
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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18 novembre 2004
Europe, France, Réunion et bidépartementalisation
Il fallait s’y attendre : le référendum sur le projet de Traité constitutionnel (2ème semestre 2005) est devenu pour certains un débat... de politique intérieure, celui du positionnement par rapport à l’élection présidentielle de 2007. À cela s’ajoute l’éventualité de l’adhésion de la Turquie (en 2015), venant brouiller plus encore la lisibilité du scrutin. La problématique électorale est pourtant inchangée sur le fond : la future Europe sera-t-elle suffisamment sociale ? Est-elle une chance historique pour la France ?
Le volet social du Traité est bien réel : neuf maires des plus grandes métropoles européennes (dont Paris) ont appelé le 12 octobre à voter “oui”. Se définissant eux-mêmes comme progressistes, ils estiment que le Traité "clarifie" les mécanismes de décision, "renforce la démocratie participative par la reconnaissance du dialogue avec la société civile", "constitutionnalise les droits sociaux étendus pour chaque citoyen européen" (Charte des droits fondamentaux), et définit un cadre au "dialogue social européen". Pour eux, le Traité est "l’acte fondateur de l’Europe politique". Rien de moins.
Dans le même ordre d’idées, la Commission européenne a adopté le 20 octobre dernier un projet de règlement relatif au système européen de préférences commerciales (SPG +) pour les pays en développement (2006/2008). L’Union européenne devient ainsi le plus grand contributeur mondial en faveur des plus pauvres. Pour elle, il ne peut y avoir le monde des nantis et, à côté, celui des exclus.
Enfin, la Confédération européenne des syndicats a renouvelé fin octobre son appel au vote positif (la CGT s’est abstenue) "pour mettre en œuvre une Europe sociale".
Rien à voir donc avec les velléités politiciennes de détournement de scrutin ici ou là. Un scrutin pourtant essentiel pour notre pays : l’engagement européen contraint nos responsables à redresser nos finances publiques.
Certes, la croissance est là, générant en 2004 un excédent de 5 milliards d’euros. Ne resteront donc que 995 milliards de déficits à résorber ! Noter qu’un baril de brut à 50 dollars entraînera entre 0,5 et 1 point de perte de croissance en 2005. Sachant enfin que le poids des intérêts de la dette publique en fait le troisième poste de dépenses de l’État, après l’Éducation et la Défense nationales. Le triomphe n’est donc pas de mise, sachant qu’il ne peut y avoir de stratégie sociale sans une économie solide.
Mais l’essentiel est là, la réponse finale sur l’adoption du Traité appartiendra aux Françaises et Français, et aux autres “Européens”, l’Espagne ouvrant le bal par son référendum du 20 février 2005.
Un référendum : une chance, d’échapper au débat politicien, que n’aura pas eu le dossier BIDEP (bidépartementalisation, NDLR), noyé à l’époque dans un déluge de passions.
Difficile, a priori, de comparer le référendum européen, politique, et la création administrative d’un deuxième département ! Et pourtant ! Même passé d’actualité, dommage que le débat des pro et anti BIDEP n’ait pas été tranché à l’époque par une consultation populaire portant sur les vraies questions d’intérêt général : quel intérêt pour le citoyen lambda ? Combien la BIDEP aurait-elle coûté... ou rapporté ? Quelle eût été enfin sa pertinence dans les nouveaux contextes européens (Traité constitutionnel) et national (acte II de la Décentralisation en 2005) ?
Sur le premier point, la BIDEP aurait à coup sûr réduit le nombre et les temps des déplacements, par la création dans le Sud de structures collectives majeures. Donc, moins de temps perdu, par les milliers d’automobilistes concernés, otages d’un réseau de jour en jour plus saturé.
D’autant que les grands projets régionaux sont à échéance de 4 ans au mieux (route des Tamarins), voire 8 à 10 ans (tram-train... de Saint-Paul à Saint-Benoît, par Saint-Denis). À quand la desserte Saint-Pierre / Saint-Benoît, la croix du Sud Saint-Louis / Saint-Pierre / Tampon / Saint-Joseph ? Entre autres !
Aucune étude n’a chiffré le coût individuel et collectif (carburants, pertes de temps professionnelles) des embouteillages qui frappent non seulement la partie Sud de l’île, mais aussi, par effet de contagion, les automobilistes du Nord.
Deuxième point d’importance : le coût. La BIDEP, a-t-on affirmé, entraînerait plus de dépenses. Avec deux départements, les impôts seraient deux fois plus lourds ! Mensonge ! Cela méritait un chiffrage précis des dépenses. D’autant qu’au chapitre des recettes, un gain était prévisible, sur la base de l’architecture, complexe, réservée aux initiés, des dotations d’État aux départements.
