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Femmes, debout, levez-vous !

Femmes, debout ! N’attendez plus demain
Pour vous donner la main.
Femmes, debout ! Qu’attendez-vous pour dire non
À tous les faux-fuyants, à tous les faux-semblants ?
Qu’attendez-vous pour dire non
À tous les massacres perpétrés sur vous et vos enfants ?
Qu’attendez-vous pour faire voler en éclats
Tous les faux discours, tous les faux débats
Sur l’égalité, sur la parité ?

Donnez vous la main dès demain
Plus ne plus subir, plus ne plus mourir
Tous les jours, sous le fouet et les quolibets.
Décrétez que le règne de l’homme est terminé.
Protégez vos enfants de tous leurs malversations
N’écoutez plus toutes leurs imprécations,
N’écoutez plus les versions ni les fausses interprétations
Qu’ils donnent aux textes de toutes les religions
Pour justifier et donner un sens à toutes leurs exactions
Car ils ne vous enseignent que leurs propres versions et leurs propres visions.

Femmes, debout ! Levez-vous ! Il est grand temps
D’exprimer tous vos mécontentements
D’extirper tous vos ressentiments
De liquider tous vos tourments.
Ne vous laissez plus guider ni maltraiter
Par ceux qui cherchent par tous les moyens à vous briser à et vous trucider
Beaucoup d’hommes ont plaisir à marcher sur nos cadavres
Bien que vers nous ils viennent chercher un havre.
Ils nous font toujours croire à l’amour
Mais nous font payer pendant toute notre vie
Le fait de vouloir un peu de liberté, et nous envient notre capacité à donner la vie.

Femmes, de toute la planète, debout ! Levez-vous !
Pour sauver vos enfants et l’humanité.
Ne soyez plus soumises à la vindicte des hommes
Qui ont jeté sur vous toutes sortes de voiles
Et qui ont fait de vous leurs esclaves.

Femmes, debout ! Levez-vous !
Les hommes cachent leurs faiblesses et leurs maladresses
Souvent derrière un masque de brutalité et d’agressivité
et disent que c’est ainsi qu’ils nous aiment !
Ne croyez plus à tous leurs faux discours,
Si vous voulez vous sauver et vous libérer un jour.

Déjà, enlevez vos voiles pour voir le ciel et les étoiles.
Sachez que vous êtes libres d’aimer, de boire et de manger
Enfin, que vous avez le droit de vivre et d’exister !
Ne permettez plus qu’un homme crache sur vos visages
Ne permettez plus qu’un homme massacre vos enfants en bas âges
Car vous êtes les plus sages.

Femmes, debout ! Levez-vous !
Vous êtes la flamme de l’humanité
C’est par vous que l’homme est né,
Dans toutes les religions, vous l’avez initié.
C’est vous qui lui donnez la vie
Rien que pour cela, ils doit vous respecter.
Ils doit savoir que nous sommes une part de leur identité
Et que sans nous ils ne peut exister.

