
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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12 novembre 2004
Les conditions pour favoriser l’accès des Réunionnais à l’emploi
Un lecteur, une lectrice, ou un groupe de lecteurs a fait paraître dans la presse un courrier signé "ZLB" et intitulé "Préférence régionale et le "non" du PCR". Ce texte met en cause très gravement l’intégrité du président du Conseil régional, Paul Vergès.
“ZLB” reproche au président de la Région d’aller "à l’encontre du bien-être des Réunionnais et de l’avenir des jeunes de l’île", "de ne rien faire" et de "laisser les choses comme elles sont", de "tourner le dos à tous les Réunionnais".
L’attaque est facile. Mais sur quoi repose-t-elle réellement ? Sur un sentiment "d’injustice", lequel est bien réel, tout à fait palpable et entièrement légitime. Ce sentiment d’injustice est ressenti par les Réunionnaises et les Réunionnais, notamment les plus formés, à qui, selon l’auteur du courrier, "on" donne "de l’espoir, pour finalement embaucher une personne de l’extérieur".
Premièrement : peut-être conviendrait-il de définir ce "on", pronom indéfini par excellence, qui met tout le monde dans le même sac. La manœuvre est courante : en ne définissant pas clairement les responsabilités de chacune et de chacun, en créant le doute et la confusion, l’objectif est bien de déplacer le débat et de masquer le problème.
Deuxièmement : dire que le président du Conseil régional, Paul Vergès, "ne fait rien" relève de la pure affabulation et d’un manque flagrant d’information. Quelques exemples montrant que la prise en compte de la question dite de "préférence régionale" ou de la "promotion du recrutement local" ne relève pas que du vœu pieux ou du slogan électoral :
le président du Conseil régional a évoqué, lors de la campagne pour les élections régionales, la nécessité d’implanter à La Réunion, un Institut régional d’administration (IRA) à La Réunion. L’idée est reprise dans les orientations de la mandature, en toutes lettres. "Compte tenu des retards accumulés et des besoins générés par la progression démographique, des milliers d’emplois seront créés dans les secteurs de la fonction publique durant les prochaines années. Si les règles de la mobilité et du mouvement national s’imposent, il convient de préparer les jeunes Réunionnais à concourir à ces postes. De surcroît, la décentralisation ouvre de nouvelles perspectives d’emplois dans la fonction publique territoriale, à condition que les moyens financiers suivent les compétences transférées. Dans cette perspective, il est proposé la création d’un Institut régional d’administration (IRA) à La Réunion".
Cette idée s’accompagne d’une autre prise de proposition : "il est proposé d’ouvrir un accès prioritaire aux jeunes issus de l’IUFM de La Réunion pour les postes d’enseignement du premier degré, lesquels exigent une forte imprégnation du milieu socioculturel local, selon des modalités à définir en concertation avec les organisations syndicales représentatives".
Le président de la Région Réunion, toujours dans les orientations de la mandature, demande à ce que l’État s’engage en faveur de la création d’un CHU (centre hospitalier universitaire). Il a également pour objectif de "former soit à La Réunion, soit par des conventions avec des établissements de Métropole, des Réunionnais" aux métiers d’infirmiers, de kinésithérapeutes, de manipulateurs radios, de cadres, d’aides soignants, de sages-femmes...
Troisièmement : il n’y a pas que des projets, il y a des réalisations. La Région vient de lancer l’élaboration du Plan régional de développement des formations, visant à mettre en adéquation les besoins du marché, présent et à venir, et les formations à mettre en place. Une seule illustration : ce qui a été élaboré, de manière partenariale, avec l’ANPE, la FRBTP, l’ARFOBAT (notamment) pour le chantier de la route des Tamarins, un dispositif permettant de préparer les Réunionnais à pourvoir aux emplois générés par ce chantier.
