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17 mai 2005
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15 mai 1948 - 15 mai 2005 : 57 ans d’exil des Palestiniens et d’occupation de leur pays : assez !!!
Le jour de la proclamation de l’État d’Israël, le 15 mai 1948, est une date fatidique pour le peuple palestinien. Au-delà du vote tronqué à l’ONU, c’est l’année où le projet sioniste, commencé dès la proclamation de Balfour, en 1917, se concrétise sur la terre palestinienne : massacres collectifs, expulsion d’environ 750.000 Palestiniens vers les pays arabes et le reste de la Palestine, destruction systématique de 530 villages qui étaient peuplés et prospères.
Aujourd’hui, 57 ans après, les réfugiés palestiniens attendent de pouvoir retourner chez eux. Le mouvement du retour a pris de l’ampleur ces dernières années : de multiples congrès dans le pays et dans l’exil affirment ce droit au retour que les Nations-Unies ont reconnu, affirment le refus de toute autre solution et remettent en cause toutes les prétentions coloniales affirmant que ce droit est utopique.
Non, le droit au retour des réfugiés sur leurs terres n’est pas utopique, il est réalisable.
Tous les ans, Israël fait venir des dizaines de milliers de Juifs du monde entier et des non-Juifs pour “peupler” la Palestine occupée. Ce qui signifie que cette terre peut accueillir ses propres réfugiés. Des centaines de milliers de réfugiés, les déplacés internes, vivent déjà dans les frontières de l’État d’Israël. Ce sont les réfugiés de l’intérieur, ceux qui vivent à quelques kilomètres de leurs villages et villes sans avoir le droit d’y vivre. Ils revendiquent le droit de retourner et de reconstruire leurs villages détruits. Mais Israël refuse.
Le problème n’est pas démographique. Il est surtout politique. C’est l’application de l’idéologie sioniste, fondement de l’État d’Israël, qui empêche les réfugiés de l’intérieur de retourner dans leurs villages détruits, c’est cette même idéologie qui empêche de reconnaître les villages “non-reconnus” palestiniens, du Naqab et de la Galilée et d’ailleurs.
C’est cette même idéologie qui fonde les massacres de Palestiniens dans les camps de l’exil, qu’ils soient à Jénine, Rafah, Khan Younes, ou à Sabra et Chatila.
Car il est clair que la présence des réfugiés, et par conséquent, de la question des réfugiés, reste une épine indéracinable pour l’État de l’occupation.
Bâti sur le mythe d’une terre “vide” à peupler, les sionistes aidés des puissances occidentales massacrent pour “vider”, mais en vain.
Aujourd’hui, même dans des conditions extrêmement difficiles à cause de la domination américaine sur la politique mondiale, les Palestiniens poursuivent leur combat pour la libération et le retour. Ils refusent tous les plans de règlement proposés par les uns et les autres qui veulent étouffer leur droit au retour dans leur pays et leurs villages, même démolis.
C’est pourquoi nous devons soutenir leur résistance qui est une lutte de libération nationale et une lutte pour la justice dans le monde.
Palestine en marche
DéTAK la liberté pou démay la démocratie
J’ai été particulièrement choqué par la lecture de l’article du “Quotidien” du 12 mai 2005 ayant pour titre "Un journal terre à terre" qui nous apprend que dans la lettre du maire du Tampon, des enseignants de sa commune sont désignés nommément à la vindicte populaire l’un pour une histoire de paiement de cantine et l’autre pour avoir dénoncé l’utilisation des réfectoires le week-end.
Voici donc ce régime démocratique tamponnais qui se dévoile, basé sur la délation, non plus verbale, mais écrite dans une feuille de chou du maire payée par les contribuables tamponnais. Cela me rappelle les pires moments de notre histoire (dénonciation des esclaves maron qui fuyaient les plantations, dénonciation des Juifs pendant la guerre...).
Ces méthodes, monsieur le député-maire, étaient utilisées sous le régime de Vichy. Voilà donc où vous puisez vos références ! C’est ignoble de la part d’un député de la République que vous êtes et qui marchez sans honte sur les valeurs essentielles de la République que vous êtes censé représenter.
Il est manifeste dans cette affaire que votre volonté était de nuire à tous ceux qui osent parler et dire ce qui ne va pas au Tampon. Et ça c’est une atteinte grave à la liberté d’expression et à la pratique de la démocratie. Par vos méthodes qui s’apparentent aux agissements du Front national, vous terrorisez vos concitoyens en étouffant la liberté et la démocratie.
Je me souviens être venu manifester en 2003 sous les fenêtres de votre Mairie et je me rappelle surtout de votre milice qui surveillait les manifestants, prête à intervenir au moindre débordement. Ma mémoire n’oubliera jamais comment vous avez reçu l’Intersyndicale dans votre Mairie. Nous étions encadrés par vos gros bras et vous avez même fait éjecter un membre qui ne vous plaisez pas.
J’ai aussi souvenir d’une manifestation de femmes ayant été maltraitées devant votre Mairie il y a quelques années. Hélas, de telles répressions ne manquent pas au Tampon... L’utilisation de la force et de la peur sont au Tampon une mauvaise habitude !
Et que dire de votre culte de la personnalité : vous mettez partout votre effigie et à toutes les sauces y compris dans le milieu scolaire. Que dire de vos cadeaux de Noël que vous venez personnellement distribuer dans les écoles et en habit de Père Noël. Vous frisez le ridicule !
