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1er juillet 2004
"Le CROS indique son soutien à Marcel Dijoux"
Le Comité directeur du CROS (Comité régional olympique et sportif - NDLR) de La Réunion, réuni le 16 juin 2004, a été amené à débattre de l’attaque personnelle dont Monsieur Marcel Dijoux, président de la LRHB (Ligue réunionnaise de hand-ball - NDLR) et de l’ASVFP Réunion (Association régionale pour un sport sans violence et le fair-play - NDLR), a fait l’objet par le biais d’un courrier des lecteurs paru dans le JIR du 31 mai 2004 sous la plume de Monsieur Alain Lasnier.
Au cours des débats, le Comité directeur du CROS affirme :
- qu’il ne doit pas y voir d’amalgame entre le CROS et le directeur de la structure dans ce conflit ;
- qu’un salarié du CROS doit avoir impérativement une obligation de réserve et de loyauté vis-à-vis du Mouvement sportif et ne peut mettre en cause de bénévoles qui œuvrent pour le sport à La Réunion, qui plus est, élu au Comité directeur du CROS ;
- que le CROS ne peut admettre l’attaque publique des dirigeants bénévoles de la part des salariés du Mouvement sportif ;
- que des organismes tels l’ORESSE et l’ASVFP Réunion ont renouvelé leur confiance à Monsieur Dijoux en l’élisant président.
Dans cette affaire, le CROS indique son soutien à Marcel Dijoux, en regrettant les passions engendrées autour des problèmes d’application des règlements de la LRHB, et que le directeur, en sa place et position, a contribué à aiguiser.
Le Comité directeur du CROS déplore cette attaque envers Monsieur Dijoux, président de ligue, de l’ORESSE et de l’ASVFP Réunion, qui plus est membre de notre Comité directeur. La position du directeur du CROS devrait l’amener à plus de loyauté et de réserve d’autant plus qu’il doit servir de modérateur et qu’il est amené à jouer le rôle de médiateur à travers des conflits éventuels entre les bénévoles du Mouvement sportif.
L’Inquisition est loin d’être morte
C’est vrai que nous avons fait preuve d’un optimisme exagéré - cette inflation de la vertu théologale d’espérance. Mais c’est aussi notre honneur de nous être montrés naïfs en intitulant notre propos envoyé à la rubrique "Courrier des lecteurs" et publié par la presse de l’île de La Réunion : "Enfin toute la vérité sur l’Inquisition". Avec notre gratitude à l’égard des trois journaux de La Réunion, merci au "Monde" d’avoir jugé plus juste historiquement, et plus prudent, de titrer : "Premiers pas vers une histoire de l’Inquisition".
Deux faits nous montrent qu’il ne faut pas confondre ce rejet officiel par l’Église romaine, de la plus infâme de ses institutions, avec ses timides premiers pas médiatiques pour désavouer jusqu’à tenter de le faire oublier, son crime. Premier fait : avant d’être réhabilité, ainsi que l’inoubliable père Marie Dominique Chenu, par le pape Jean XXIII et le Concile Vatican II, le grand théologien Yves Marie Congar avait été la victime d’immondes manœuvres de la part du camouflage ecclésiastique moderne de la "Sainte Inquisition" qui s’appelait le "Saint Office", maintenant nommée par 3ème immersion baptismale "Congrégation pour la doctrine de la foi".
Le père Congar, homme très mesuré au réel, ou plutôt pondéré au sens précis du terme - qui pèse ses mots au juste poids de sa pensée - ne craint pas dans son journal de parler de méthodes "gestapistes" pour désigner les procédures du "Saint Office", filiale préconciliaire Vatican II de la non moins "Sainte Inquisition". Le fait commence historiquement à s’établir : les pires régimes totalitaires, pour réaliser leurs crimes contre l’humanité, n’ont eu qu’à s’inspirer de leur aïeule et modèle indépassable : "La Sainte Inquisition de la foi".
