
Lo Ladministrassion o santre é tanpir pou lé zot !
8 juillet, parMézami bann marmaye lékol dopi étan pti ziska étan jenn-jan lé an vakanss é mi souète azot ropoz azot in pé an atandan la rantré i ariv… In rogré (…)
12 novembre 2005
Lettre ouverte de la présidente du Comité du tourisme de La Réunion
Un tourisme pour tous
Interpellée à plusieurs reprises dans divers articles relatifs à la plage naturiste de Trois-Bassins, je souhaiterais exprimer mon point de vue.
Le Comité du tourisme de La Réunion (CTR), qui est en charge de la mise en œuvre de la politique touristique de l’Île de La Réunion, inscrit aujourd’hui son action dans le cadre du Schéma régional de développement touristique, voté en décembre 2004 à l’unanimité de l’assemblée plénière du Conseil régional.
Plusieurs principes guident ses orientations, parmi lesquels la qualité du séjour pour tous, sans exclusion, et la prise en compte de la population, de toute la population, à travers un tourisme intégré, les Réunionnais devant être les bénéficiaires de l’action publique certes, mais aussi et surtout des acteurs.
Bien-sûr, la qualité passe par l’amélioration de nos structures, de nos sites et de nos activités de loisirs. Mais, en premier lieu, elle tient à notre accueil. C’est pourquoi, depuis plusieurs années, le CTR a instauré la charte Réunion Qualité Tourisme (RQT) qui compte plus de 100 adhérents, nombre en régulière progression, et qui fait actuellement l’objet d’un toilettage dans le but d’une meilleure prise en compte des besoins et de l’évolution de nos clientèles, extérieure et locale.
La population réunionnaise, de par ses origines et ses racines, et nonobstant un certain équilibre qui reste fragile dans un contexte économique difficile, compte pour la plus tolérante au monde. D’ailleurs, cette marque unique qui nous singularise est immédiatement relevée par tous nos visiteurs et ô combien appréciée.
Les différences, nous les connaissons et, plutôt que d’en faire un handicap conduisant parfois à de tristes extrémités comme le témoigne l’actualité de Métropole, ici, nous les cultivons au jour le jour et nous en sommes fiers.
Cela a tout naturellement amené le CTR à valoriser cet atout, et à organiser pour La Réunion la promotion d’un tourisme pour tous.
C’est ainsi que, parmi d’autres, nous nous sommes engagés dans 2 chantiers : "Tourisme gay friendly" et "Tourisme et handicap", l’objectif étant d’offrir à tous le même niveau de satisfaction, quelles que soient nos spécificités. Il ne s’agit pas de "ghettoïser" qui que ce soit, mais au contraire d’offrir à certains que la société néglige ou ignore, pour diverses raisons qui tiennent souvent davantage à une conception erronée de l’intérêt général que de l’intolérance, les mêmes services et les mêmes conditions d’attention, de respect et de dignité.
Dans le cadre de notre action auprès de la clientèle gay friendly, nous avons reçu le meilleur accueil qui soit des professionnels et de nos partenaires extérieurs, incontournables dans la vente de notre destination. Leur engagement à nos côtés est le résultat du travail entrepris, reconnu comme exemplaire. Tous secteurs confondus, ce sont 33 professionnels locaux qui se sont déjà engagés à mettre en œuvre les préconisations de la charte de bon accueil. Mieux, d’autres demandes sont en cours d’instruction.
La plage naturiste figure parmi les sites répondant sans exclusive à la demande de la clientèle gay friendly, au même titre que d’autres sites ou activités qui peuvent être prisés par les visiteurs, dans leur grande diversité : touristes de plage ou de randonnées, sportifs, seniors, jeunes, etc... En fonction de ses besoins et de ses souhaits, notre idée est d’offrir à notre clientèle la palette la plus large possible.
Dans le même temps, conformément à notre exigence de qualité et quelle que soit la pratique proposée, il en va de notre responsabilité à tous de garantir la propreté et la sécurité de nos produits, dans le strict respect de la moralité. C’est l’objectif poursuivi par notre label RQT.
Sur la question de la plage naturiste, il est notamment opposé, entre autres raisons d’aménagement, la nécessité de supprimer certaines nuisances se développant "en marge du naturisme" qui, il convient de le rappeler, reste une activité développée ailleurs sans que cela pose problème.
En fait, certaines pratiques sont justement mises en cause, comme le voyeurisme et l’échangisme. Or, elles ne sont assimilables ni au naturisme, ni à la présence de clientèle gay et lesbienne. Ne devrions-nous pas nous garder des amalgames faciles, qui ne peuvent que nous tirer sur la pente dangereuse du clivage de notre société ?
En revanche, si certaines de nos plages sont concernées par de telles nuisances, le sujet est suffisamment grave pour que toutes les personnes responsables que compte cette île, notre île, se concertent pour trouver ensemble des solutions admissibles par tous.
