
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
12 février 2005
(Page 10)
“Papa mobile” : "pitié, Seigneur, car nous avons péché"
Quel spectacle persiste à nous offrir la Cour papale, exhibant le vénérable vieillard, tout pantelant ! C’était jusqu’ici à la fenêtre de ses appartements.
Ça s’est poursuivi en sa chambre d’hôpital. Et voilà que, pour le ramener chez lui, sur les quatre kilomètres du parcours, on croit bon de le propulser sur son pousse-pousse robotisé (tout un symbole pour qui est en voie de robotisation !)
Sans être trop méchant, dans le contexte d’un mardi gras, le rapprochement avec le spectacle d’un carnaval est quasiment inévitable...
Cependant pour moi, c’est plutôt la supplication proposée pour l’entrée en carême qui me vient à l’esprit et au cœur : "Pitié, Seigneur, car nous avons péché !"
Et le péché, ne serait-ce pas ici, dans cette façon justement de cultiver la pitié ?
Ceux qui, autour du Pape, au plus haut niveau, utilisent de tels procédés, se rendent-ils compte que la coupe est pleine et qu’ils sont en train de ridiculiser l’Église ? J’appelle ça : utiliser les “restes” du Pape, Jean-Paul II, comme l’on se servirait de “reliqu”...
Mais en fin de compte, quel “profit” pense-t-on en tirer pour l’image de notre Église, en ce moment précis de ce 21ème siècle où se vivent tant de drames et se posent tant de questions ? Là où il faudrait une tête pensante, et des forces physiques et morales capables de rejoindre les peuples sur le terrain de leur combat... l’Église n’a même plus de tête !
D’ailleurs, il semble que l’exemple venant de si haut, nos Seigneurs n’ont guère de scrupules pour se croire irremplaçables. Ainsi, Son Éminence Mgr. Lustiger, ci-devant cardinal archevêque de Paris, en prend à ses aises : à 78 ans, il occupe encore son trône, alors qu’à 75 ans, il aurait dû démissionner ...
Qui a dit que, en ce monde, "Ceux qui ont le pouvoir le font sentir (et veulent indûment le garder ?) ... il n’en sera pas ainsi parmi vous !"
Qui a pu dire ça ? Mais c’est un certain Jésus, je crois !
René Payet,
prêtre à Saint-Pierre
Ligne de conduite
Nous nous démarquons assez fortement des associations dites de “défense ou de protection de la nature”. En effet, notre démarche s’inscrit beaucoup plus dans une vision globale qui, il faut bien le dire, échappe à la plupart des autres associations. Agir “local” fait trop souvent oublier qu’il faut avant tout penser “global”.
Nous maintenons, bien entendu, des actions ponctuelles de démonstration, mais concentrons nos efforts sur cette fameuse réflexion globale qui ne prend pas en compte les intérêts particuliers, corporatistes ou nationaux. La seule façon pour nous de fixer une ligne de conduite claire et efficace, est de raisonner en tant que représentant de l’une des espèces vivantes de la planète : l’espèce humaine. Cette espèce à laquelle nous appartenons, peut s’épanouir ou au contraire s’étioler, dégénérer et disparaître. La défense de la nature ne devient alors qu’un corollaire de la défense de l’intégrité de l’espèce humaine qui ne peut s’épanouir et donc progresser que dans le cadre d’un respect absolu des grands équilibres de la vie sur Terre. Le respect de ces grands équilibres implique bien évidemment une “nature” ou plus précisément un “biotope” parfaitement équilibré. En un mot, si nous défendons avec autant d’énergie la biodiversité, c’est que sa richesse conditionne à 100% la richesse et l’épanouissement de l’espèce humaine. L’Homme transforme mais ne crée rien. Si son environnement s’appauvrit, sa capacité d’expression et donc d’épanouissement, diminue d’autant. Enfin, il faut insister sur le fait que, très rapidement, l’Homme ne pourra plus s’adapter à son environnement si celui-ci se dégrade trop vite. Or l’Homme est le seul être vivant de la planète à avoir la capacité de rendre son environnement “invivable”.
François Maugis,
Saint-Benoît
Chirac n’est pas De Gaulle :
Il y a une certaine usurpation de la démocratie
L’élection de Jacques Chirac en 2002 contre le Chantre de l’antisémitisme est aujourd’hui le seul point de convergence d’une Histoire, d’une tradition, d’une volonté politique, avec une série de conséquences circonstancielles, un rapport de forces mais aussi la personnalité d’un homme qui ne ressemble en rien au Général de Gaulle.
Même pour ceux qui pourraient réécrire l’Histoire, il serait difficile de soutenir une comparaison avec l’homme de Colombay-les-deux-Églises dans une perspective historique, ni même en essayant de retracer l’évolution dont nous connaissons l’aboutissement.
L’élection de Jacques Chirac n’était donc pas une élection comme les précédentes mais une réaction contre le Front national et pour défendre les valeurs de la France fondées sur le respect de la dignité humaine, la liberté, la démocratie, la non-discrimination et l’égalité entre les hommes et les femmes. Ainsi, le peuple était persuadé de faire le bon choix, assuré que, uni dans la diversité, l’élection de Jacques Chirac offrirait de meilleures chances à la France et aux Français d’un point de vue démocratique... Et pourtant, c’est ici que les choses changent car la démocratie reconnaît les droits et les libertés que le gouvernement nommé par Jacques Chirac remet en cause aujourd’hui.
