunes/faux jeunes...
On passe ainsi d’une vision transfrontalière, cherchant à établir des champs de contact et d’échange entre catégories distinctes, à une autre vision : celle du renforcement de champs étanches, en duel, avec le présupposé qu’en donnant des moyens supplémentaires à ceux qui sont rejetés dans les marges, ils pourront rattraper le gros du peloton ! C’est ainsi qu’est apparu le concept très discutable de “discrimination positive”. Le principe d’égalité semble respecté, mais ne peut vivre si la liberté et la fraternité ne sont pas au rendez-vous.
Cela provoque l’épuisement d’une société pouvant travailler par elle-même, avec l’appui politique et institutionnel, à la recherche patiente et longue de “sa” cohésion sociale.
C’est sur ces fondements-là que “le plan de cohésion sociale” peut porter des fruits, avec des politiques qui font leur travail : celui de “la confection royale du tissu social” (selon Platon).
Quand les crédits vont largement à la “rénovation urbaine” et s’éteignent pour les actions de renforcement du lien social, il y a là un véritable danger. Nous pouvons inventer autre chose à La Réunion car nous en avons les capacités.
Réveillons les énergies de tous les quartiers et travaillons surtout à “l’inter quartiers”. Le “projet social de territoire” de l’arrondissement ouest nous a ouvert cette voie là. Qu’elle ne soit pas un cul-de-sac !
Marc Vandewynckele
Sociologue
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