Deuxième fait : celui de nous deux qui est dominicain, frère prêcheur, a été chassé voici près de deux ans, de manière brutale et arbitraire, de son couvent de Montpellier avec interdiction haineuse d’y revenir, ne serait-ce que pour une visite. Ceci après un demi-siècle de vie donné à la Sainte Prédication dans un ordre dont la tache sanglante demeure d’avoir été l’agent principal de "La Sainte Inquisition".
Ces deux faits joints à tant d’autres nous prouvent d’éloquence irréfutable que "La Sainte Inquisition", ennemie mortelle de “La Sainte Prédication”, est loin d’être morte. Aussi la publication d’un gros dossier, fût-il de 783 pages, demandé par le pape et commencé en 1998 pour se terminer en 2004, vient-elle infiniment trop tard par rapport au crime inqualifiable donnant ses premiers fruits monstrueux en 1274.
Puisque, si notre mémoire ne nous trompe pas, c’est en 1274 qu’un pape, osant de surcroît s’appeler Innocent (IV), promulgue une bulle dont les premiers mots donnent le ton satanique du Prince de ce monde : "Ad extirpendam haerisim", pour extirper l’hérésie tous les moyens sont bons : la délation, la pratique consistant à obtenir les aveux par la torture, le fait de livrer au bras séculier les hérétiques pour qu’ils soient brûlés vifs sur ce bûcher qui devient ainsi le plus horrible blasphème, le péché impardonnable contre l’Esprit, lui seul saint du Buisson ardent d’Exode ne retombant jamais en cendres de raison d’État d’Église.
Car c’est à la lueur sinistre des bûchers qu’a pu retentir, au massacre de Béziers, l’immortellement assassine déclaration du légat pontifical : "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens". C’est à la lueur sinistre des bûchers de "La Sainte Inquisition de la foi" qu’il faut crier avec l’un de nos amis : "La plus grande hérésie, c’est la manière dont l’Église romaine a traité les hérétiques".
Disons-le haut et fort, sans la moindre concession à la diplomatie, même et surtout à celle de la Secrétairerie d’État du Vatican : une simple publication d’archives ne peut faire sortir du mutisme séculaire assourdissant sur les crimes de “La Sainte Inquisition de la foi”. D’ailleurs, jusqu’ici la presse dans son ensemble semble observer un silence discret, gêné, d’une longue habitude diplomatique feutrée du sens des convenances.
En s’identifiant durant des siècles au tribunal de "La Sainte Inquisition", en bénissant aussi l’esclavagisme chrétien, la Sainte Église catholique - dans ce qu’elle a d’abord d’historiquement romain - a commis, perpétré le contraire radical de ce que Jésus-Christ nomme le "Royaume des cieux". Nous dirions aujourd’hui : l’Utopie fraternelle absolue. Elle a remplacé la recherche passionnée de la brebis perdue par l’immonde traque de la brebis galeuse.
Alors, que faire ? L’alternative est toute simple. Exactement comme nul ne peut servir deux maîtres Dieu et l’argent : ou bien nous mettre en question cruciale ou bien, à la manière ecclésiastique pendant des siècles, mettre les autres à la question en solution finale. Il ne s’agit plus de faire une autre Église mais d’innover l’Église autre. En termes laïques : non pas l’autre monde mais enfin le monde autre.
Jean Cardonnel
et Georges Benne
Laissons les s’aimer
Ça y est, le texte de loi contre l’homophobie a été accepté, ce qui n’a pas empêché Noël Mamère d’être révoqué pour avoir célébré l’union civile d’un couple homosexuel. Après tant de polémiques autour du mariage homosexuel qui n’est pas reconnu en France, l’acceptation de la reconnaissance de la différence de l’orientation sexuelle des individus se heurte encore à de nombreuses réticences de la part de nos gouvernants. Le droit à la différence doit être égal au droit à la tolérance, à l’égalité et à la fraternité. Beaucoup de nos concitoyens voient dans le mariage homosexuel une menace contre l’existence de la famille. Or, dans certains pays, ce ne sont pas les homosexuel(le)s qui dépeuplent les pays, c’est plutôt leur politique démographique qui est à incriminer.
