
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
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12 juillet 2005
(page 10)
Ah ! ces musulmans !!!
L’islam et avec lui la communauté musulmane sont une nouvelle fois montrés du doigt, sinon mis en avant avec cette vague d’attentats en Angleterre.
Il est très vrai que la nature humaine, par excellence, qu’elle soit musulmane, juive ou chrétienne n’est pas un ange. Loin de là. Est-il même nécessaire de citer pour preuves toutes les atrocités dont nous sommes capables : viols, tueries, tortures, barbaries, à l’échelle planétaire.
Il est très facile, cela coule même de source, n’est-ce pas ! de dire que les auteurs de ces horreurs sont des "islamistes" d’Al-Quaida ou autre groupe, mais forcément musulman !
Dans Sa grandeur ou Sa mansuétude, selon votre choix, Dieu nous a pourvu d’un cerveau capable d’intelligence. Alors prenons le temps de nous arrêter, de réfléchir et d’analyser avant d’incriminer...
L’Amérique, dans toute sa splendeur décadente, n’a jamais cherché à prendre Ben Laden comme auteur des attentats du 11 septembre. Pourquoi ? (lire Éric Laurent - "La face cachée du 11 septembre"). Il y aurait à dire encore beaucoup de "pourquoi" et de "parce que" mais cela ne serait point politiquement correct et il est tellement plus facile, en tout cas, certainement plus percutant de dire, d’écrire, d’accuser, d’étaler que "ces attentats sont forcément l’œuvre de musulmans".
Je suis musulmane et si ce sont mes coreligionnaires qui ont commis cette horreur, au nom de la justice, qu’ils soient traqués et châtiés, comme ils le méritent.
Mais je suis aussi musulmane et je m’insurge avec la plus grande véhémence et la plus grande fermeté pour dire, de par notre intelligence, gardons notre esprit critique.
Et comme écrit M. Roland Jacquard, expert en terrorisme : "En ce qui concerne les auteurs de ces attentats, restons très prudents et ne nous avançons pas prématurément, car il est très facile à quiconque de revendiquer...".
On peut se poser la question comme tout bon enquêteur : "À qui profite le crime ?"...
Mairhoune Sidambarom
Condamner absolument...
et faire exactement le contraire de ce qu’ils veulent
La nouvelle des attaques sur Londres est un nouveau choc. Notre condamnation, cette fois encore, est absolue. Les auteurs de ces attentats sont des assassins dont on ne peut ni accepter ni entendre les probables justifications au nom d’une idéologie, d’une religion ou d’une cause politique. D’une voix forte et audible, nous devons exprimer notre condamnation et notre engagement à lutter contre ces actes odieux par la prévention, l’éducation et l’application juste et non discriminatoire des mesures de sécurité nécessaires.
Au lendemain des réjouissances quant au choix de Londres pour les Jeux olympiques de 2012, ces attentats prennent un caractère d’autant plus odieux. Il serait naïf de penser qu’il s’agit d’un hasard, comme d’ailleurs les attentats de Madrid, perpétrés quelques jours avant les élections, ne furent pas une coïncidence. À l’heure de la joie du succès qui unit et rassemble les Londoniens, le but est d’entretenir la peur, de produire de la suspicion et de créer des fractures entre les citoyens de la société britannique en particulier et de l’Europe en général. Le but est de briser la confiance, d’opposer des camps et d’empêcher que nous réussissions le pari de vivre ensemble dans des sociétés européennes libres et plurielles.
Aux auteurs d’attentats terroristes au premier chef, mais également à tous les partisans de l’idéologie de la peur, à tous ceux qui exploiteront ces actes pour propager des idées racistes, la xénophobie, la judéophobie, la christianophobie, l’islamophobie ou toute autre forme de stigmatisation et de rejet ; à tous sans exception, il faut que nous soyons capables de répondre ensemble. Après avoir condamné ces attaques, il faut que sur le terrain nous fassions exactement le contraire de ce qu’ils veulent : nous devons promouvoir l’éducation, la connaissance mutuelle, le "vivre ensemble" établi sur des valeurs communes. Il faut que nous prouvions que si nous sommes réunis contre la terreur et la violence, nous savons aussi l’être pour des principes universels communs, pour le respect de la vie et de la diversité, pour la démocratie, pour la liberté, pour la justice.
Quand ils veulent répandre le doute et la suspicion, nous devons nous engager ensemble à construire des espaces de respect mutuel et de confiance. C’est notre responsabilité de citoyens fermement décidés à lutter contre les horreurs dont sont capables les auteurs de ces attentats, afin de défendre les valeurs et l’avenir de notre société commune. Il nous faut faire intellectuellement et socialement exactement le contraire de ce que les auteurs de ces attentats aimeraient nous amener à faire émotivement. Quand la terreur pourrait nous paralyser et nous fermer, il est urgent que notre conscience critique prenne la mesure des enjeux et nous permette d’agir ensemble et de nous ouvrir.
Présence musulmane
Qu’as-tu fait de ton frère ?