Quatrièmement : Le jour de la parution de ce courrier des lecteurs, un autre journal rendait publique la lettre que Paul Vergès a adressée à Madame le ministre de la Défense, demandant que les recrutements envisagés par ce ministère, au titre du personnel civil des Armées à La Réunion, soient faits localement : "Pour les recrutements envisagés en 2005, les profils recherchés (électromécanicien, frigoriste, menuisier, conducteur TC et PL, électricien, cuisinier) sont susceptibles d’être disponibles à La Réunion. C’est pourquoi je sollicite votre haute bienveillance pour que ces postes fassent prioritairement l’objet de recrutements locaux", écrit le Président de Région.
Conclusion : Non seulement Paul Vergès a entrepris des actions fortes en faveur du recrutement local dans le passé, mais il continue aujourd’hui, plus que jamais, dans cette voie. Pour toutes les catégories d’emplois. Ce procès fait au Président de Région est injustifié, c’est un élément qui n’apporte rien de concret au débat, qui n’apporte aucune solution réelle. Il y a tant à faire, notamment ici, par exemple, pour convaincre certaines et certains de donner un accès prioritaire aux jeunes étudiants de l’IUFM aux postes d’enseignements.
Mais ce qui est certain, c’est qu’il faut aborder ces données avec un esprit de responsabilité et ne pas faire de la démagogie ni jouer aux apprentis sorciers.
Soucieux de la cohésion sociale de notre société, Paul Vergès crée concrètement les conditions pour favoriser l’accès des Réunionnais à l’emploi, mais il ne stigmatise par telle ou telle catégorie de la population. C’est la différence entre un politique responsable et un courageux lecteur anonyme.
Yvon Virapin
13ème vice-président du Conseil régional,
délégué au Développement Local
Chronique d’un gâchis annoncé !
Patatras, cela n’a guère tardé, notre île connaît sa première affaire de voile islamique avec pour conséquences une proviseure mise au banc des accusés, nos frères musulmans agressés, une communauté scolaire en ébullition, une députée de la République dénigrée et une société déboussolée. Comment en est-on arrivé là et que nous réserve l’avenir ?
On savait dès le départ que l’application à La Réunion de cette loi sensée guérir la société métropolitaine de ses fantasmes était tout simplement aberrante. On le savait pertinemment mais on l’a décidé ainsi malgré les protestations unanimes et les craintes exprimées par la majorité des responsables politiques, associatifs et confessionnels locaux. On nous a bien sûr rassurés sur le fait que cette application serait intelligente et qu’elle tiendrait compte de l’Histoire et des particularités sociologiques.
Mais voilà, on a fait mine d’ignorer d’une part, qu’une loi doit être appliquée par les hommes qui en sont chargés et que d’autre part, nombreux étaient ceux prêts à la brandir pour en découdre. Il n’y a qu’à voir la teneur et le niveau de l’actuelle campagne anti Bello par presse interposée pour s’en convaincre.
Ces attaques contre une représentante du peuple sont aussi des attaques contre notre population et contre notre jeunesse.
Une fois de plus, il s’agit de nous faire violence et considérer que nous ne sommes en rien différents, que nous n’avons aucune authenticité. Il nous faut avaler notre histoire, nos valeurs, nos richesses, taire le modèle de société que nous avons su petit à petit développer, la solidarité, la mixité sociale, le brassage inter-ethnique, le respect de l’autre, bref tout ce qui constitue une société de type laïque originale et unique au monde.
Il nous faut nous plier, nous renier, nous laisser modeler par ceux qui pensent détenir la vérité, qui prétendent nous apprendre à vivre différemment, nous imposer sans vergogne leur mode de pensée, nous mettre en garde contre nos amis, parfois parents musulmans d’enfance et de toujours, dont il nous faut à présent nous méfier car susceptibles paraît-il de verser dans l’intégrisme...
C’est ainsi que cette île se délite petit à petit et perd ainsi tout ce qui faisait sa force. Elle s’étiole, se défigure, ne se reconnaît même plus sans pour autant ressembler à l’autre dans les yeux duquel elle se cherche en vain à présent.
