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11 octobre 2005
Embaucher : un comportement à risque
Parler de création d’emplois est à la mode depuis des décennies, aujourd’hui plus que jamais. Le gros problème est que les politiques en parlent beaucoup et décident de mesures en tous genres mais que ce ne sont pas ceux qui prennent le risque d’embaucher. Un risque inconsidéré quand on réfléchit un peu en prenant la peine de se mettre un instant à la place d’un employeur.
Les politiques raisonnent et décident avec, comme seul horizon, l’échéance électorale suivante. Pire, ils se réservent le "droit" exorbitant de revenir chaque année sur leurs décisions à l’occasion du vote de la loi de finances. Les récentes annonces relatives au plafonnement de la défiscalisation ou à la remise en cause de la TVA remboursée sont de nature à inquiéter sérieusement les employeurs. Du coup, quelles que soient la qualité et la pertinence des mesures d’incitation décidées, cela ne marche pas. Pourquoi ? Tout simplement parce que les employeurs, eux, raisonnent sur un délai beaucoup plus long. Embaucher un salarié en CDI, c’est pour plusieurs dizaines d’années : nos politiques l’oublient vite et se défaussent trop facilement sur les employeurs.
Les employeurs ont absolument besoin de savoir à quelle "sauce" ils vont être mangés au moins dans les 10-15 ans qui viennent. Alors, on peut leur promettre monts et merveilles sur des aides, des exonérations, des formules de contrats diverses et variées : tout cela ne sert à rien si c’est remis en cause dès l’année suivante. Ou si, dans moins de deux ans, tout est détricoté par une alternance politique. Le fameux "contrat nouvelle embauche" est peut-être tentant, mais si dans deux ans on le remet en cause en vous obligeant à le transformer en CDI vous vous serez fait avoir... Conséquence logique, les employeurs étant tout sauf idiots, ils ne font absolument pas confiance à des mesures politiques fragiles et révocables. Pas fous, ils n’embauchent que si leur marché se développe et les incitations politiques n’ont qu’un effet d’aubaine, pas plus.
C’est si vrai qu’il y a eu beaucoup plus de créations d’emploi pendant les "années Jospin" que depuis les trois dernières années. Or, la réglementation du travail était alors bien plus exigeante pour les employeurs, qu’actuellement. La croissance et le développement du marché ont été bien plus motivants pour les employeurs que des promesses pouvant être remises en cause année après année.
L’embauche reste un comportement à haut risque pour un employeur. Tant que les politiques ne mettront pas en place des dispositifs en "béton", garantis sur le long terme, quelles que soient la conjoncture et les idéologies au pouvoir, le problème de l’emploi restera sans solution. Changer la "règle du jeu de l’emploi" tous les ans est inadmissible vis-à-vis d’acteurs économiques qui ont déjà assez à faire pour gérer tous les autres risques de l’entreprise.
Charles Durand
Le Brûlé - Saint-Denis.
Réponse aux "militantes sans noms"
Une lettre anonyme est toujours pleine de fiel, de sous-entendus malveillants, de menaces et il est facile au "corbeau" qui l’écrit de s’affubler d’un nom des plus vagues : un citoyen, un habitant de..., dans le texte qui a été publié il s’agit de "militantes".
Une lettre anonyme c’est moche, c’est lâche et on devrait la déchirer dès qu’on la reçoit mais là, elle s’étale dans le journal et nous dont les noms suivent allons y répondre.
Il est reproché à Huguette Bello, présidente de l’UFR de ne pas mettre ses actes en rapport avec ses propos au sujet de la parité. La parité, parlons-en, il a fallu une loi en 2000 pour que les femmes soient représentées en nombre égal avec les hommes sur les listes des municipales et des régionales. Pour les cantonales, pas de proportionnelle, un seul nom sur l’affiche...
Dans notre société, les femmes ont presque toujours les tâches ménagères à assumer en plus de leur profession si elles en ont une, ce sont elles qui mettent les enfants au monde et accompagnent leurs premières années. Dans ces conditions, il est extrêmement difficile de s’engager en politique si l’on a des enfants en bas âge ou alors il faut attendre la retraite qui apporte une plus grande disponibilité. À ces problèmes incontournables, s’ajoute le poids des traditions, les femmes sont en arrière plan et à l’UFR nous avons à cœur de permettre aux femmes de s’affirmer et de prendre confiance dans leur valeur.
Il est dur de changer en quelques années des siècles de soumission et d’effacement.
Enfin, d’après le "corbeau", les militantes qui soutiennent Huguette dans son combat permanent seraient des bénies oui-oui.
Nous qui signons cette lettre et toutes celles qui sont nos compagnes de lutte nous sentons insultées par cette appellation. Nous réaffirmons que pour nous, Huguette, est une militante authentique depuis des années, une militante de terrain et pas une militante de salon ou de circonstance.