Elles tiendraient dans l’aménagement, la surveillance, l’animation et la bonne gestion, comme dans l’application des principes d’égalité de tous dans l’utilisation des espaces publics et de non discrimination. Il y va aussi de l’intérêt général.
Il est clair que je suis convaincue que des solutions existent dans le dialogue, afin que nous puissions offrir à tous nos visiteurs des plages de rêve, librement accessibles à tous, suivant leur choix. C’est pourquoi, je préconise que nous nous réunissions afin de parvenir à cet objectif.
L’exemplaire cohabitation de populations venues de différents continents n’est-elle pas le pendant de l’exemplaire tolérance réunionnaise ?
Jocelyne Lauret
L’espoir n’est ni dans la violence stérile, ni dans la résignation
La flambée de violence dans les quartiers populaires en France est stérile. Mais comment les dirigeants politiques, ceux qui sont au pouvoir comme ceux qui rêvent d’y revenir, pourraient-ils convaincre ces jeunes que, malgré leur vie présente, il y a un espoir d’avenir ?
La pauvreté des quartiers transformés en ghettos, le chômage, l’absence criante d’infrastructures n’expliquent pas la forme prise par la révolte mais en constituent le terreau. Comment oser prétendre que l’on fait quelque chose pour les quartiers populaires lorsque les jeunes qui y vivent constatent jour après jour que rien n’y change, si ce n’est en pire ?
La droite et le PS se retrouvent à faire appel, en même temps qu’à la matraque, à "l’idéal républicain". Mais comment les jeunes de ces quartiers pourraient-ils prendre cette République pour idéale alors qu’elle est faite pour les riches et les puissants ? Comment donner en exemple ceux qui s’en sortent par le travail alors que ceux qui en cherchent n’en trouvent pas ?
Comment arracher les jeunes des quartiers populaires à l’influence des petits parasites qui vivent de trafics de toutes sortes alors que la vie ne sourit qu’aux grands parasites qui dominent la société ? Et comment les convaincre qu’il est stupide de brûler des écoles dans les quartiers populaires alors qu’à côté d’une école brûlée, combien d’autres, indispensables pourtant, n’ont même pas été construites parce que ceux qui nous gouvernent ne consacrent pas d’argent à cela ? Pendant qu’il y a des milliards dépensés en faveur des riches, les écoles des quartiers populaires sont surchargées, avec des enseignants débordés, dans l’impossibilité matérielle de transmettre à tous ce minimum d’éducation que les familles n’ont pas les moyens de transmettre - ne serait-ce que savoir lire, écrire et parler correctement. Et, de toute façon, les années passées en classe ne débouchent sur rien, pas même sur un emploi.
La jeunesse, c’est l’avenir. Mais de quel avenir une jeunesse déboussolée peut-elle être l’artisan ?
Ce ne sont pas ceux qui nous gouvernent qui peuvent donner un espoir à la jeunesse des quartiers pauvres. Car la seule perspective dont ils sont les porteurs, c’est, au mieux, la réussite individuelle pour quelques-uns et la résignation pour les autres.
Pour que la jeunesse pauvre n’en soit pas réduite à l’alternative entre la résignation dans l’exploitation et la violence stérile, il faudrait que le mouvement ouvrier retrouve sa capacité de lutte et surtout la volonté politique d’incarner un espoir de transformation sociale.
Ce qui se passe dans les quartiers populaires ne signifie pas seulement la faillite d’un gouvernement. Il signifie plus encore la faillite de l’organisation capitaliste de la société, pourrie d’inégalités, d’injustices, et qui ne peut mener la vie sociale qu’à la décomposition.
Lutte ouvrière
Il n’y aura pas d’issue durable
Il n’y aura pas d’issue durable à la crise des banlieues, sans remise en cause fondamentale des orientations ultra-libérales et autoritaires.
Les mesures d’exception prises par le Gouvernement ouvrent la voie à des dérives graves, elles sont inacceptables. Et de réelles mesures de justice sociale ne sont toujours pas évoquées par De Villepin.
La loi de finances doit être d’urgence révisée afin de permettre la mise en place de mesures d’urgence pour le logement, l’éducation, les services publics dans les quartiers et cités populaires, alors que le gouvernement continue de choisir les dégrèvements fiscaux massifs au bénéfice des possédants.
La mise au travail des jeunes dès 14 ans est la préparation d’une formidable régression sociale, d’autant que les conditions d’“apprentissage” se réduisent souvent à des stages sous payés.
Il faut arrêter, avant l’irréparable, la politique de régression sociale, d’autoritarisme et de mépris du Gouvernement. Car la misère semée depuis des années prépare de nouvelles explosions sociales.
MGER-Les Alternatifs Rouges et Verts
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