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15 mai 2004
“D’hier et d’aujourd’hui” : Un livre de Marie-France Dijoux
Le premier Réunionnais appelé Dijoux aurait débarqué à Bourbon en 1680. Vers 1850, un certain Audivan Dijoux habite un îlet suspendu dans la montagne dans le cirque de Cilaos. D’autres Dijoux s’installent ensuite à l’îlet-à-Cordes. Marie-France Dijoux, elle, est venue au monde dans le port de Sainte-Suzanne le 13 mai 1906. Après un détour par Saint-Benoît, la Plaine-des-Palmistes et Petite-Ile, elle suit ses parents natifs du cirque à Salazie et dans celui de Cilaos, qu’elle ne devait plus jamais quitter, puisque c’est un endroit "que l’on ne quitte pas".
Elle a elle-même entièrement rédigé son récit de vie, qu’elle a intitulé “D’hier et d’aujourd’hui”. Le Groupe de Recherches sur l’Archéologie et l’Histoire de la Terre Réunionnaise (G.R.A.H.TER) a souhaité le publier tel quel, afin de ne rien altérer de ce chant, qui est tout à la fois un tracé de vie, de l’Histoire et d’histoires (et de "z’histoires")... et de son histoire, qu’elle brode comme jadis elle brodait ses jours.
gée de 98 ans, Marie-France Dijoux a vécu tous les cyclones et autres cataclysmes (comme la grippe espagnole) de près d’un siècle. Elle a fréquenté l’école des "bonnes sœurs", connu le temps des chaises à porteurs et des charrettes-bœufs, les débuts de l’automobile et de l’électricité. Elle se souvient du gamin costumé Raymond Barre, des docteurs Manès et Mac-Auliffe. Elle a fréquenté l’église en bois avant l’actuelle et côtoyé les pères en soutane Teigny, Boiteau, et apprécié les prêches du Père René Payet. Elle a subi les privations du temps de guerre, a été témoin de l’événement de la départementalisation, a vécu la vie trépidante de la capitale. Elle aime le changement, adore bouger, les sorties et les voyages...
Notre vaillante “gramoune” est un des dépositaires authentiques de notre mémoire collective. Elle est la mémoire du cirque et de l’île toute entière, qu’elle livre dans tous les instants de leur quotidienneté, avec une fraîcheur d’esprit incomparable...
C’est un livre à lire. Vous pouvez vous le procurer au G.R.A.H.TER (Tél : 0262 24 87 12).
Marc Kichenapanaïdou,
président du G.R.A.H.TER
Ça me révolte
Le droit au travail est inscrit dans la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. De plus en plus, ce droit est ignoré, nargué, bafoué. Il y a de quoi s’en révolter, car avoir un travail c’est garder sa dignité, sa fierté de vivre. L’aide sociale, même si elle est absolument nécessaire, peut pas être une solution universelle, la seule pour éviter aux pauvres de tomber trop bas. Il y a de quoi s’en révolter assurément !
Parfois, je sens quelque chose qui me fait bouillir le sang ! Je ne sais pas vraiment pourquoi tout mon être se révolte... C’est comme si mes artères n’arrivaient plus à contenir la souffrance que les pauvres gens ont déjà endurée depuis des siècles.
Évidemment, en tant que Tamoul, je devrais pardonner ; surtout qu’à l’heure actuelle nous mangeons et vivons bien.
J’entends déjà certains dire : qu’est ce qu’il veut encore ? Nous parler des ancêtres ? Depuis le temps qu’ils sont morts ?
Moi, quand j’entend ces propos là, ça me met encore plus en colère. Comment faire pour leur expliquer que je ressens au plus profond de moi les souffrances de mon vieux grand-père quand il travaillait sa terre à la main, le désespoir qu’il éprouvait en comptant son maigre revenu. Et je leur dirai à tous, même s’ils refusent de m’écouter : nous ne sommes plus certains, de nos jours, que demain ce sera meilleur pour les pauvres.
Autrefois, ils avaient un peu de travail pour vivre pauvrement... Désormais, ils n’ont plus que l’aide sociale pour ne pas crever de faim !
Parfois, je sens quelque chose qui me fait bouillir le sang, et tout mon être se révolte.
Guilbert Soupin,
Saint-André
L’obésité infantile et le mal de vivre
Dans un journal local du mardi 9 mars dernier, un article très intéressant était consacré au problème de l’obésité infantile et du mal de vivre. "Pour le Dr Guy Chaurant, l’obésité infantile, en progression spectaculaire et inquiétante à La Réunion, est le symptôme d’un “mal de vivre”. Dans son traitement et sa prévention, le pédiatre saint-pierrois privilégie, plus que la seule éducation nutritionnelle, une approche globale".
Si l’on croyait La Réunion épargnée par ce problème de santé publique, il n’en n’est rien et dans notre île, le phénomène est en voie d’être catastrophique, s’alarme le Dr Guy Chaurant.
Il faut souligner le dynamisme de certaines équipes médicales à La Réunion, qui font, dans un cadre hospitalier ou sportif, de l’information et de la prévention pour un public ciblé. Cette information portait jusqu’à présent, essentiellement sur la bonne hygiène alimentaire, la pratique d’une activité sportive adaptée et souvent conseillée par un médecin à travers un certificat médical.
Jusque-là, on pouvait croire qu’en observant ces règles d’hygiène de vie simples, on serait à l’abri de l’obésité... Il n’en est rien, surtout en ce qui concerne nos jeunes. Leur malaise va bien au-delà de l’ennui, du besoin de “grignoter” et de l’attractivité de la télé.
Le "profond mal de vivre" détecté par le pédiatre à travers sa pratique quotidienne auprès des enfants montre bien que les remèdes à apporter sont multiples et profonds. Cette pensée de Gandhi, proposée en guise de conclusion par le Dr Chaurant, est belle et demande qu’on la médite : "La civilisation, au vrai sens du terme, ne consiste pas à multiplier les besoins, mais à les limiter volontairement. C’est le seul moyen pour connaître le bonheur et nous rendre plus disponible aux autres. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n’est que poursuite du vent".
S. B.,
Le Port
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