Familier des différents "alon kozé" ouverts par les antennes de nos radios libres, j’assiste avec peine à la prolifération de tous ceux-là qui ont à reprocher aux institutions, qui se doivent à l’action sociale, du devoir d’aide. Tous les jours, ils sont nombreux à crier leurs incompréhensions des injustices qu’ils subissent et qui les couvrent de honte... Le déshonneur, le ridicule qu’ils perçoivent comme autant de coups de chabouk qui strient leur honneur et leur fierté créole. Ces ratés des services publics alimentent les animosités, discréditent leurs auteurs, souvent des arrivistes sans cœur, qui veulent de leurs allocataires des attitudes serviles et qui rêvent de les transformer en des sujets affables et prompts aux remerciements... À développer ces attitudes, ils ne récoltent que des agressivités... Les bureaux sont aujourd’hui des lieux où la violence est insidieusement présente...
Le devoir de sollicitude que commande notre société fondée sur les philosophies des lumières et notre morale judéo-chrétienne, au lieu de mobiliser les pauvres pour les aider à prendre résolument les chemins de la citoyenneté, de cette réciprocité restaurante du statut d’acteur, au contraire nous leur signifions avec mépris leurs enchaînements à leurs conditions d’ici et de maintenant. Les nécessiteux ne changeront pas...
I fé pa in soval de kourse ek in bourik. Le poids du discrédit sur les pauvres est incommensurable et donne la mesure des moyens que nous aurons à employer pour l’enlever.
L’ambition est permanente, faire du social est une priorité, travailler sur autrui devient une palette de métiers. Ils concourent tous à construire la filière des sciences sociales. Ils ont aujourd’hui leur Institut régional du travail social... Nos multiples décideurs qu’ils soient d’Europe, d’État, du Département, de la Région ou de la Commune, tous multiplient des procédures pour réduire les effets de ceux-là marqués par des ratés de la vie, des exclusions générées par ces compétitions des toujours plus qui encensent ceux qui gagnent mais ferment les yeux sur ceux qui perdent. Jusqu’à quand ?
Alex Maillot
Dire que nous avons une excellente Constitution... !
Malgré cela, de manières variées par les nombreux médias, la population découvre à bon droit et admet d’emblée qu’il y a nécessité de se préoccuper de l’insuffisance des effectifs de police et de gendarmerie.
Aujourd’hui, dans une société en "évolution" incontestablement "sandwichée" (ambitions//chômage) ; demain, qui sait, en ébullition ou en pleine mutation, les citoyens, déjà, ne se sentiraient pas protégés comme
il se devrait... Toute justification à produire ici resterait superflue tant les faits négatifs relevés chaque jour parlent d’eux-mêmes... Certes, ce serait une erreur de les passer sous silence ; mais une faute, peut-être, de les répéter par remplissage ou pilonnage...!.
Dans notre vécu quotidien, parfois quelque peu insularisé ici ou là, infantilisé, canalisé vers la consommation (c’est trop remarquable), l’on se croirait retranché pour la quintessence de la chicane dans je ne sais quelle société stratifiée qui s’amorce peu à peu (soliloques et paradoxes au siècle de la communication... une Tour de Babel...!)...
Aussi, dans les sillons des grandes avancées apportées par Sarda Garriga, même si l’on n’y trouve pas encore d’officiels "arbres à palabre",... essayer de semer au passage des graines de Démocratie ne peut que conforter notre République...
La France d’en-bas, (si bien dite), ressent le besoin d’encourager notre élite (pas la pseudo) à résister comme telle, comme des garde-fous, des phares dans une société qui ne demande au fond qu’à s’épanouir par l’information, la formation, la connaissance, le travail, la justice et la paix. Le tout enveloppé dans la transparence de l’honnêteté tout court qui vous maintient la tête haute et qui vous garantit l’honneur en cas d’erreur authentique...!
Aussi, - Estimant qu’aucune démocratie ne peut s’épanouir véritablement sans la disponibilité garantie des forces instituées et par des effectifs suffisants ; - Estimant que la nation doit en toutes circonstances se sentir en cohésion sous l’empire de ses propres lois préalablement débattues et promulguées, le principe de toute souveraineté résidant essentiellement en elle ; - Estimant enfin que la police et la gendarmerie de proximité, en nombre suffisant, auraient un rôle irremplaçable à jouer dans notre cohésion sociale, par la connaissance qu’elles ont/auraient des gens et du terrain ; En conclusion, m’exprimant en tant que citoyen solidaire de tous ceux qui partageraient ce point de vue, je sollicite des autorités compétentes d’approfondir, à partir des données actuelles de notre société, le préambule de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen du 26 août 1789 sous l’éclairage de ses articles 12 (premier membre de phrase), 13 et 16 pour en faire, si possible, une des priorités adaptées (par une ordonnance au besoin), afin de garantir plus efficacement le respect de l’intérêt général bien compris...
Mieux vaut tard que jamais, dit le proverbe !
Joseph Mondon,
Les Avirons
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