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10 août 2005
(page 11)
Du Nouveau Testament au Concile de Nicée
Une évolution qui a abouti à la divinisation de Jésus
"Pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père qui a créé toutes choses..."
Saint-Paul 1 Co 8, 6.
"Dieu a fixé le jour où, par un homme désigné par lui et qu’il a relevé des morts, il jugera le monde avec justice" (Actes 17, 81).
La pensée de Reynolds Michel est de plus en plus difficile à cerner. Tout au long des 5 articles qu’il a publiés dans "Témoignages", il s’est efforcé de nous persuader que la conception trinitaire de Dieu est déjà présente dans le Nouveau Testament, ainsi que la croyance en la divinité de Jésus. Or voilà qu’il nous dit aujourd’hui (4 août) : "Demander si la Trinité, telle que formulée par les Conciles, se trouve dans le Nouveau Testament, est mal poser le problème. La question est tout aussi mal posée lorsqu’on demande si les Apôtres et les premiers Chrétiens croyaient en la divinité du Christ".
Que de temps Reynolds Michel a-t-il donc perdu, que de peine s’est-il inutilement donnée depuis 3 mois, pour résoudre un problème et répondre à une question, qu’il considère aujourd’hui dépourvus de fondement ! Et que fait-il d’autre dans son article du 4 août ?
Contradiction et continuité
Les Pères conciliaires du 4ème siècle exprimaient leur foi en "l’union de trois personnes distinctes et ne formant pourtant qu’un seul et même Dieu". Pour les premiers Chrétiens au contraire, "il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, qui a créé toutes choses et par qui nous vivons" (Saint-Paul 1 Co 8, 6). Chacun voit la différence. Reynolds Michel estime, lui, que "les expressions ne sont pas les mêmes, sans être pour autant contradictoires".
Le Concile de Nicée a pour la première fois en 325, officiellement proclamé la divinité du Christ. Les Apôtres, pour leur part, voyaient en Jésus "un homme", "un grand prêtre", "un serviteur de Dieu", "un médiateur". Jésus lui-même disait en toute modestie : "je ne suis pas venu de moi-même, c’est Dieu qui m’a envoyé... Je ne fais rien par moi-même, je fais ce que Dieu veut". Chacun voit là deux conceptions diamétralement opposées. Reynolds Michel, lui, n’y voit que "continuité à travers des expressions différentes du même mystère" !
Contre son propre camp
Reynolds Michel donne parfois l’impression de jouer contre son camp. Par exemple quand il cite ce passage d’un discours de l’Apôtre Pierre à l’adresse des Juifs : "Ce Jésus que vous avez crucifié, Dieu l’a fait Seigneur et Christ". Que veut-il insinuer par là ? Que Pierre croyait en la divinité de Jésus ? Il prouve exactement le contraire en soulignant la subordination de Jésus à Dieu : Jésus n’est pas Seigneur et Christ de sa propre autorité, c’est Dieu qui l’a fait tel.
De même, à propos de l’Apôtre Paul qui appelle Jésus "Seigneur", Reynolds Michel écrit : "Ce terme manifeste à quel point Jésus ressuscité s’est vu conférer par Dieu l’égalité avec Lui". Mgr Aubry a dû sursauter en lisant cette bourde. Quoi ! Dieu n’aurait fait de Jésus son égal qu’après la résurrection ? Auparavant Jésus n’était-il donc pas l’égal de Dieu, n’était-il donc pas Dieu lui-même ? Et c’est Reynolds Michel qui le dit, marquant un nouveau but contre son camp !
Notons que, par la même occasion, Reynolds Michel démolit le prologue de Jean, qu’il nous présente pourtant comme "le discours le plus élaboré sur la christologie". Il semble en avoir oublié les termes : "Au commencement, lorsque Dieu a créé le Monde, le Verbe (Jésus) existait déjà, celui qui était le Verbe était avec Dieu, le Verbe était Dieu". Qui cherche ici à nous mener en bateau ? Reynolds Michel, qui nous dit que Dieu a conféré l’égalité, donc la divinité à Jésus en l’an 30 de notre ère ? Ou bien Jean, qui prétend que Jésus était Dieu depuis le commencement du monde ? Ou encore le faussaire qui, au 2ème ou 3ème siècle, a rajouté un prologue à un Évangile qui n’en comportait pas ?
Cécité sélective
Dans son acharnement à vouloir démontrer la continuité, l’absence de contradictions, entre la tradition unitaire des premiers Chrétiens et la conception trinitaire du Concile de Nicée, Reynolds Michel en vient à perdre de vue ce que lui-même écrivait à propos du "processus", du "long cheminement", qui, au cours des siècles a "abouti à la proclamation de la divinité du Christ". Il revient sans cesse à la charge pour tenter de montrer que chez tel évangéliste (Jean de préférence), chez Saint-Paul (dont il avoue pourtant que la plupart des Épîtres ne sont pas de sa main), on peut trouver des expressions signifiant que dès la première moitié du 1er siècle, Jésus aurait été considéré comme Dieu.
Mais Reynolds Michel n’a pas de chance. Il cite par exemple une phrase de la première Épître aux Corinthiens (8,6). En fait il escamote le début de la phrase, où Paul écrit : "Pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, qui a créé toutes choses", et fonce tête baissée sur la fin de la phrase, où il croit lire : "Jésus, par qui tout existe et par qui nous sommes". C’est curieux : j’y lis, moi, dans la Nouvelle Traduction : "Seigneur Un, Jésus-Christ, médiateur de notre existence". Médiateur, Reynolds !
