
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
15 février 2005
(Page 9)
Saint-Paul, assez de mots, des actes !
La majorité municipale de Saint-Paul ne cesse de multiplier les effets d’annonce depuis plusieurs mois par une campagne de communication et de discours qui devait permettre à la majorité municipale de s’afficher à la fois comme :
- soucieuse de l’environnement (Opération “Pavillon Bleu” où "les dossiers des candidats ainsi que les appréciations et recommandations du jury sont des informations confidentielles", nous dit-on) ;
- altermondialiste (Décision de déclarer Saint-Paul comme une zone hors Accord général sur le Commerce des services en précisant que "le geste est symbolique, car à part afficher le logo anti-AGCS sur ses communications officielles, il y a peu de chose que la municipalité saint-pauloise puisse faire") ;
- à l’écoute des préoccupations des habitants (en témoignent ces achats d’encarts publicitaires dans les quotidiens pour vanter une soi-disant politique de lutte contre les inondations...).
La plus étonnante des annonces reste tout de même "l’adhésion à la Charte européenne des droits de l’homme dans la ville" votée par le Conseil municipal de décembre dernier !
Plusieurs dizaines de maires de villes européennes ont adopté, le 18 mai 2000, à Saint-Denis (93), une Charte européenne des droits de l’homme dans la ville. Ils ont voulu étendre la portée de L’Engagement qu’ils avaient signé, en octobre 1998, à Barcelone : décliner à l’échelon municipal quelques-uns des droits humains fondamentaux et les traduire en actes.
En rédigeant cette Charte, les villes européennes entendent mettre en œuvre "dans un contexte de proximité territoriale" les principes fondateurs de la Déclaration universelle adoptée par les Nations-unies en 1948. Les initiateurs de ce texte souhaitent replacer les "espérances de citoyenneté" au cœur des projets des villes - villes qui peuvent se transformer en espaces privilégiés pour l’innovation sociale, la pratique de la solidarité et la résistance à une mondialisation, jugée trop libérale, de l’économie.
Rappelons quelques points significatifs du grand écart de la majorité municipale entre les impératifs de la Charte des droits de l’homme dans la ville et les choix politiques actuels :
1. Sur la première partie de la Charte relative au “Principe d’égalité des droits et de non-discrimination” : la place résiduelle laissée aux femmes dans les délégations à Saint-Paul (deux adjointes sur quatorze !) est un excellent révélateur des pratiques de la majorité.
2. Sur la deuxième partie des “Droits civils et politiques de la citoyenneté locale” : nous n’avons pas encore vu les mesures de la municipalité en faveur du droit de vote et de la prise en compte des résidents étrangers à Saint-Paul...
3. Quant à la troisième sur “les Droits économiques, sociaux, culturels et environnements de proximité”, on doute par exemple de la garantie à Saint-Paul du “Droit à la culture pour tous” en l’absence d’un véritable service culturel et avec des constats partagés sur "le déficit d’orientations culturelles de la Ville" : "deuxième Ville de La Réunion, et sa première capitale administrative, elle ne propose pas d’événement majeur à fort contenu culturel", "alors qu’elle revendique d’être le berceau du peuplement de l’île, il reste à en faire un des éléments forts de son identité"... La même inquiétude demeure sur le respect du “Droit au logement” : comment la majorité municipale peut s’engager aujourd’hui dans une Charte qui stipule que "tous les citoyens des villes ont droit à un logement digne, sûr et salubre" alors que le parc locatif social ne représente que 10,25% des résidences principales à Saint-Paul (Chiffres DDE 2002), un chiffre très inférieur au minima des 20% prévus par la loi SRU et loin de permettre un habitat adapté pour tous !
On pourrait ainsi continuer la longue liste des écarts entre les contenus de la Charte européenne des droits de l’homme dans la ville et la réalité d’une politique de la majorité municipale aux antipodes de telles exigences !
Effet d’annonce dans le cadre d’une boulimie de positionnements à tout va sur l’échiquier politique ?
Les Verts de l’Ouest ne sont en tout cas pas dupes de ces récupérations politiciennes : il ne suffit pas de lâcher les mots de "droits de l’homme", d’"environnement", d’"altermondialisme" ou d’"un autre monde est possible" pour qu’ils soient réalité.
Comme le souligne Christine Ockrent, "en politique, on peut connaître les pas, mais ne pas savoir danser !!".
Pour les Verts de l’Ouest,
Christophe Pomez, secrétaire
À propos de l’existence de Dieu
"Dieu ne serait pas Dieu s’il permettait à ses créatures de faire la preuve de son existence" (Gandhi)
Les traces de Dieu dans notre monde sont aujourd’hui brouillées, et aux yeux de certains, elles sont totalement indéchiffrables. Actions, exactions des hommes au nom de Dieu pour le défendre ou l’imposer, imprègnent notre Histoire de terribles caricatures, loin des textes des Écritures.
