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14 décembre 2005
Parler en connaissance de cause
Le n°30 (novembre 2005) du journal municipal “La voie du Sud” a attiré notre attention. Faire croire aux gens que, grâce à la Caisse des écoles et la municipalité de Saint-Pierre, la scolarité pourrait être gratuite, et que ce sont les responsables des écoles qui devraient mieux gérer l’argent, est un peu exagéré.
Vous attribuez effectivement aux écoles un budget de 21 euros environ par enfant. Sachant qu’un manuel scolaire coûte entre 13 et 15 euros (il en faut 1 par matière et au moins 2 ou 3 en français), qu’il faut 9 euros environ pour des livrets d’exercices en mathématiques et en français, qu’un dictionnaire coûte environ 16 euros... Ajoutons à cela les divers matériels pédagogiques tels qu’une frise chronologique qui coûte entre 150 et 200 euros, les matériels de sciences, d’arts visuels, de musique, etc... Les 21 euros sont vite engloutis depuis longtemps alors qu’on a pas encore acheté tout ce qu’il faudrait. Si bien que dans la réalité, les collections de livres sont renouvelées lorsque c’est possible par moitié dans chaque classe (...). Sur la même page de votre article, les 47.300 euros annoncés pour les sorties ponctuelles paraissent comme une grosse somme. Mais cet argent réparti sur les 42 écoles de Saint-Pierre qui doivent payer en moyenne 300 euros par bus, ne représente plus dans les meilleurs des cas que 3 bus par école et par an. Cela veut dire que 3 classes de l’école peuvent sortir et les autres se contentent de les voir partir. Pour finir, nous dirons que les ordinateurs dans les écoles c’est bien, mais encore faudrait-il s’assurer que les contrats de maintenance soient à jour car pour l’instant, beaucoup de ces ordinateurs ne fonctionnent pas. Par ailleurs, il est demandé aux écoles de former les élèves à l’utilisation de l’Internet. Est-ce que vous savez combien d’écoles sont équipées d’une ligne Numéris ou de l’ADSL pour le faire efficacement ? Pas beaucoup pour ne pas dire aucune ! Un seul poste connecté dans une salle, c’est bien insuffisant ! Le résultat est que les écoles et les équipes pédagogiques aidées des parents d’élèves sont encore amenées à organiser des kermesses ou des dîners dansants afin de trouver de l’argent et faire en sorte que toutes les classes de l’école puissent bénéficier d’un bus par an ainsi que d’autres petites choses nécessaires à nos élèves (...).
Arrêtons de vendre du rêve et de détruire l’image de l’école. Arrêtons de semer le doute dans la tête des parents, car les problèmes ne sont pas dus aux équipes qui gèrent les écoles. Et si on cherche quelques idées pour améliorer l’école : Rénover, rebâtir, construire les écoles et les établissements spécialisés manquants, proposer aux parents de leur payer l’assurance ou les effets scolaires de leurs enfants, faire en sorte que les directeurs n’aient pas à être en même temps le secrétaire, le professeur et le coursier (car cela ne facilite pas l’accueil des parents et des partenaires qui travaillent autour de l’école, ni la gestion de la classe, ni le suivi des dossiers et des projets pour l’école), installer l’ADSL ou une ligne Numéris pour que les élèves puissent utiliser Internet, etc... ou alors prendre la Direction d’une école, ce qui permettrait à certains de parler en connaissance de cause.
Unité Réunion et la section Sud PSR
Bravo Denise Delorme
Le 22 novembre 2005 vers 16 heures, assise dans la salle d’attente du docteur Jadaut à Saint-Benoît, je vois arriver au cabinet de cet ORL et grand chirurgien plastique, Carole Grondin dont nous connaissons maintenant tout l’histoire tragique, accompagnée de Denise Delorme du PSR que j’ai eu par ailleurs l’occasion de rencontrer dans le cadre de ses fonctions de vice-présidente déléguée à la Formation professionnelle.
J’appris alors que cette dernière, touchée par cette douloureuse histoire et après avoir obtenu la confiance de Carole, avait en toute discrétion convaincu sans aucune difficulté du reste, le docteur bénédictin, de mettre ses compétences au service de celle noble cause qui consistait à réparer dans la mesure du possible les agressions au visage et corps subies par cette jeune femme.
Quelle ne fut pas ma surprise de lire et d’entendre, par médias interposés, une version des faits occultant totalement l’action déterminante et active de cette élue.
Si c’est par modestie et par choix personnel que madame Delorme reste dans l’ombre de cette belle action, cela est tout en son honneur et mérite d’être relevé.