Dans le même temps, les enseignants de votre commune mettent très souvent la main à la poche pour des achats de livres, pour la rénovation de leurs classes, pour financer eux-mêmes les photocopies pour leurs classes...
Où est votre politique des affaires scolaires ? Quel budget consacrez-vous aux écoles du Tampon ? Que faites-vous pour améliorer les conditions de scolarisation des petits tamponnais ?
Vous feriez mieux, monsieur le député-maire, de consacrer votre énergie à expliquer votre politique scolaire au lieu de vous attaquer individuellement aux enseignants pour régler des comptes politiques.
Vous avez franchi une limite en vous attaquant nommément aux personnels enseignants (alors que vous auriez pu régler le problème de cantine autrement que par la vindicte populaire !).
Je conseille à ces collègues de porter plainte auprès du procureur de la République pour que de telles méthodes cessent définitivement. Je voudrais aussi apporter mon soutien à tous les collègues de l’école des Trois-Mares et aux collègues cités dans votre "journal terre à terre".
Chers collègues du Tampon, n’acceptez pas ces méthodes ! Réunissez-vous et unissez-vous dans la solidarité pour dénoncer ces atteintes à la liberté, à la démocratie, et au service public d’éducation.
Alon met ansanm pou déTAK la liberté, pou démay la démocratie au Tampon.
Éric Soret,
délégué du personnel SNUipp/FSU
Pentecôte et globalisation
La fête chrétienne de la Pentecôte, n’est-ce pas, à bien des égards, l’anti-Babel et l’anti-globalisation ?
À Pentecôte en effet, ce ne sont pas les humains qui tentent d’escalader le ciel, mais le ciel qui vient à leur rencontre, les touche et les remplit de son Esprit.
Loin d’être lié à quelque effort titanesque pour tout soumettre à une unique domination, le salut du monde selon la Pentecôte tient dans le don et le partage de l’Esprit. Le partage auquel ouvre l’Esprit.
Qu’est-ce à dire ? L’Esprit, c’est sûrement l’anti-globalisation. Certes il ouvre bien à l’universel, comme l’indique le récit du livre des Actes des Apôtres (2, 1-8), insistant sur le fait qu’aucun peuple de la Terre n’est laissé à l’abandon par son effusion et par son action. Mais universel ne signifie pas global.
La globalisation uniformise, gomme les différences et contraint chacun à entrer dans un moule identique ; la quête de l’universel, elle, s’enrichit de la diversité des couleurs, des peuples, des cultures et des langues ; elle est polyphonie, respect des identités et des différences ; les langues de son feu ne sont pas monocolores, mais multicolores, arc-en-ciel. Arc-en-ciel dont les couleurs diverses s’harmonisent pourtant, dont les langues différentes se traduisent les unes dans les autres, de façon qu’un message d’unité et de fraternité les traverse et leur permette de construire le monde de demain.
L’universel dans la diversité. Cela ne signifie évidemment pas repli de chacun sur lui-même, sur sa langue, sur sa nation, sur sa culture, son mode de vie, sur sa religion, mais cela signifie profondément respect des spécificités et des diversités et rencontres, échanges et partages. Tel est le fruit du véritable Esprit ; de l’Esprit de Jésus, de l’Esprit de Pentecôte. Il construit patiemment et inlassablement la justice et la paix. C’est-à-dire le salut du monde. C’est pourquoi l’apôtre Paul peut encore indiquer que le fruit essentiel de cet Esprit tient dans l’amour dont chacun conviendra qu’il est la chose la plus importante dans la vie des humains comme dans la vie divine elle-même d’ailleurs. Et donc, toujours selon l’apôtre Paul, il est dit que l’amour est éternel et qu’il ne passera pas.
L’amour, fruit de l’Esprit et salut du monde. Qui donc pourrait en douter ? Encore faut-il définir ce que cela implique concrètement. L’amour du Christ et de l’Esprit ouvre au respect les uns des autres, à la générosité et au partage. Sans générosité et sans partage, le monde, il est hélas facile de s’en convaincre, court à sa perte. Il s’écroulera comme Babel.... Mais l’Esprit de Pentecôte s’oppose à cette issue dramatique et ouvre sur la générosité et sur la spiritualité.
Non pas que le monde matériel soit sans importance et quantité négligeable : les richesses de ce monde, les performances techniques ne sont pas en elles-mêmes opposées à l’Esprit ; mais ce serait une erreur tragique que de croire qu’à elles seules, elles sont capables d’apporter la concorde et la paix. La concorde et la paix vers lesquelles nous tendons tous sont d’abord un problème spirituel et seules les forces de l’Esprit sont susceptibles de construire le monde de demain, riche de sa diversité et fort de l’effort de compréhension, de respect mutuel et de collaboration qui y sera à l’œuvre.
Le 21ème siècle sera spirituel ou ne sera pas, aurait dit un jour André Malraux. Nous comprenons mieux aujourd’hui, face au spectre de l’indistincte menace globalisante, la valeur prophétique de ces propos. Puisse donc l’Esprit de la Pentecôte venir sur nous et sur l’humanité tout entière pour la conduire sur les chemins de l’humanité vraie, de la fraternité et de la paix !
Professeur Jean-François Collange,
au culte protestant de Pentecôte
célébré à Saverne (Bas-Rhin)
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