Nous sommes loin des théories sur les hommes et les territoires, sur le respect des forces endogènes, la valeur de ceux qui ont les pieds dans la terre et auxquels il appartient en premier le droit de tracer la route à prendre pour un réel développement durable. On est loin du principe de subsidiarité active prôné par la communauté européenne.
Nous sommes loin d’une départementalisation achevée, devant cette persistance de paternalisme fleurant encore la période coloniale dans ce qu’elle pouvait avoir de plus noire.
Et que dire de ces hommes politiques réunionnais, monsieur Virapoullé en tête, formatés sous les lambris de la République, expliquant, justifiant et maintenant le système, pour maintenir leur propre place et à cause desquels on en est là aujourd’hui.
Pour l’heure, et jusqu’à ce que le législateur se déjuge si tant est qu’il le fasse, cette loi, représente ici un danger patent pour la cohésion sociale à même de mobiliser une grande partie de la population, avec toutes les dérives et divisions que l’on peut craindre.
Alors, pour cacher sa responsabilité, d’aucun épinglera un proviseur par ci, une élue par là, provoquant de nouvelles blessures qui iront s’agrandissant et qui risqueront d’opposer les groupes ethniques, hier en paix, pour un voile qui n’est, surtout pas à La Réunion, le symbole de la soumission de la femme.
J’ai mal pour mes amis Mamode, Haroun, Youssouf, mes cousins et cousines Amina, Fatma, Issop et tous les autres, plongés aujourd’hui dans l’expectative.
Daniel Cadet
Contre l’affirmation d’une laïcité sectaire et excluante
J’ai pu observer cette semaine qu’un certain émoi avait saisi la communauté éducative, dont mes camarades du SNES.
S’agissait-il d’une nouvelle grève à propos des remises en cause d’une extrême gravité que subissent nos statuts ? Ou alors d’un mouvement contre l’état de pénurie qui sévit dans le service public d’éducation à l’occasion du débat parlementaire sur le budget ? Ou alors d’une agression subie par un élève, par un collègue ? De quelque chose qui affectait gravement les conditions d’enseignement ?
Et bien non... quelques jeunes filles voilées était à l’origine de ce trouble ! J’ai certainement d’autres châles à fouetter que ceux-là et il ne me semble pas que cette question mérite autant d’excitation qu’elle n’en a suscitée, mais le fait que le nom de mon organisation syndicale soit mêlé à des remugles douteux me dérange profondément.
"Dura lex sed lex"... Depuis quand fermons nous les yeux face à des lois injustes ? Le fait qu’une loi existe ne signifie pas que l’on milite pour son application, ou alors faudrait-il comprendre que mes camarades sont prêts à militer en faveur des lois organisant le financement de l’enseignement privé ? Ou d’autres.
Soyons clairs : la loi sur les "signes ostensibles" est une loi scélérate, d’inspiration raciste et qui participe d’une volonté de faire de l’islam un ennemi extérieur et intérieur. Elle s’inscrit totalement dans la perspective de "guerre des civilisations", concept développé par les faucons américains pour justifier des guerres récentes. Elle exprime l’incapacité de la société française à surmonter la tragédie du conflit algérien, à se dégager du mépris colonial à l’encontre des populations d’Afrique du Nord, elle confirme enfin l’emprise du Front National dans les esprits.
Où se trouve la défense de la laïcité là dedans ??? Ou celle des femmes, musulmanes ou autres ???
Nous sommes plongés dans un maelström libéral qui au nom de la compétitivité et de la liberté de l’entreprise, foule aux pieds les valeurs essentielles d’humanité, de respect mutuel, qui dresse de nouveaux ghettos, multiplie les exclusions du travail, du logement, de la santé, exclusions dont les populations d’origine immigrées sont les premières victimes et il faudrait accepter des exclusions de l’école au nom d’une laïcité manipulée, instrumentalisée par un gouvernement dont nous savons bien qu’il n’y a rien à attendre ? Quelle naïveté de la part de mes collègues !