Gabrielle Marie

Oui, citoyen, c’est à toi que ce discours s’adresse

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt le courrier de M. Joseph Mondon des Avirons dans "Témoignages" du vendredi 11 mars 2005, qui pointe le doigt sur une triste réalité, un triste spectacle, notre quotidien étalé tous les matins dans les pages de nos journaux. Malheureusement je partage l’analyse et le jugement. Mais que se passe-t-il donc pour que cela soit possible et n’émeuve personne, des élus, des policiers, des juges enfin quelqu’un qui dise “non” ?
Eh bien non, tous les jours les mêmes délits, les mêmes abus de pouvoirs, les mêmes escroqueries, les mêmes tricheries et les mêmes mensonges. Je rapproche cette carence en citoyenneté à une phrase entendue lors de la synthèse des ateliers du forum social de Saint-Leu. L’orateur qui faisait la synthèse a dit ceci : "il faut remettre le citoyen au centre du débat démocratique". Il faut... Qui doit faire ce travail ? Personne ne le fera à la place du citoyen car nous savons bien que rien n’est jamais donné et encore moins les droits de chacun.
Je dis donc, il appartient au citoyen, à vous Madame, à vous Monsieur, qui lisez ces lignes, de prendre la place qui est la vôtre dans la société et dans le débat démocratique, s’il y en a un, et exiger qu’il y en ait un si ce n’est pas le cas. La versatilité (pour ne pas dire plus) de certains élus fait que nous ne pouvons plus nous satisfaire d’une démocratie représentative.
Nous voulons participer, dire ce que nous souhaitons pour notre avenir, dire comment nous imaginons notre bonheur. Nous devons exiger une démocratie participative. La grande majorité de nos concitoyens est devenue adulte. L’école, malgré ses insuffisances, nous a appris à penser par nous-mêmes, à comparer et à juger la qualité des hommes et des femmes qui prétendent à un mandat quel que soit ce mandat.
Nous sommes capables, en majorité, de savoir qui promet n’importe quoi, qui se soucie de l’intérêt général ou qui ne s’en soucie pas, qui tient ses promesses et qui ne les tient pas. En clair, nous sommes tout à fait capables de reconnaître et de différencier "un makro" d’un "bon boug" c’est-à-dire celui qui ne s’intéresse qu’à sa propre carrière et à ses intérêts et celui qui fera tout son possible pour répondre aux attentes de ses concitoyens.
Nous savons aussi qu’il y a des bons et des mauvais dans chaque camp et que chaque camp a sa propre logique interne pour sélectionner ses candidats. Ils ont le droit d’avoir cette logique, mais nous avons le devoir d’avoir la nôtre qui peut être différente : un parti peut vouloir récompenser la fidélité d’un militant mais pour nous, électeurs, ce critère peut nous apparaître totalement étranger à nos attentes.
Être citoyen, c’est faire ce choix, c’est aller voter, nous qui en avons le droit, alors que des centaines de millions d’hommes et de femmes en sont privés, et voter avec discernement.
Être citoyen c’est aussi prendre conscience que dans notre pays, malgré toutes ses insuffisances dans de nombreux domaines, nous avons la chance, rare sur cette planète, d’avoir accès, librement et gratuitement à la santé et à l’éducation, les 2 piliers fondamentaux de notre démocratie. Alors, lorsqu’on a réussi à se hisser dans l’échelle sociale, par son travail certes mais aussi grâce à l’organisation de la société, ne doit-on pas se poser la question : maintenant, que puis-je faire pour mon pays, pour rendre un peu de ce qu’il m’a donné ? C’est aussi cela être citoyen.
Alors faisons un rêve ; dans leur désir sincère de vouloir le meilleur pour notre île, tous les partis choisiraient les meilleurs candidats pour figurer sur leurs listes et les citoyens éclairés feraient de même. Chaque élu aurait le sens de l’honneur et le respect de la parole donnée et son exemple serait générateur de comportements identiques dans toute la société. Qu’y a-t-il d’impossible à ce rêve ? Vouloir c’est avant tout pouvoir et,... nous le pouvons... avec notre bulletin de vote. Alors... Allons aller !

Jean Linon

Urgence pour notre continuité territoriale

En cette 3ème année d’existence, le Collectif des Usagers de l’Air en colère, comme toutes les associations en pleine croissance, a connu une petite crise d’adaptation au cours de son assemblée générale ordinaire perturbée par un trésorier adjoint exclu et poursuivi judiciairement pour détournement de fonds et un ex-adhérent déçu et aigri de n’avoir pas pu voyager gratuitement en juillet 2004.
Malgré la perte de temps et l’animosité occasionnées par nos grincheux, l’association s’est plus que jamais mobilisée sur son principal objectif : obtenir pour 2005, comme en Corse, aux Canaries, aux Baléares, aux Açores et à Madère, la mise en place du dispositif de Continuité territoriale avec fixation d’un prix plafond à 700 euros maximum toute l’année, ce qui permettra, une fois par an, à tous les Réunionnais qui le souhaitent, de voyager vers la France ou vers l’Europe. Aller et venir au juste prix économique entre la Réunion et la France doit devenir aussi facile pour un Réunionnais que pour un Marseillais se rendre à Paris par le TGV, l’avion ou l’autoroute : ce droit aux déplacements n’est que l’affirmation de la liberté, de la justice et de l’égalité.
Pour faciliter l’accès au juste prix économique du transport aérien, notre Collectif a mis en place un système électronique qui permettra à l’ensemble de nos adhérents, devenus une force économique et commerciale grâce à la mutualisation de nos moyens financiers et à la mobilisation de nos partenaires, d’accéder à des tarifs et à des modalités de règlements plus accessibles pour tous. Sur le site de Nout Tout En l’Air : www.billet-avion-moins-cher.com, chacun pourra exprimer ses besoins et/ou bénéficier des offres promotionnelles offertes par nos partenaires agents de voyages et organismes financiers.
L’union fait la force et tous ensemble par notre regroupement de consom’acteurs, nous pourrons modifier la situation de racket dont nous sommes victimes. Avec Coll’Air, que 2005 soit l’année de la justice et de l’égalité pour tous les Réunionnais par le bénéfice pour tous de la Continuité territoriale financée conjointement par l’État et l’Europe. Pour adhérer : www.collair.org ou Coll’Air, 19 rue Ruisseau des Noirs, 97400 St-Denis

Des ananas Victoria pour Gifu

Les ananas frais sont partis le lundi 7 mars de la plantation de Raphaël Avice, du groupement d’exportation Réunifruit. Ils sont arrivés à Gifu, au cœur du Japon, dans la journée du vendredi 11 mars, prêts à être dégustés au cours de la soirée réunionnaise organisée par Mme Masako Daté et quelques uns de ses amis francophones de Gifu, cette région japonaise qui ressemble tellement à la nôtre...

Guy Pignolet,
président de Science Sainte-Rose