Saint-Paul écrivait aux Romains : "Ce qu’il a d’invisible, depuis la création du monde se laisse voir à l’intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité..." (Ro1,20) Or aucune des œuvres de Dieu, pas même le ciel étoilé de notre Hémisphère Sud, ne parle clairement en sa faveur. La création, heureusement, avec toutes les découvertes scientifiques, est devenue un vieux parchemin difficilement lisible.
Le Chrétien est alors tenté de se tourner vers la Révélation, "le Christ n’est-il pas l’Image du Dieu Invisible, Premier Né de toute créature..." (Col 1,15). En Christ, Dieu s’est fait événement d’Histoire, en prenant visage d’homme. Mais sous les traits de cet homme, Dieu serait-il plus visible ? Déjà, le même Saint-Paul devait se rendre à l’évidence : "les Juifs demandent des miracles et les Grecs sont en quête de sagesse, nous proclamons, disait-il, un Christ crucifié, scandale pour les Juifs et folie pour les païens..." (1Cor 1,22-24).
Dans le Christ, le visage de Dieu n’a fait que s’obscurcir davantage, jusqu’au scandale. Où donc chercher ? Est-ce seulement possible ? L’intelligence croyante, où et comment peut-elle trouver ses mots et ses chemins ? C’est le pari de la foi, celle que j’accueille humblement dans la succession de ceux qui sont mes ancêtres, car mon Dieu, depuis qu’il s’est présenté à Moïse pour faire sortir les siens de l’esclavage, s’est toujours présenté comme le Dieu du père et des ancêtres de Moïse. De plus, ce jour-là, il proclame encore "mon cœur s’est ému de la situation qui était faite aux siens..." (Ex 3,16-17)
Il nous faut tout simplement savoir si nous voulons entendre Dieu, non pas là où nous avons envie de l’entendre, mais là où il parle vraiment...
Alex Maillot
Référendum sur la Constitution européenne :
pour un front du “non” à La Réunion
Au mois de juin prochain, les électeurs français seront appelés à voter lors du référendum sur le projet de “Traité constitutionnel européen” élaboré en 2002-2003 par la Conférence intergouvernementale présidée par Valéry Giscard d’Estaing.
Quel est l’enjeu ? Si ce TCE est adopté, il va s’imposer aux Constitutions nationales et va empêcher pour très longtemps toute autre politique économique et sociale que celle que les gouvernements Raffarin mènent depuis bientôt trois ans. Doit-on en rappeler le menu ? attaques généralisées contre les travailleurs sous le prétexte de "sauver" les retraites, l’Assurance maladie, les ASSEDIC, les prestations familiales, les services publics, et en revanche multiplication des cadeaux au patronat : baisses d’impôts, modification du droit du travail, privatisations...
Qui en parle ? en tout cas, pas la grande presse, ni les radios, ni les télés de grande audience !
Depuis que 60.000 adhérents du PS ont, face à 40.000 autres, fait que ce parti ait décidé d’appeler à voter “oui”, il semble que les médias aient eux aussi fait le même choix et considèrent donc que tout est joué. Tout comme le gouvernement, certains états majors syndicaux (parfois désavoués par leur base), tout ce qui gravite autour de Bruxelles, le patronat, les lobbies économiques. Mais ce sont 40 millions d’électeurs qui sont appelés à voter pour choisir !
Or, il n’y a pas débat mais au contraire propagande en faveur du “oui”, tentatives de discréditer ceux qui voteront “non” comme étant des “mauvais européens”, des “anti-européens” ou des “rétrogrades”, et en même temps, recours à la peur en prédisant un scénario catastrophe au cas où la France voterait majoritairement “non”, (comme certains autres pays vont probablement le faire de toute manière). Certains, plus consensuels, préfèrent considérer que certes, ce traité est mauvais, mais qu’il contient tout de même quelques avancées et qu’il faut donc l’approuver en espérant, plus tard, pouvoir le modifier “de l’intérieur”. Mais quand on regarde la manière dont ce traité à été rédigé, les compromis auxquels il a donné lieu, il est fort illusoire de penser qu’il n’est pas parfaitement “verrouillé” par rapport à sa philosophie de base, le credo de la concurrence libre et non faussée, surtout pas par le droit du travail : toutes les réformes allant dans un sens favorable “au peuple d’en-bas” sont quasiment impossibles tellement les procédures sont contraignantes (règle de l’unanimité).
Pour que les électeurs ne soient pas leurrés et entraînés à voter contre leur intérêt, il faut que le débat ait lieu et que la voix du “non” européen et citoyen puisse se faire entendre. À l’appel de nombreuses organisations, des comités départementaux pour le “non” se sont créés un peu partout en Métropole. Nous avons encore pu constater, tant lors de la manifestation du 5 février que du Café citoyen du 10 février, qu’à La Réunion, il y a des citoyens qui se sentent concernés et qui veulent agir directement.
Nous les invitons à un 1er rendez-vous, dimanche 20 février, à Saint-Leu où se tiendra de 9 heures 30 à 16 heures 30 le Forum social réunionnais (voir sur http://www.attacreunion.org ), afin d’amorcer avec toutes les bonnes volontés l’organisation d’un front du “non” au Traité constitutionnel européen à La Réunion.
Association Initiatives Dionysiennes
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