
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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11 février 2005
(Page 10)
Personnels CEC de l’Éducation nationale : Agir ou être jetés !
La fin d’année approche à grand pas. Si nous ne bougeons pas, soyons sans illusion : notre sort sera scellé dans 10 mois. À la porte, nous serons !
Nous irons à notre tour rejoindre le cortège des chômeurs après avoir servi (pour un très grand nombre d’entre nous) la communauté éducative pendant plus de 7 ans et ce, à moindre frais pour l’administration.
Pendant 5, 6 ou 7 années, on aura été payé à coup de lance-pierres pour faire un boulot de titulaires.
Pendant 5, 6 ou 7 ans, on aura eu le droit de vivre dans l’angoisse de la reconduction de nos contrats à chaque fin d’année.
Pendant 5, 6 ou 7 ans, on aura eu pour seul droit de ne pas la “ramener” de ne pas “l’ouvrir”, bref d’accepter tout et n’importe quoi de crainte que notre contrat ne soit pas reconduit.
Pour nous tous, l’heure de vérité sonne, nous sommes à la croisée des chemins : soit on se résigne et on attend qu’on nous jette comme des kleenex ou soit on lutte pour essayer de faire changer le cours des choses et c’est encore possible pour peu que nous soyons déterminés et combatifs !
La ministre Girardin sera à La Réunion le vendredi 18 février 2005, nous avons encore tous en mémoire sa fameuse déclaration : "aucun précaire ne doit être laissé sur le bord du chemin". Eh bien, vendredi 18 février, nous irons à sa rencontre pour lui rappeler ses propos et exiger des actes concrets, comme la mise en place d’un moratoire interdisant les fins de contrats dans l’attente de la mise en place d’un plan de pérennisation de nos emplois et activités.
La balle est maintenant dans le camp de chacune et de chacun d’entre nous. Notre avenir est entre nos mains et il sera ce que nous en ferons.
Notre section CEC du SGPEN-CGTR a déposé un préavis de grève pour la journée de vendredi 18 février (visite de Girardin). C’est une première dans notre académie. Jamais les CEC n’ont encore fait grève sur leur revendication, c’est le moment de relever la tête et de montrer que nous existons ; que nous voulons garder notre emploi.
Alors collègues CEC, toutes et tous en grève le vendredi 18 février 2005. Par cette grève, montrons à l’administration que les services ne peuvent fonctionner normalement sans notre présence.
Pour organiser la mobilisation du 18 février 2005, toutes et tous à la réunion préparatoire qui aura lieu mercredi 16 février à 14 heures 30 au collège Célimène Gaudieux - Saline les Hauts - dans l’après-midi.
Pour la section CEC
La délégué CEC du SGPEN-CGTR
Catherine Couteyen Carpaye
Journée de solidarité au Parc nautique du Colosse
Ce dimanche 13 février, des artistes se produiront sur le site du Colosse, pour une journée de solidarité en faveur des victimes du raz-de-marée.
À partir de 11 heures, le programme débutera par un moment de prières, de recueillement pour les victimes et sera suivi d’allocutions d’élus et de responsables d’associations .
Aux alentours de midi, un service de repas sera proposé à la vente et ce, au profit des victimes. Ces repas ont été offerts par des restaurateurs et boulangers de Saint-André, ainsi que par les Associations comoriennes de la commune et de Saint-Denis, qui proposeront des plats typiques de leurs îles .
Une collecte de dons s’effectuera tout au long de la journée, auprès des personnes présentes sur les lieux.
Ces dons seront remis à une représentante de la Croix-Rouge, qui bénéficiera d’un stand sur le site.
Des roses de “la Saint-Valentin”, offertes par Mme Lucilly de L’AMAFAR et des fleuristes seront vendues pour cette cause.
Des artistes, danseurs, musiciens, chanteurs, comédiens ont accepté d’être à l’affiche de cette manifestation de solidarité et ce, à titre bénévole.
Nous tenons d’ores et déjà à témoigner notre reconnaissance pour leur future participation, à : Oxid, Laurence Beaumarchais, Joël Manglou, Françoise Guimbert, Alain Govindin, Robin, 974 Lyrics, les Associations Kalamandram et Kalaiyarasi pour un spectacle de danses indiennes, danses traditionnelles comoriennes, Benjamin Hoareau alias “Fabrice le clown”...
Nous lançons donc un appel à la mobilisation, en soutien à cette action de solidarité, visant à secourir nos frères et sœurs dans la misère.
Nous vous attendons ce dimanche pour venir partager un moment d’Humanité. Il nous reste à espérer, en cette période cyclonique, que la météo sera clémente ...
Association Imagine la Paix
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire
Bien que tous les observateurs et les acteurs du monde politique et médiatique aient les yeux rivés sur 2007 (l’étripage est commencé depuis des lustres), il faut se décider à voter pour le référendum en vue pour le premier semestre de 2005. On peut songer que M. Raffarin (pourtant, c’est un lion ascendant lion), au plus mal dans les sondages, sera maintenu à Matignon jusqu’au dit référendum.