Denise, je te connais combattante dans les actions que tu mènes sans relâche pour le bien-être des Réunionnais. J’ai voulu à travers ce courrier faire connaître à la population cette grande part d’humanité que tu portes en toi.
En effet, tu as voulu comme tu le dis souvent "passer de la parole aux actes" en respectant le choix de Carole et tu y es parfaitement arrivée.
La plupart des politiques nous séduisent par leurs belles paroles trop souvent vaines et gratuites.
Tu fais pour moi partie intégrante de ceux qui agissent mais ne se vantent jamais.
Continue ainsi, bravo à toi et au docteur Jadaut, et pour finir, merci à vous deux pour Carole, aux noms de toutes les femmes de La Réunion.
Nathalie L. de Saint-André
Souvenons-nous !
Le 20 décembre, honorons la Mémoire des ancêtres et disons-leur merci ;
Le 20 décembre, souvenons-nous que nos ancêtres sont venus de Chine, d’Europe, de l’Inde, d’Afrique, de Madagascar ;
Le 20 décembre, souvenons-nous du travail dans les champs de canne, en été ;
Le 20 décembre, souvenons-nous que nos ancêtres partaient à la cueillette pour ne pas mendier ; le 20 décembre, souvenons-nous que l’un d’entre-eux avait été félicité pour cette sacrée trouvaille que représentait le secret de la vanille ;
Le 20 décembre, souvenons-nous de ceux qui s’endormaient sur des nattes de vacoa, dans leurs cases en bois ;
Le 20 décembre, honorons nos ancêtres et disons leur merci ;
Le 20 décembre, souvenons-nous des peines infligées aux hommes, aux femmes, aux enfants durant l’esclavage ;
Le 20 décembre, souvenons-nous des ancêtres venus peupler les colonies ;
Le 20 décembre, brisons les chaînes de l’esclavage moderne ;
Le 20 décembre, souvenons-nous que nos ancêtres avaient été achetés comme du bétail, qu’ils étaient vendus ;
Le 20 décembre, souvenons-nous, honorons la Mémoire des ancêtres et disons leur merci !
Le 20 décembre, disons : Assez de malheurs !
Le 20 décembre, donnons-nous des ailes de la Liberté !
Le 20 décembre, honorons la Mémoire de nos ancêtres et disons-leur Merci !
Samuel Mouen
Bravo Brigitte !
Bravo Brigitte, pour cette prouesse d’avoir mobilisé tant de malentendants, des sourds, de non-voyants et de malvoyants, pour un spectacle magnifique, un programme époustouflant, ce dimanche 11 décembre au centre culturel Lucet Langenier, à Saint-Pierre. Par moins de 18 tableaux ont été présentés sur scène, près de 2 heures de spectacle où le spectateur que je suis, était comblé, rempli d’émotions de voir le travail du rythme, de l’expression corporelle, de l’occupation de l’espace de scène, du respect des comédiens entre eux et du public vis-à-vis de ce dernier.
Parmi ces 18 représentations, je citerais :
“Métisse” de Yannick Noah ;
“Mangé pour le cœur”, maloya d’Alain Peters ;
“Tout le bonheur du monde” de Sinsimilia, chanté par Fabien Bijoux ;
“Parce qu’on vient de loin”, de Corneille, chanté par Samuel Maoulana ;
“Si ou dit oui” de Dominique Barret, chanté par Jonathan Augustine.
Danse “Hip hop” dirigé par Kinta-Kanata, malentendant. Après la danse, il nous a retracé l’histoire de sa vie, du noir à la lumière, grâce au langage des signes.
Bien entendu, les autres figures ont autant de valeur que ceux que je viens de citer. Nous avons été émerveillés d’écouter religieusement ces enfants - Fabien Bijoux, Samuel Maoulana et Jonathan Augustine, 3 aveugles - qui avec leur cœur et d’une voix très forte ont chanté d’une voix, nous ont fait vibrer le cœur.
Arrivé à l’acte III de la pièce de théâtre “L’Esclave”, plus d’une douzaine de comédiennes et de comédiens présents sur scène, connaissant par cœur le texte, retraçant la révolte des esclaves, la souffrance et la douleur qui s’en ressortent. Moali, amarré comme un “cochon”. Il est frappé par le maître, le cri désespéré de souffrance, l’intervention de Christine, le départ du maître, la fuite de Moali en marronnage...
