Le courrier des lecteurs du 14 janvier 2006

14 janvier 2006

"Soyons optimistes pour l’avenir"

Tout d’abord, je voudrais présenter mes amitiés et mes encouragements à Didier Robert, dans les nouvelles fonctions, qui l’attendent. Le Tampon avait besoin d’un renouveau et le moment est peut-être venu de donner un souffle nouveau à cette commune et à ses habitants. Dans cette perspective, je ne peux que me réjouir. Dans un second temps, permettez-moi de réagir aux évènements tamponnais de ces derniers jours, dignes des plus grands feuilletons américains. En effet, une fois de plus, monsieur Thien Ah Koon a excellé dans la mise en scène : intronisation solennelle du nouveau candidat à la mairie, grand messe populaire, quelques larmes, (il est bon comédien !) des excuses à l’épouse pour des absences répétées... (Mais c’est la fonction qui veut ça, monsieur “le maire” !).
Un beau mélodrame, avec le soutien sans faille de certains maires du Sud ! Mais, ce que j’ai surtout noté, - chassez le naturel et il revient au galop.., c’est que Monsieur TAK ne peut s’empêcher de tout diriger, de tout imposer, même quand sonne l’heure du départ. Il se fait grand seigneur ! II souhaite anticiper la décision de la justice : Oh surprise ! Le Conseil municipal devant désigner le nouveau maire se réunit juste la veille de la décision du Conseil d’État. Bravo pour l’anticipation !
Ensuite, de façon symbolique, il ceint le nouveau maire de l’écharpe tricolore, mettant ainsi tout le monde devant le fait accompli. Les autres conseillers, ils servent à quoi ? Doivent-ils juste entériner une décision prise par leur ex- maire. C’est vrai que la tak...tique est au point, elle a fait ses preuves depuis 23 ans ! Toutefois, je me pose quand même la question du respect de ce geste hautement symbolique ? Enfin, soyons optimistes pour l’avenir, tout arrive à celui qui sait attendre : après 23 ans de règne TAKiste le Tampon va enfin être détAKé...!

Marie-Pierre Hoarau


Lettre ouverte au recteur

Nos revendications demeurent

Nous venons de prendre connaissance de votre nomination dans notre île suite au Conseil des ministres du mercredi 11 janvier 2005.
Nous vous demandons dès maintenant, sans attendre votre arrivée physique dans notre département, d’intercéder auprès de votre Ministre afin qu’une solution urgente soit trouvée pour assurer le réemploi de nos 700 collègues précaires à la rentrée toute prochaine de fin janvier 2006.
Nos collèges et lycées ne pourront fonctionner sans ces personnels et les problèmes d’hygiènes et de sécurité existants déjà dans nos établissements scolaires en raison d’un sous-effectif chronique reconnu par votre Ministère ne manqueront de s’aggraver considérablement et ce dans une situation marquée par l’extension de l’épidémie de chikungunya.
Le transfert des personnels TOS est directement à l’origine du délestage par l’État de "ses" personnels précaires. Ce transfert est inadapté à nos réalités locales (démographie galopante, retards structurels, sous effectifs sans commune mesure avec les autres départements de métropole, précarité très importante etc.) et chacun d’ailleurs s’accorde à le reconnaître.
Votre gouvernement en avait fait lui-même le constat en déclarant qu’il ne s’opposerait en aucune façon aux initiatives parlementaires locales visant à exclure la Réunion du champ des transferts, le Conseil constitutionnel avait d’ailleurs reconnu l’indiscutable singularité de La Réunion en matière de transferts des personnels. Malgré les déclarations, il n’empêche que les transferts suivent leur cours.
Sur tous ces sujets, nous attendons toujours des réponses de la part notamment de votre Ministère.

Si les recteurs passent, nos revendications demeurent :
Réemploi immédiat pour la rentrée de fin janvier de nos 700 collègues précaires et mise en place de solutions statutaires pour en finir avec la précarité de leur situation.
Mise en œuvre urgente d’un moratoire sur les transferts des TOS à La Réunion en raison de l’adaptabilité de ceux-ci aux réalités de notre système éducatif.

Nous espérons avoir une oreille attentive sur toutes ces questions revendicatives et qu’au lieu et place d’interventions policières contre les personnels précaires réprouvées par l’ensemble de la société réunionnaise, ces dossiers avancent au mieux des intérêts de la communauté éducative de La Réunion.
L’urgence d’un règlement très rapide de ces dossiers ne peut souffrir bien évidemment du moindre état de grâce consécutif à votre nouvelle affectation.
Le temps est compté et sachez que nous ne ménagerons pas nos efforts pour défendre au mieux les intérêts bien compris de la communauté éducative de La Réunion et de ses personnels.

Le Secrétaire général du SGPEN-CGTR, Patrick Corre

Le secrétaire académique de l’UNATOS-FSU, Christian Picard


Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus