
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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13 mai 2004
La foi en l’égalité fraternelle
L’égalité est le second terme de la devise de la République. Mais sa valeur est peu reconnue et peu respectée. Surtout par ceux qui, tirant profit de quelque avantage ou privilège qui les placerait au-dessus des autres, cherchent toujours - pour les conserver - à justifier la moindre inégalité par rapport à leurs semblables. En réalité, c’est le plus sordide camouflage de leur prétendue supériorité.
Ils diront que l’égalité, ça n’existe pas ; et ils trouveront toutes sortes d’exemples, pris souvent dans la nature, pour tenter de le prouver, allant même jusqu’à faire appel à Dieu à travers sa création pour nier souverainement le principe de l’égalité. Car rien n’est plus logique dans leur esprit que la loi du plus fort ; et l’image de la jungle leur apparaît de toute évidence comme la plus naturelle. L’homme est un loup pour l’homme, dira le philosophe Hobbes.
Or voilà justement une information donnée ce mercredi 5 mai qui va à l’encontre de ce qu’ils croient dur comme fer et qui dérange tout d’un coup leur bel ordre des choses : elle est si inattendue qu’elle apporte un brin d’espoir dans ce monde si injuste et si désespérant.
Vous avez sans doute entendu parler de cette longue grève menée par le personnel de Radio France, qui a duré près de trois semaines et qui s’est achevée le 13 février dernier.
Que réclamaient les grévistes ? La fin des disparités criantes qui persistent entre deux catégories de travailleurs affectés pratiquement au même service : les premiers, employés à la radio, les moins bien payés, les seconds rattachés à la télé, dont certains sont surpayés.
Mais ce qui est nouveau et plein d’avenir pour la République, c’est que le tribunal de grande instance de Paris, qu’ils avaient saisi contre l’injustice cynique, dont ils étaient victimes, leur a donné raison. Après le verdict rendu dernièrement par le tribunal de Marseille rétablissant les chômeurs dans leurs droits, et ces jours-ci par le même tribunal de Paris, ce sont de nouvelles victoires de la République pour le respect de l’égalité.
Il faut le clamer haut et fort : il n’est pas d’exemples d’un seul obstacle, qui ayant l’air insurmontable, ne puisse être soulevé, écarté, surmonté par un mouvement qu’anime la foi dans une transformation globale de tous les rapports humains. Puisque la foi qui ne soulève pas, qui ne transporte pas les montagnes, n’a rien de la foi.
Georges Benne,
Le Tampon
Élections européennes et personnes handicapées : quoi de neuf ?
De nombreuses démarches ont été faites depuis les élections du 28 mars. Tous les médias se sont rendus solidaires de la situation des personnes handicapées pendant ces jours-là. Depuis, le collectif Accessibilité s’est consolidé et d’autres associations s’y adjoignent au fil du temps, car virus et rétention d’informations nous font perdre du temps.
Entre les deux tours, certaines mairies ont fait des améliorations.
Donc, quand on veut, on peut.
Après cette forte prise de conscience, nous avons décidé d’avancer le plus loin possible dans le domaine d’accessibilité.
Le 13 juin est un nouveau rendez-vous important. Européen, de surcroît.
Les services techniques des mairies se sont retrouvés le mercredi 28 avril pour échanger sur les améliorations à faire, voire à être au top sur toute la ligne.
Mais tout le monde n’était pas là ! Le Conseil Général, ce jour-là, a donné un signal fort en signalant que la plupart des mairies n’avaient pas fait la démarche de faire des projets d’accessibilité, leur subvention risquant de s’évanouir au 30 juin.
Nous avons “looké” du côté de la Préfecture, nous sommes en mesure de vous donner des nouvelles !
Maintenant, un appel fort doit être lancé à toutes les personnes handicapées pour qu’elles se saisissent de leur téléphone en réclamant à chaque service technique de leur mairie, l’adaptabilité totale du lieu qu’elle fréquente.
Affaire à suivre....
Le Collectif Accessibilité,
Saint-Denis
Pour épargner 135.000 vies humaines
Les Verts soutiennent la pétition “l’Appel de Paris” concernant les dangers sanitaires de la pollution chimique lancé ce 7 mai 2004 à l’UNESCO. Mais aujourd’hui, il faut être plus précis dans la démarche, en exigeant que notre gouvernement revienne sur sa position actuelle sur la réglementation concernant les substances chimiques.
Un constat :
- Près de 100.000 des substances chimiques vendues en Europe n’ont jamais fait l’objet d’une évaluation des risques pour l’environnement ou la santé, alors que nombre de ces produits sont présents dans des biens de consommation courante (produits de nettoyage, cosmétiques, vêtements, ordinateurs...).