L’UFR, la plus ancienne organisation de femmes à la Réunion résiste depuis sa création aux attaques les plus perfides car les militantes sincères dérangent.
Nous adhérons à l’UFR par conviction profonde, nous nous exprimons librement et les causes que nous avons défendues ont fait progresser la dignité des femmes : viol considéré comme crime, harcèlement sexuel, violences faites aux femmes, parité.
S’il existe vraiment des "militantes" mécontentes, qu’elles se manifestent à visage découvert pour qu’ensemble nous discutions et éclaircissions les zones d’ombre.
Mais qui est le "corbeau" qui croasse et calomnie ?
La hargne n’est pas constructive mais a-t-il envie de construire ?
Des militantes UFR : Elzy Zuyderzée, Marie-Annick Gonthier, Marie-Hélène Berne
Portez les fardeaux les uns des autres (gal.6)
Ces jours derniers, soudain, par des images fulgurantes et juste le temps d’une tornade médiatique, nous avons appris que certains ont découvert qu’à La Réunion, il y a encore comme un je ne sais quoi d’une barbarie coutumière. Un tourment de plus à assumer par les "natives", (si vous me permettez l’emploi de ce terme anglais).
La rumeur est trop facile qui nous enveloppera des oripeaux de la sauvagerie. Réagissons !
Quand donc au sortir de nos scolarités serons-nous un peu plus éclairés et évolués sur la voie de la citoyenneté : Cette distinction qui classe tout de suite un individu ayant reçu une vraie formation républicaine et humaine ?
C’est dans le domaine de l’éducation quotidienne et surtout de sa culture que les nuances apparaissent... Sur cette hypothèse, avec un peu de chance, les enseignants, les ethnologues et sociologues, les philosophes pourraient nous offrir des orientations.
Bien au-delà, et loin de vous accuser sommairement, car, Zarathoustra, dit-on, enseignait déjà qu’il arrive qu’en voulant le bien on fasse le mal ; autant d’autres et non des moindres : "Je fais le mal que je hais " ! Alors ?
Quoi qu’il en soit, comme par des implications en chaîne, espérons que l’autorité liée de nos fonctionnaires intéressés et de nos élus n’en reçoive pas un effet boomerang...!
Incapable de sonder les cœurs et les reins, selon une expression bien connue, je ne me hasarderai donc pas jusqu’à dire que nous avons été abandonnés à notre triste sort, indécrottables que nous serions ! J’estime déjà mes oreilles coupables, mais je me console par l’idée démocratique qui progresse.
Derrière les chiens appâtés gardons-nous donc de nous gargariser de nos mauvaises mœurs des bas-fonds ; certains pour en extraire l’horreur, d’autres par dérision. Ensemble nous avons bien mieux à faire dans les promesses d’un métissage "arc-en-ciel " bien consacré en notre intérieur profond...
Pour résumer, autorisez-moi de nous séparer sur cette méditation que je viens de lire par hasard : "...Lorsqu’en mon frère je perçois quelque chose d’incorrigible, par suite de difficultés ou d’infirmités physiques ou morales, pourquoi ne pas l’en consoler de tout cœur... Serait-ce qu’elle me manque cette charité qui supporte tout, qui est patiente pour soutenir, indulgente pour aimer ?... Celui qui au contraire se montre agressif envers son frère en difficulté, celui qui tend un piège à sa faiblesse, quelle qu’elle soit, se soumet manifestement à la loi du diable* et l’accomplit. Soyons donc mutuellement compatissants et pleins d’amour fraternel, supportons les faiblesses et poursuivons les vices. La charité : c’est le principe et la fin qui doivent diriger toutes choses. Isaac de l’Étoile.
Joseph Mondon (Les Avirons).
* souligné ne figurant pas dans la citation. = "jeter de côté et d’autre", d’où : diviser, accuser, calomnier " etc.
Sa i vé dir légalité ek la liberté
"Zis in ti mo po di Eiffel lartik "Moalon lékritir pou kaz la lang" si kolok internasional lété gadyanm. Souvan défoi i koz kréol, solman i ékri pa. Lo kolok la lété zistoman po sobat si la manièr ékri la lang té i anserv plito po kozé. Moin la pa ékout tout lo kolok, mé lo zour moin la parti, bann domoun la kozé an fransé... Parlofèt, kan moin la lir lartik “Témoignaz” tout an kréol, moin la trouvé lété vréman in bon lidé : i sanz inpé ! Koz an fransé, ékri an kréol, ousinonsa ékri an fransé, koz an kréol, sa i vé dir légalité ek la liberté. Solman eskiz mon fason ékri, sirman lé pa touzour korek, mé moin la konpri dan so kolok la i fo fé, aprésa na oir po avansé touzour plis touzour mié.
Brigitte Croisier
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