Il y a aujourd’hui contraction de l’espace public commun, l’espace laïc, au profit d’un désir de structuration communautaire de la société. La position de Sarkozy, ex-ministre de l’Intérieur (et des Cultes) de revenir sur la loi de 1905 dite de séparation de l’Église et de l’État, ainsi que son opportunisme à l’égard de l’UOIF en est une évidente manifestation. La loi contre le voile n’est en rien contradictoire avec cette position, elle la prolonge en renforçant les barrières entre communautés, en aiguisant les conflits, en rejetant dans les bras de l’enseignement confessionnel ceux et celles que le service public exclut (cas d’une dizaine de jeunes Sikhs à qui le ministère propose de prendre en charge les frais de scolarité dans le privé).
Le risque communautaire existe à La Réunion, mais il n’est pas l’apanage de la communauté musulmane, loin s’en faut. Ce phénomène guette les enseignants d’origine métropolitaine, qui prendraient pour signes "ostensibles" l’ombrageuse défense de "l’unicité de la République", la négation de l’identité réunionnaise et l’affirmation d’une laïcité sectaire et excluante. Le fonctionnaire colonial du passé avait aussi le sentiment d’être le porteur des valeurs républicaines. Le SNES ce n’est pas cela, ce ne peut être cela.
Faut-il pour autant banaliser les manifestations de prosélytisme religieux ? Certes non. Tout d’abord en répétant toujours et encore que l’existence d’un enseignement privé, confessionnel ou non est inacceptable, parce que justement excluant. D’autre part en refusant sur la base d’éléments incontestables, non sujets à interprétation ce qui peut nuire à l’enseignement : absences répétées le samedi matin de certaines sectes (à noter que le vendredi, jour central dans la semaine pour les musulmans ne leur sert pas de justification pour ne pas aller en cours), refus de présence en raison du contenu des programmes, vêtement clairement incompatible avec l’activité (Sciences expérimentales ou EPS). Hormis ces éléments "objectifs", rien n’interdit à un enseignant de mener la discussion avec un élève à propos de sa tenue vestimentaire, je l’ai toujours fait, y compris à propos du voile dont je réprouve le port.
Mais aujourd’hui, il n’est pas question de prêter la main à une opération qui veut faire d’une communauté le bouc émissaire de la crise sociale.
Un dernier mot enfin sur la position de la députée Huguette Bello : la loi n’est pas inadaptée à La Réunion, elle est scélérate partout !
Philippe Azema
Professeur au lycée Jean Hinglo,
Adhérent du SNES (depuis 1978)
Des signes... au sens de La Réunion
Il existe un phénomène que l’on feint de regarder comme très mystérieux alors qu’il est d’une simplicité enfantine : l’inflation. Au sens premier, financier du terme, c’est la multiplication artificielle des signes, de la monnaie... beaucoup trop surabondants pour ce qu’il y a d’encaisse-or. On passe rarement de la signification financière au sens réel total que je vais maintenant aborder pour mes grands amis du peuple de La Réunion.
Mon pays, ma nation, ma patrie d’origine, la France, encore mal libérée des séquelles de son ancien mais tout proche état d’empire colonial d’outre-mer, traverse une crise d’inflation verbale et mentale. La marque de son infantilisme, je la vois dans le fait qu’elle se préoccupe d’abord de signes extérieurs vestimentaires - voiles, foulards, chapeaux, uniformes, drapeaux... Quand une société s’absorbe dans des signes, elle fait la preuve de son inculture et même de son incuriosité du signifié. Ne sachant plus ce qu’elle est, la France s’inquiète de ce qu’elle paraît. Pour se distraire de son ennui, elle légifère sur les détails d’habillement. Pourtant, si lui advenait la mémoire doublée d’imagination créatrice, une question du Verbe en chair et en os pourrait lui révéler un avenir chargé de sens : La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ?
Voilà où se situe la différence fondamentale entre la France et La Réunion : la France même républicaine avec sa droite hégémonique de réformes sans projet, sa gauche libéralo-socialiste - toutes deux versant droit et versant gauche de la montagne du capital - , n’a qu’un passé de nation mortelle qui ne mord pas sur le présent et demeure en panne du moindre futur, fût-il transféré à une Europe vide d’humanité.