- La situation est d’autant plus préoccupante que 32 millions de travailleurs au sein de l’Union européenne, soit presque un quart de la population active, sont exposés à des agents cancérigènes, soit parce qu’ils synthétisent ces substances chimiques, soit parce qu’ils les utilisent.
- Les substances dangereuses sont responsables d’une part importante des maladies professionnelles qui touchent quelque 7 millions d’Européens, sans compter les effets directs mesurables aujourd’hui chez tout un chacun : stérilité, cancers des enfants... et nombreuses disparitions d’espèces inexpliquées jusqu’à présent.
- À ce titre, en France, on observe une augmentation, hors vieillissement et tabagisme, de 35% des cancers en 20 ans à “âge égal”. La diffusion de polluants dans nos milieux de vie (sols, eaux, air...) et leur accumulation dans certains vecteurs d’exposition (l’alimentation, par exemple) constituent pour de nombreux scientifiques, une des causes de cette évolution dramatique. En outre, quel sera ou quel est déjà l’impact sur les fonctions reproductrices de l’homme, comme cela est déjà constaté chez d’autres espèces animales ?
REACH : une opportunité à saisir pour mieux nous protéger
À ces questions graves, le programme européen REACH (Registration Evaluation and Autorisation of Chemicals) - sur le contrôle et l’évaluation des dangers des substances chimiques en circulation - tend à la réduction volontariste des cancers, allergies, maladies respiratoires, maladies neurologiques induites par l’exposition aux produits chimiques seuls ou mélangés.
Pour améliorer la législation européenne sur les substances chimiques, la Commission européenne a adopté le 29 octobre 2003, le projet REACH, qui s’appliquerait aux 30.000 substances chimiques produites ou importées sur le territoire de l’U.E. en quantité supérieure à une tonne par an.
Ce projet de législation apporterait des avancées considérables :
- Afin de pouvoir être commercialisées dans l’UE, les substances concernées devront obligatoirement être enregistrées auprès d’une Agence Européenne des substances chimiques.
- L’élément majeur de cette réforme réside dans le transfert de la charge de la preuve : désormais, les industriels devront prouver l’innocuité de leurs produits avant de les commercialiser.
- Les utilisations des produits les plus dangereux seront soumises à autorisation.
- La Commission pourra interdire les utilisations aux risques "inacceptables".
- Les informations non confidentielles sur les substances enregistrées seront disponibles publiquement.
Malheureusement, ce projet de réglementation est mis à mal depuis des mois par de très nombreux lobbyistes de l’industrie chimique, qui s’acharnent à Bruxelles pour réduire la portée de l’ensemble des dispositifs de départ de REACH et ont déjà réussi à en limiter la portée réglementaire, avec la complicité de nos gouvernements.
Le contre-pouvoir citoyen...
Mais il n’est pas trop tard : les lectures parlementaires interviendront courant 2004 et 2005 pour une entrée en vigueur de la directive en 2006. À cette date, pour la première fois, les industries chimiques devront fournir les données de sûreté sanitaire et environnementale sur toutes les substances qu’elles produisent. Aujourd’hui, à peine 10% des substances commercialisées sont notifiées et la France n’a jamais élaboré de propositions de réduction des risques pour les consommateurs.
Dès aujourd’hui, utilisons notre pouvoir citoyen pour interpeller l’ensemble des parlementaires et candidats aux européennes pour connaître leur position sur REACH. Exigeons que REACH soit à nouveau renforcé et enrichi de dispositions supplémentaires :
- Exigeons d’abord le retour à la version originale de REACH.
- Rajoutons à cette réglementation le principe de "substitution systématique des substances dangereuses par d’autres moins dangereuses ou préférablement sans danger lorsque de telles alternatives sont disponibles". Aujourd’hui, malheureusement, ce principe de bon sens n’est pas appliqué car il n’existe aucune raison légale ou économique pour qu’une substitution intervienne de manière systématique.
- Demandons encore plus de transparence dans cette réglementation avec un droit à l’information des citoyens.
- Le lobby de la chimie prétend que les coûts de cette nouvelle réglementation seraient trop élevés : Exigeons une expertise indépendante des coûts ! D’après l’analyse coûts / bénéfices effectuée par la Commission européenne, la réforme devrait coûter à l’industrie chimique 2,3 milliards d’euros (soit 0,1% du chiffre d’affaires annuel de l’industrie chimique européenne !) sur une période de 11 ans (et entre 2,8 et 5,2 milliards supplémentaires pour les secteurs en aval) mais rapporter près de 50 milliards d’euros sur une période de 30 ans du fait des 4.500 vies épargnées par an et d’une diminution des coûts, très lourds, des soins de santé liés aux contacts avec les substances chimiques au travail (dont 4,5 à 13 milliards concernant les cancers professionnels).
Renforcer REACH, c’est protéger des vies humaines à venir !
Marie-Cécile Seigle-Vatte,
Saint-Denis
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