
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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14 avril 2005
(page 10)
À Madame Brigitte Girardin, en “visite” dans notre île
Non ! encore et toujours
Madame la ministre,
En dépit des voix populaires qui se sont élevées avec force pour dire “non” à la décentralisation des personnels Techniciens et ouvriers de service de l’Éducation nationale, votre gouvernement s’est obstiné à passer en force et à imposer son projet.
Les personnels, bien au-delà des seuls agents, ont dit et répété “non”, la majorité des Conseils régionaux a dit “non”, plusieurs présidents de Conseils généraux ont déjà dit “non” aujourd’hui.
Tous ont convenu que la seule ambition de votre gouvernement consistait à se débarrasser de ce qui lui coûte pour le brader au secteur marchand ; à cela des centaines de milliers de citoyens ont dit “non” car, tout comme nous, ils savent que ceci n’est pas autre chose que la première étape du démantèlement des services publics.
Vous devez entendre ce “non” que nous répétons encore, car nous sommes et demeurons attachés à la Fonction publique d’État qui garantit l’indépendance des agents en les mettant à l’abri du clientélisme, de la précarité de l’emploi, de la dégradation des conditions de travail et qui garantit la qualité du service public rendu aux usagers.
“Non” encore et toujours parce que nous sommes et demeurons attachés à un travail effectué en présence d’élèves, car nous sommes d’abord des agents de l’Éducation nationale, c’est là le sens profond de nos missions.
Votre gouvernement est resté sourd, aveugle, autiste, arrogant ; sans dialogue social, sans débat public, il a opté pour le passage en force et poursuit maintenant sans états d’âme son opération de casse programmée de tout ce qui relève des solidarités, de tout ce qui n’engendre pas de profit pour une poignée de nantis aux poches déjà bien garnies. Nous le savons, la fonction publique est un marché à conquérir pour le MEDEF, à cela nous disons bien-sûr toujours “non”.
Nous vous le rappelons, ni les citoyens, ni les personnels, ni pour une bonne part les collectivités territoriales, ne souhaitent ce transfert qui se traduira de fait par un accroissement de la fiscalité locale ou à terme par la privatisation des missions assurées par ces personnels.
Notre message est clair : nous disons “non” à la décentralisation, “non” au transfert des missions et des personnels.
Nous continuerons, Madame, à agir pour la réversibilité des transferts et nous saisirons pour cela toutes les occasions de dire “non”.
Pour l’UNATOS-FSU, Christian Picard, Secrétaire académique
Plaidoyer pour la justice sociale
Malgré le tripatouillage des chiffres, les radiations en masse de l’ANPE, les mensonges pour faire croire que les politiques menées produisent des effets bénéfiques sur l’emploi, le chômage augmente, la précarité se généralise, le coût de la vie grimpe, le pouvoir d’achat des ménages baisse, la situation sociale se dégrade, les gens ont de plus en plus de mal à accéder à un logement social et, faute de logement, les familles se voient retirer leurs gosses. Ce qui entraîne détresse et souffrance pour les enfants et leurs parents.
Jusqu’où laisserons-nous les choses se dégrader avant de réagir ? Ne sommes-nous pas en République ? N’avons-nous pas des droits ? Droit au travail, au logement, aux moyens d’existence, à la formation, etc.! Il faut les faire valoir, les réclamer, les exiger. Comment nos dirigeants peuvent-ils encore dormir tranquille ? Pourquoi ces silences, cette indifférence, ce “j’m’en foutisme” ? Les assistantes sociales ont des consignes, et faute de moyens, ne peuvent plus intervenir, soulager, aider, proposer de solutions. Elles sont impuissantes ; sauf pour retirer les enfants aux mères sans ressources et surtout sans logement.
Réveillez-vous Mesdames et Messieurs les élus ! Interpellez le gouvernement, les ministres concernés, le président de la République, intervenez au parlement, déposez des projets de loi, agissez ! Prenez des mesures pour mettre fin à ces problèmes dramatiques, insupportables, inacceptables, indignes d’un grand pays comme la France. Ou alors, si vous n’êtes pas capable, si c’est impossible, faites disparaître des frontons de nos édifices publics les mots Liberté Égalité Fraternité, ces mots qui sonnent creux, sonnent faux et ne veulent plus rien dire du tout. Car quelle liberté, égalité, fraternité pour les chômeurs, précaires, exclus, handicapés, vieilles personnes, jeunes sans espoir parce que sans perspective d’avenir autre que le chômage, l’exclusion, le RMI, ou les petits contrats précaires qui empêchent d’avoir les moyens financiers suffisants pour accéder à un logement social.