Ainsi en Inde, à l’âge de la maturité, il manque 50 millions de femmes mais sur un milliard d’Indiens, cela représente peu, certes. Mais combien d’hommes sont ou seront célibataires ? Pourquoi ? Parce que 50 millions de petites filles (qui) ont été soit tuées à la naissance, soit abandonnées à leur sort en cas de maladie. Idem en Chine : en 2010, il y aura 10 millions d’hommes célibataires pour à peu près les mêmes causes.
Il faut savoir que la cellule familiale a changé depuis ces trente dernières années. Ainsi, on parle beaucoup de familles recomposées : ce sont des familles qui se sont reconstituées suite à un divorce ou à une séparation, et dans lesquelles un des conjoints a refait une vie de couple avec quelqu’un d’autre, hétérosexuel ou homosexuel, avec ou sans leurs enfants respectifs. Il paraît que ce nouvelles familles fonctionnent très bien. Aux Pays-Bas, en Belgique, en Suède où le mariage homosexuel est légalisé, et où les enfants peuvent être adoptés et vivent dans des familles d’homosexuel(le)s aucun danger psychologique ou moral n’a été constaté dans ces familles. À l’origine, le mariage servait à fonder une famille, à s’unir pour la vie, à organiser la mise “sous tutelle” des femmes qui ne travaillaient pas, à sceller les solidarités, fiscales ou successorales, était un passeport pour une vie sexuelle régulière.
Or, aujourd’hui, il n’y a plus rien de tout cela. En effet, 40% des mariages se terminent par un divorce, 43% des enfants naissent hors mariage, 48% des femmes travaillent, il ne sert plus à associer les patrimoines. Les familles monoparentales ont le vent en poupe. De nos jours, si on se marie, c’est pour s’engager publiquement et faire la fête. Mais les gens se marient quand même et font des enfants.
Malgré tout, le mariage reste une valeur sûre par rapport à un engagement pour une vie commune avec quelqu’un avec qui on veut tout partager sur tous les plans : moral, matériel, spirituel. Alors que dans un PACS qui est aussi valable pour les hétéros comme pour les homos, l’engagement matériel reste limité à cause de quelques vides juridiques. En effet, dans ce type de contrat, le conjoint n’a pas droit à une pension de reversions, à aucune succession sans testament, pour les impôts les pacsés font une déclaration commune seulement au bout de trois ans.
Pour remédier à cela, l’État doit trancher et être honnête : soit il revoit le contenu du PACS pour préserver la survie matérielle du conjoint, soit il valide le mariage pour les homosexuel(le)s pour qu’ils ou elles aient les mêmes droits que les couples mariés. Le droit doit suivre les phénomènes de société.
Remercions au passage de grands écrivains, des danseurs, des comédiens, des artistes homosexuel(le)s qui nous ont laissé quelques belles œuvres : Marguerite Yourcenar, Colette, A. Noureev, Jean Marais, Charles Trenet, Jean Cocteau.
L’homosexualité a toujours existé, phénomène culturel dans certains pays : en Polynésie, avoir un homosexuel dans une famille porte bonheur ; en Grèce dans l’Antiquité, c’était un moyen d’accéder à une vie sociale enviée. Aujourd’hui en France, elle est devenue un fait réel de société dont il faut en tenir compte.
L’orientation sexuelle est un choix personnel, ce choix peut changer au cours d’une vie, et apprenez que certaines formes de sexualité humaine existent aussi chez les plantes. Respectons la liberté de chacun. Peu importe le jugement des hommes car limité. Seul Dieu peut juger nos actes et nos pensées. Comme chacun de nous est aussi seul(e) responsable de ses actes et des ses pensées. Chaque être humain est unique et irremplaçable et nous avons tous et toutes quelque chose de bien à faire sur cette terre, quelle que soit notre orientation sexuelle. Alors laissons les homosexuel(le)s vivre, laissons les s’aimer tout simplement.
Gabrielle Marie-Espoir,
Saint-Denis
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