Le président de la République est un vieux renard doublé d’un liquidateur politique. Il a déjà liquidé ce pauvre Chaban, puis Raymond Barre et enfin Balladur et Jospin, sans compter que la tête de Sarkozy est sur le billot et que Juppé, après son année de “purgatoire”, sera en embuscade pour 2007, c’est à dire en temps voulu.
Le président a indiqué que l’Europe est une cause fondamentale et qu’il s’impliquerait personnellement dans la bataille. Quant à nous, RUP (Régions ultra-périphériques) qui dépendons des fonds structurels de l’Europe, il me semble qu’on ne peut voter que “oui” à la ratification du Traité d’Amsterdam dans lequel il apparaît que nous sommes protégés. Jusqu’à quand ? Telle est la question, comme l’a si bien indiqué, M. le président de Région, député européen, à cause, précisément, de tous ces pays de l’ex bloc soviétique qui frappent à la porte de Bruxelles pour les subventions. Nous avons terriblement besoin de ce pactole !
La France doit-elle se plier au “diktat” de Bruxelles concernant les déficits publics ? Que nenni, il n’est pas question, je l’espère, de céder aux apparatchiks strasbourgeois.
D’un côté le “oui”, pratiquement l’ensemble de la classe politique et des décideurs de la société civile UMP, PS avec Fabius qui a avalé son fameux parapluie, et avec un “oui mais” de l’UDF de Bayrou.
Souvenons-nous, à cet égard, que c’est le “oui mais” de Giscard d’Estaing qui avait fait gagner le “non” au dernier référendum du Général, en 1970, lequel Général voulait “la peau” de Gaston Monverville, président du Sénat d’alors.
Dans la fournaise, il y a aussi le monde économique. Davos a montré la puissance du MEDEF, et les 35 heures sont mal barrées.
Voilà t-il pas que notre “chichi” national, s’agissant des relations avec le tiers-monde et des PMA, est revenu comme par enchantement sur le terrain social ; il nous propose, éberlués que nous sommes, une taxe sur les échanges financiers au niveau de l’Europe, ce qui ne fera pas revenir les capitaux vers des cieux fiscalement plus sereins ou alors, il faut amnistier ce qui serait rapatrié, chez nous d’abord, en Europe ensuite.
Enfin, il y a “le village gaulois”, les irréductibles du “non” à l’Europe. Citons pèle-mêle, de Villiers, le PCF et sa courroie de transmission, la CGT (action purement métropolitaine) et les souverainistes de tout acabit, dans les deux assemblées.
En fait si le référendum a lieu, il devra le réaliser avant les vacances d’été, la seule chose qui passionne les Français. De même, si le vote est positif, il conviendra de surveiller la participation. En cas de faiblesse de cette dernière, le référendum et son initiateur perdraient toute crédibilité.
Que les moins mauvais l’emportent !
Cassandre
Préservation de la biodiversité : à quand le passage de la parole aux actes ?
La conférence internationale intitulée “Biodiversité : sciences et gouvernance”, organisée récemment à Paris, s’est achevée sur un constat malheureusement connu : les signaux sont au rouge concernant la dégradation de la biodiversité et appellent une réactivité immédiate.
Le président Jacques Chirac a d’ailleurs souligné que "ce qui est en cause, c’est la capacité de nos sociétés à intégrer dans les comportements et les choix individuels ou collectifs leurs conséquences écologiques et la responsabilité à l’égard des générations futures".
Un principe que la France doit reprendre mais que le projet de loi “Développement des territoires ruraux” risque de mettre à mal, si des dispositions prises par les sénateurs la semaine dernière, et portant gravement atteinte à la préservation de la biodiversité, sont définitivement adoptées le jeudi 3 février en Commission mixte paritaire*.
La LPO, FNE et le WWF dénoncent fermement ces dispositions et déplorent que les parlementaires n’aient pas encore intégré les conséquences écologiques de leurs choix !
La LPO, FNE et le WWF appellent donc les parlementaires, membres de la Commission mixte paritaire à un sursaut. L’engagement de "stopper" l’érosion de la biodiversité ne sera pas respecté par des discours mais par des actes.
La conférence qui s’est tenue à Paris constitue une avancée. Mais elle doit l’être aussi pour la biodiversité française. Les parlementaires doivent instamment en être les acteurs et enfin agir rapidement en ce sens. Il y a urgence ! Le décalage entre le discours du président et les décisions de la majorité parlementaire engendre maintenant incompréhension et déception. Il n’est pas durable !
La FNE (Fédération française des associations de protection de la nature et de l’environnement), la LPO (Ligue de protection des oiseaux) et WWF (World Wild Fund)
Transmis par la Société réunionnaise de protection de l’environnement (SREPEN)
[email protected]
(*) Commission qui statue en cas de différends législatifs entre l’Assemblée nationale et le Sénat.
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