On peut légitimement parler d’usurpation de la démocratie avec bon nombre d’éléments de frustration, de mécontentement, et par ailleurs, se poser donc le problème de la souveraineté et du pouvoir de l’État.
Qui a dit que "les gouvernements changent, des citoyens meurent, d’autres naissent, l’État demeure" ? Très concrètement, le pouvoir de l’État s’exerce à travers une organisation. L’État est, de ce point de vue, une collectivité organisée. Cependant, les formes de cette organisation peuvent varier, d’autant qu’elles reposent toujours sur une distinction des gouvernants et des gouvernés. Le problème, c’est que l’on a le sentiment que les gouvernants qui obéissent aux orientations de Jacques Chirac, ignorent la volonté des gouvernés qui ne n’oublions pas, l’ont d’ailleurs élu.
Et sous prétexte que lui seul, en tant que chef de l’État, possède la souveraineté, il consent à l’auto-élimination de la volonté populaire y compris lorsqu’elle s’exprime dans les urnes (cf. Régionales 2004). Cette usurpation de la démocratie montre malheureusement que les citoyens que nous sommes dépendent du bon vouloir de Jacques Chirac. On en vient là au pouvoir de l’État non subordonné. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit ici de l’aspect interne de la souveraineté, tourné vers la communauté. C’est ce qui fait que Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre, peut au nom de l’État, faire en sorte que sa volonté prédomine sur celles des gouvernés que nous sommes.
Avec le soutien de Jacques Chirac, le Premier ministre forge les lois, il dicte sa volonté et pose librement les règles au grand dam de nous tous ! Oui, il y a nettement usurpation de la démocratie dans cette façon de gouverner. C’est pourquoi Monsieur Raffarin persiste et signe et reste droit dans ses bottes ! Il est par conséquent nécessaire de nous réveiller, de dénoncer une attitude irresponsable, ainsi que l’arrogance et la suffisance de ce gouvernement et de tous ceux qui le soutiennent avant qu’il n’arrive au niveau zéro de la politique. À qui faudrait-il demander pardon par avance pour le dire ?
Auprès de qui faudrait-il s’excuser pour dire à Madame Girardin que ça suffit ? Il est à espérer que les Réunionnais n’ont pas oublié ses déclarations insultantes et ses promesses de circonstances. Dans ce cas, quel accueil réserver à cette haute personnalité qui ne manie que l’insulte à notre égard et nous prend pour des moins que rien avec la caution des élus locaux de l’U.M.P.? Quel accueil ? Salariés du privé, du public, retraités, chômeurs, précaires, handicapés : faut-il espérer ?
Tous ensemble, la lutte ne peut qu’y gagner, vous aussi ! À bon entendeur...
Samuel Mouen
“L’odyssée de l’espèce” : une réussite
Depuis quatre milliards d’années, la vie se développe sur Terre. Elle a conquis les continents. Cela fait quatre cents millions d’années que les dinosaures ont disparu.
Depuis maintenant soixante millions d’années, les mammifères, qui sont la forme de vie la plus élaborée, se sont multipliés. Parmi eux, plusieurs espèces de primates s’épanouissent dans les grandes forêts d’Afrique.
L’autre soir, en regardant sur Télé Réunion “L’odyssée de l’espèce”, le film de Jacques Malaterre, c’est avec modestie que nous avons vu s’ouvrir devant nous le grand livre de nos origines. Les auteurs de cette fabuleuse histoire nous ont conviés à remonter le temps pour nous permettre d’assister à notre naissance voilà huit millions d’années.
Qui est le plus lointain ancêtre de l’être humain ? Depuis près de deux siècles, cette question fait l’objet d’une quête de tous les chercheurs, d’Asie en Afrique, de Lucy à Toumaï, en passant par Orrorin, l’un des tout premiers pré-humains. Les paléontologues n’en finissent pas d’écrire le roman de nos origines et d’essayer de remonter le fil du temps.
Le grand singe devient bipède, un nouveau moyen de se déplacer est né, maintenant il n’est plus un singe, il s’appelle Orrorin. Voilà le début de notre Histoire.
Notre premier gène est africain, le singe a cessé de marcher à quatre pattes pour s’élever et devenir pré-humain. C’est sur cette merveilleuse terre africaine que nous trouvons notre première racine, cela fait de l’Afrique notre mère à tous.
Pourquoi le singe s’est-il mis debout ? Les paléontologues ont esquissé un début de réponse et maintenant nous en savons un peu plus. De tout temps, c’est l’instinct de survie qui régit la vie sur Terre. Les grands singes se sont certainement retrouvés dans une position bien inconfortable lorsque la sécheresse s’est abattue sur le continent africain, entraînant ainsi la grande déforestation qui a transformé l’Afrique en une vaste savane.
Le grand singe mesure alors moins d’un mètre cinquante et, à quatre pattes dans les hautes herbes de la savane, il ne sait plus où il va, il est obligé de se dresser sur ses deux pattes arrière. Tout commence par un manque d’eau. Gageons que cette histoire nous fera comprendre l’intérêt que nous avons à protéger cette merveilleuse ressource naturelle.
Assurément, “l’Odyssée de l’espèce” est vraiment une réussite. Ce film documentaire commence par des images de synthèse pour se poursuivre avec des acteurs magnifiquement maquillés, ce qui a fait dire au découvreur de Lucy : "je l’avais devinée, maintenant je la vois".
Ph. T.
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