La Réunion, libérée de son passé cauchemardesque d’île Bourbon esclavagiste, d’insulaire colonialiste et à peine figée administrativement dans le présent statut départermentaliste français, est riche d’une singulière expérience inter-religieuse et surtout de convivialité inter-ethnique.
Au cœur de tous les problèmes, elle a pour sens ultime la nécessité de mettre fin à l’abominable servage de sa composante féminine. Oui, de la femme, d’où vient La Réunion d’humanité. De la femme, dont la condition historique reste partout celle d’un instrument - voilé ou dénudé -, d’une soumission à l’impératif souverain esclavagiste du mâle dans notre société pansexualisée en vertu de sa logique abjecte d’économie sauvage du marché ultra-libéral.
Étrangère aux vaines querelles anachroniques de voiles, foulards, couvre-chefs ; libre enfin à elle, au-delà de son petit territoire mais en plein océan Indien, de réaliser, d’incarner, d’innover l’ampleur de ce que signifie son nom prophétique de La Réunion fraternelle des peuples d’humanité.
Jean Cardonnel
Le fond et la forme
Dans ce débat sur la laïcité, qui resurgit à La Réunion ces dernières semaines à l’occasion d’un excès de zèle d’un chef d’établissement soucieux avant toutes choses d’appliquer à la lettre un règlement qui a priori ne semble pas justifié dans un contexte bien différent, il est bon de partir du détail pour aller à ce qui nous paraît l’essentiel. Personne jusqu’ici dans cette île n’a éprouvé la moindre gêne de voir des filles ou des femmes porter un voile - il faudrait plutôt dire un foulard ou une mantille comme au temps de nos grands-mères - recouvrant la tête.
Autre chose est le voile qui masque entièrement le visage et dont la signification peut être interprétée de façon négative, quand on sait ce qu’il représente dans de nombreux pays, où la femme est réduite à l’état d’esclave. Mais allons au fond : n’y a-t-il pas une tendance aujourd’hui à vouloir se polariser sur des signes alors que l’on refuse d’en tirer tout le sens ? Un peu comme l’imbécile à qui l’on montre du doigt la lune et qui ne voit que le doigt ! Le plus important n’est-il pas de mettre en valeur tout ce qui réunit le peuple de La Réunion dans ce qu’il a de meilleur et qui donne tout son sens au nom de son pays ?
Georges Benne
Dipâvali, la découverte de la Lumière
Alors que les feux éclairent les villes réunionnaises et que les activités culturelles animent le cœur des villes, il ne serait pas de trop de recentrer cette fête du Dipâvali qui, de plus en plus, devient un événement culturel local.
Nous savons tous que la plupart des histoires racontées dans les textes hindous nous rappellent que seul le Bien triomphe, en définitive, du Mal. Même si les auteurs de ces anciens textes ont pris les images qu’ils avaient en leurs temps, nous devons lire, et surtout comprendre ces textes, avec nos images modernes.
Les Pourânas et les Itihâsas se veulent être toujours d’actualité. Le mal n’est plus forcément sous la forme d’un tyran qui terrorise le bon peuple. À notre époque de recherche de bien-être, le plus grand mal est peut être le mal-être. Dans nos sociétés modernes, les frustrations ne se comptent plus. Ces frustrations ont au moins la chance, si l’on peut dire, de pouvoir s’exprimer, malheureusement parfois de façon violente. Les sages de tous les temps nous demandent de rechercher cette Lumière intérieure qui brille en permanence.
Pour certains, c’est une vue de l’esprit, mais pour ceux qui sont sur le chemin spirituel, cette vue de l’esprit a autant de valeur que n’importe quelle activité physique ou artistique. Souhaitons que le Dipâvali soit pour nous une occasion de ranger les lumières intérieures pour qu’elles révèlent la Lumière de la Plénitude en nous tous.
À toutes et à tous, joyeux Dipâvali
Swami Advayananda
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