Pourquoi, vous qui vous dites défenseurs des intérêts du peuple, transformez vous vos palais (les maisons du peuple), en bunker sous surveillance permanente de vigiles arborant leurs gros muscles comme des pitbulls leurs crocs, prêts à mordre. Supprimez la distance que vous mettez entre vos administrés et vous, bannissez vos attitudes condescendantes. Mettez en place une politique de développement profitable à tous et non à certains seulement. Prenez des mesures en amont pour empêcher les gens de sombrer dans le chômage et l’exclusion. Faites voter des lois qui rendent illégales les licenciements ainsi que les contrats de travail précaire. Augmentez les minima sociaux de manière à ce qu’ils ne soient pas inférieurs au SMIC ce qui permettrait de tirer les salaires vers le haut et apporterait une bouffée d’oxygène aux travailleurs. Créez un climat favorable à l’épanouissement de chacun, de manière à faire disparaître le mal-être, le stress, l’angoisse, l’inquiétude et la souffrance du peuple.
Ce serait déjà les prémisses de cet “autre monde” que chacun appelle de ses vœux mais qui n’existe aujourd’hui que pour une petite minorité d’exploiteurs, de privilégiés, de nantis, de capitalistes, gratteurs de cul, vivant du travail et des richesses produites par les autres... Les salariés qui bossent toute leur vie et crèvent dans la misère sans même pouvoir laisser un sou d’économie à leurs enfants, lesquels enfants sans avenir, ne croient plus en rien ni en personne. Arrêtez le massacre !
Jean-Pierre Técher, Agir contre le chômage à La Réunion
Pour l’épanouissement des Tamouls !
Monsieur le président du Conseil régional,
Comme vous le savez, la mode Bollywood est planétaire, mais à La Réunion, il manque des chaînes de télévision indiennes pour que le Tamoul de La Réunion puisse s’épanouir au point de vue de la langue, de la culture et de la religion.
Aussi, pourriez-vous intervenir auprès de Parabole Réunion (qui anciennement avait une chaîne tamoule qui a duré le temps d’un éclair).
Il ne faut pas oublier les communautés indo-musulmanes et gujarati de l’île qui seraient heureuses de regarder les programmes d’une chaîne du Nord de l’Inde.
Nos amis mauriciens ne rencontrent pas ce problème car MBC diffuse quotidiennement les programmes tamoul, hindi, marathi, télégou et de ce fait, la grande majorité de la population a gardé leur culture et par ce fait parle couramment leur langue maternelle.
Le dimanche matin sur RFO, il y a des émissions télévisées pour les protestants, les catholiques et les musulmans ; n’y-a-t-il pas de place pour les hindous ?
Un autre problème se pose également au niveau des voyages pour l’Inde : nous sommes obligés de payer un billet aller-retour pour l’Île Maurice pour prendre un autre avion pour l’Inde. Pourquoi ce ne serait pas Air Mauritius qui viendrait chercher les passagers à La Réunion pour partir ? Ce qui nous ferait économiser 265 euros ! À quand un vol direct d’Air Austral pour l’Inde ? Dans tous les cas de figure, nous autres Réunionnais sommes lésés car nous n’avons pas de programmes pour les communautés tamoules, indo-musulmanes et gujarati et en plus nous devons payer plus cher pour découvrir le pays de nos ancêtres ! Est-ce normal ? C’est pour cela que je m’adresse à vous, Monsieur le président, car vous êtes mieux placé que quiconque à La Réunion pour défendre nos intérêts et pour faire avancer notre cause, et que grâce à vous, des jeunes Réunionnais peuvent se former au Bangalore et les étudiants indiens à La Réunion.
J’espère que vous prendrez en considération ma doléance, et je vous souhaite Monsieur le président Vergès et à tous les Réunionnais une bonne année 5106.
Camarade Shanti
Une ville sale
Qu’est devenue cette belle ville dans laquelle nous habitions ?
Saint-Pierre, capitale du Sud, est devenue une cité sale et malodorante.
Le nettoyage des routes ne se fait plus.
Le ramassage des déchets verts est très incertain.
Le nettoyage des caniveaux n’est plus assuré.
Lorsque vous appelez les services concernés (services de l’environnement, la CIVIS, les annexes des Mairies), on vous répond que la Mairie de Saint-Pierre n’a plus les moyens d’assurer ces différents services (!) et que tout se fait sur demande.
C’est bien la première fois que j’entends cela !
Les diverses taxes et impôts locaux qui servent entre autres à nous garantir ces services ne se prélèvent pas sur demande, que je sache !
Où passe tout cet argent ?
C’est bien de la responsabilité du maire d’assurer, entre autres, l’entretien des caniveaux qui sont des conduits d’évacuation d’eau, et non des zones de cultures diverses et dépôts d’ordures !
À la CIVIS, on vous répond que pour les déchets verts, ils sont dans l’impossibilité d’assurer leur passage hebdomadaire car les gens mettent trop de déchets verts sur le bord de la route, élaguent leurs arbres trop souvent...
De tout temps, il en a été ainsi, surtout en période cyclonique !
C’est bien la première fois que ce genre d’incident se produit !
Le passage des camions a toujours été bien établi et respecté, quelle que soit la période (poubelles vertes, jaunes, déchets verts et encombrants). Il me semble que la gestion communale d’une cité telle que Saint-Pierre est au-dessus des moyens de nos élus.
Vivement les prochaines élections.
Une Saint-Pierroise écœurée, S. M.
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