Véronique Huet faisant la voix-off, permettait aux spectateurs qui ne savent pas le langage des signes, de comprendre la scène... mais à un certain moment, la voix-off aurait pu s’effacer, car on arrive par le jeu des comédiennes et des comédiens à comprendre le drame qui se déroule sur scène. L’acte III se termine par le départ de Moali. Il dure de 10 à 15 minutes. La pièce de théâtre “L’Esclave” a été l’apothéose de cet après-midi récréatif dans le cadre du spectacle de Noël et du 20 décembre 2005.
J’ai rendu hommage à Jean Varondin, le metteur en scène (sourd à l’âge de 9 ans, il gardait la mémoire des paroles), a su remarquablement faire la mise en scène de ce spectacle. Dans sa réponse, qui m’a touché profondément. Il me disait, lui-même malentendant et faisant partie de l’Association RESO (Rassemblement Entendants, Sourds Offensifs), "... que "l’esclavage est une injustice, mais qu’il remercie l’Association RESO de sortir les sourds, les malentendants, les non-voyants, les malvoyants et les entendants de cette forme d’esclavage d’extérieur, non reconnu par la société dans laquelle nous vivons".
“L’Esclave” joué par des malentendants et des muets, m’a rempli d’une émotion forte, car c’est la première fois depuis la création de cette pièce en 1977 qu’une telle démarche a pu avoir lieu. Pour ce spectacle de théâtre, l’Association RESO s’est faite aider par 2 comédiens professionnels : Maria venant de Suisse et Ary Sto, comédien, travaillant avec Emmanuelle Laborit.
À la fin du spectacle, j’ai rencontré Brigitte Grondin-Hoarau, présidente de l’Association RESO, qui après 2 heures de spectacle, était soulagée de voir que tout s’est très bien déroulé. Je n’ai pas manqué de la féliciter, elle et son équipe, et lui dire que je crois profondément en cette force intérieure qu’elle a pour entreprendre une telle démarche.
Que RESO continue ainsi son action culturelle vis-à-vis des plus déshérités d’entre nous !
Marc Kichenapanaïdou
Dieu, l’anti-esclavagiste
Devant l’union sacrée autour de l’Abbé Monnet, comment ne pas se réjouir, à moins de 2 siècles de distance après son passage à Bourbon de 1840 à 1847, d’une si belle unanimité autour de sa personne ; surtout qu’en son temps, tous les pouvoirs constitués, y compris son Église comme toujours plus romaine que catholique, l’avaient scandaleusement persécuté pour son action en faveur de ses frères esclaves, jusqu’à le faire expulser de notre île !
Mais alors, pourquoi ne pas étendre le même hommage au Père Lafosse dont le combat anti-esclavagiste a été encore plus radical ?
Et maintenant, pour aller au fond de la réalité, pour saisir au plus près le sens de leur lutte commune - qui s’inscrit dans la logique émancipatrice de l’Evangile -, nous voulons rebondir à partir d’une phrase prononcée par un participant à l’inauguration du buste d’Alexandre Monnet, ce vendredi 2 décembre à la Rivière des Pluies : "Il a éprouvé le besoin de dépasser sa mission de prêtre".
Eh bien non, cher ami, lutter pour libérer ses frères du carcan de l’esclavage, non seulement ce n’est pas “dépasser la mission” du prêtre quand il est du Christ Jésus, mais c’est l’accomplir jusqu’au bout, l’incarner, - comme Dieu lui-même s’incarne. Ne pas voir cette exigence absolue, c’est ne rien comprendre au geste de la Parole qui se fait chair pour ne pas rester un mot en l’air. Car si le prêtre de Jésus-Christ ne va pas jusqu’à la lutte permanente contre l’esclavage, il rend vaine, il nie l’incarnation de Dieu. Ne pas voir cette réalité universellement dérangeante et subversive laisse à l’état de folklore le geste plus encore prophétique qu’étroitement, rituellement sacerdotal. Mais quel est donc ce geste signifiant la valeur révolutionnaire de Dieu incarné ? C’est l’acte de laver les pieds, geste de l’esclave dont les maîtres ne voient pas le visage, et qui prend toute sa place la veille même du jour où le Verbe est crucifié pour crime de lèse-majesté du pouvoir - et à plus forte raison du pire des pouvoirs, le pouvoir esclavagiste.
Nous le disons ensemble, avec l’humour d’amour de Jésus-Christ : Rien ne va plus à contre-pied du vieux Dieu qui tient tout sous ses pieds, que l’acte du Verbe incarné d’être de plain-pied en leur lavant les pieds, avec tous les va-nu-pieds, tous les foulés au pied auxquels on n’arrête pas de répéter depuis la nuit des siècles que ça leur fait les pieds de leur casser les pieds.
Georges Benne et Jean Cardonnel
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