De même, en Romains (9,5), notre ami lit : "Jésus est au-dessus de tout, Dieu béni pour les siècles". Alors que je lis au même endroit : "et que Dieu, qui est au-dessus de tout, soit loué pour toujours" (traduction à la fois de l’Alliance biblique universelle et de Monde Nouveau), ou encore : "Que celui qui est au-dessus de tout, Dieu, soit béni à travers les âges, amen" (Nouvelle Traduction).
Mais à quoi Reynolds Michel ne se raccrocherait-il pas, pour faire dire aux textes le contraire de ce qu’ils disent ? Dans la Lettre à Tite, l’auteur écrit en 2,13 : "Nous devons attendre l’heureux jour, celui où apparaîtra la gloire de notre grand Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ". C’est du moins ce que je lis dans la traduction du Monde Nouveau, ou encore, dans la Nouvelle Traduction, sous une forme légèrement différente : "... de notre grand Dieu et de notre libérateur Jésus-Christ".
Reynolds Michel a trouvé lui une autre traduction, dont il ne donne pas la référence, où il lit "de notre grand Dieu et Sauveur Jésus Christ", qui fait de Dieu et du Sauveur une seule et même personne !
Reynolds Michel écrivait, dans un précédent article : "Il manque à Daniel Lallemand une pensée dialectique et une logique trinitaire". Soit ! Mais que lui manque-t-il, à lui, pour admettre l’évidence ?
Daniel Lallemand
La Charte Réunion Qualité Tourisme et l’Hôtel Les Chênets à Cilaos
Le 28 juillet, nous avons réservé par téléphone une chambre pour deux personnes à l’hôtel “Les Chênets” à Cilaos pour les nuits du 5 et 6 août.
Lors de cette réservation, nous avons indiqué notre numéro de GSM et notre numéro de carte de crédit.
Le 5 août vers 18h30, constatant que nous étions encore à environ une heure de route de l’hôtel, nous avons appelé celui-ci pour informer de notre heure d’arrivée.
Lors de cet appel, le réceptionniste nous a indiqué qu’il y avait un problème électrique, que la chambre ne pouvait nous être louée et qu’il n’y avait pas d’autre chambre disponible.
Lors de cette conversation, le discours du réceptionniste a été assez incohérent : le problème de la chambre était d’abord électrique puis de plomberie, il avait peut-être une autre chambre disponible (réservée mais clients non arrivés)... Nous avons donc décidé de nous rendre malgré tout à l’hôtel, de nous assurer de la réalité du problème et de comprendre pourquoi la chambre était indisponible pour les deux nuits.
À notre arrivée, le réceptionniste et le directeur de l’hôtel ont refusé de nous montrer la chambre en cause, et ne nous ont proposé aucune autre chambre. Leur attitude prouve qu’en fait, la chambre devant nous être attribuée avait été donnée à d’autres clients, que les problèmes de plomberie étaient un prétexte mensonger destiné à cacher le peu de respect pour notre réservation.
Le directeur devant notre insistance nous a expliqué avec arrogance et mépris que nous n’étions pas chez nous, que nous n’avions aucun droit et qu’il n’avait pas à justifier ses propos en nous montrant la chambre. Il nous a laissés démunis au milieu du hall de l’hôtel, sans égard pour les quatre heures de route nécessaires pour venir à Cilaos depuis notre domicile, sans égard pour notre week-end gâché, sans se préoccuper des heures de route nécessaires à notre retour.
Et cet hôtel est adhérent à la Charte Réunion Qualité Tourisme !!
Quelle image pour La Réunion, pour Cilaos !
Ce courrier dénonçant le comportement commercial et relationnel du directeur de l’hôtel Les Chênets à Cilaos sera adressé en copie aux destinataires suivants : Mairie de Cilaos, Maison de la Montagne, Office du tourisme de La Réunion, "Journal de l’île", "Le Quotidien", "Témoignages", “Le Petit Futé”, “Le Guide du Routard”, Département de La Réunion, Direction des hôtels Accord, Syndicat des Hôteliers, CCIR.
Olivier Grosjean & Sophie Duperret,
La Montagne
Une lettre de la CFDT à Ivan Hoareau, secrétaire général de la CGTR
Ton interview au "Quotidien" le samedi 6 août 2005 te donne l’occasion de parler de nos positionnements, de nos valeurs - qu’il nous soit permis de repréciser, non pas tes propos, mais notre conception du syndicalisme.
Tu ne comprends, voire ne partages pas notre conception du syndicalisme de transformation sociale que tu réduis à de l’accompagnement.
À raisonner par dualité, tu serais plutôt dans un syndicalisme de contestation, voire de rupture.
Nous nous rendons bien compte de ce positionnement à la lecture du nombre de conventions signées, du nombre d’accords signés sur les 35 heures, sur la férocité de certaines luttes syndicales.
Bien que nos histoires soient différentes, nos valeurs n’ont pas été toujours les mêmes, “vivre et travailler au pays”, “l’autogestion” et pour un “syndicalisme de transformation sociale”, nos positionnements ont subi les luttes du moment en plaçant l’adhérent au centre de nos préoccupations.
C’est vrai, nous ne croyons plus au grand soir, nous avons été contraints de constater les atrocités commises par ceux qui prônaient la rupture et nous avons soutenu “solidarnosc” ...
Contraints et forcés de faire avec ce libéralisme outrancier, modèle dominant actuel des sociétés humaines, notre combat est alors de veiller à ce que les travailleurs et demandeurs d’emploi maintiennent leur part dans la création de richesse.
Nous n’y parvenons pas toujours, mais sur des objectifs tels que l’emploi, la plus juste répartition, les fruits de la croissance, on peut et on doit faire cause commune. N’est-ce pas Ivan !!! Et ce sans oublier nos idéaux démocratiques.
Amitiés syndicales.
La Commission Exécutive
de l’UIR-CFDT
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