Soit, en simplifiant trois volets inclus dans la Dotation globale de fonctionnement (3.200.000 euros) : les dotations forfaitaires et de péréquation (45% et 55% du total, hors concours particulier), et le concours particulier en faveur des départements les plus défavorisés (les deux départements corses, La Réunion, etc...). L’idée étant que la solidarité nationale garantisse un concours financier minimum aux départements les plus pauvres.
Deux départements réunionnais “capteraient” donc sûrement plus de crédits qu’un seul. Une étude aurait permis de s’en assurer. Mieux : les possibilités d’accès à la commande publique, avec deux collectivités, par dédoublement des seuils à respecter, auraient généré plus d’emplois directs et induits.
C’est surtout au regard du nouveau contexte (dès le 1er janvier 2005), avec la réforme constitutionnelle et les deux premières lois organiques, qu’il est permis d’actualiser les conséquences de l’échec de la BIDEP.
Désormais, le département, outre ses compétences traditionnelles, gère toutes les interventions agricoles (aides individuelles et soutiens aux groupements de producteurs), les forêts (hors les pistes forestières, dévolues à la Région), les retenues collinaires, les voiries d’élevage, les aides à l’habitat, et le volet expérimentation des filières CIRAD.
En clair, une description qui “colle” à la vocation rurale du Sud, à sa réalité physique, sous une ligne reliant Saint-Leu à Saint-Philippe. Un Sud idéalement doté d’un efficace outil de gestion, donc de développement avec son propre Conseil général, lui-même éligible, en liaison avec le Conseil régional, aux fonds européens dans ses compétences anciennes et nouvelles.
L’abandon de cette perspective est d’autant plus pénalisant que la Commission européenne a adopté le 14 juillet son projet de cohésion 2007/2013 (336 milliards d’euros au total) si toutefois les 6 pays principaux contributeurs, dont la France, acceptent début 2005 d’aller au-delà de 1% du produit intérieur brut.
Pour l’Union européenne, il s’agit, avec ce programme, d’aider plus efficacement les régions les moins favorisées, par notamment un financement spécifique du FEDER au profit des RUP (dont La Réunion), à hauteur de 85% pour les programmes prioritaires.
Trois exemples concrets significatifs :
- Voirie : Grèce : rocade de Patras (15.000 voitures par jour, 18,5 km parsemés d’ouvrages d’art). Coût : 69 millions d’euros (fonds de cohésion européens : 41 millions).
- Eau/assainissement : Portugal : dans l’Allo Zezere e Coa : 178 millions d’euros (fonds de cohésion : 112 millions).
- Gestion intégrée des déchets : Roumanie : Ramnicu Valcea (120.000 habitants) : 14 millions d’euros (fonds de cohésion : 11 millions).
Autant de secteurs prioritaires de notre île, dont une partie dévolue aux Conseils généraux avec donc une chance spécifique et autonome pour le Sud de présenter et défendre ses propres projets. À la fois face à l’Union européenne, mais aussi en partenariat avec la Région Réunion.
Là encore, seule une étude aurait pu chiffrer cet impact financier “européen”. Combien d’euros La Réunion perd-elle globalement en l’état actuel des choses ? À quel degré le Sud, lui-même, est-il pénalisé puisque c’est toujours à partir du Nord que se développent mécaniquement les grands projets ? Seule une nouvelle collectivité départementale de plein exercice pouvait briser cette logique.
Le Conseil constitutionnel a récemment préconisé une révision de la carte électorale législative, tenant compte de l’évolution démographique, pour les 36 circonscriptions (dont La Réunion) subissant un écart de plus ou moins 20% par rapport à la moyenne.
À l’opposé, certains élus locaux ont programmé le découpage de leur commune. Pourquoi pas le Département dont on sait la population en hausse constante ? Le rejet politique a occulté les vrais problèmes de démographie, de qualité de vie et de développement. Au vu des conclusions d’études préalables, une consultation populaire, dans chaque commune concernée, était souhaitable. À l’image et dans l’esprit, toutes proportions gardées, du référendum sur le Traité européen.
Dommage que le projet BIDEP ait été étouffé dans l’œuf. Mort-né, sans la moindre chance de prouver son éventuelle utilité. La révision prochaine du Schéma d’aménagement régional et la fiabilité du projet. Ce serait l’occasion, non d’adopter une attitude revancharde déplacée, mais tout simplement, avec le recul et dans l’intérêt de toute La Réunion, si intérêt il y a, de mettre en concordance la réalité du terrain et l’évolution des hommes, des moyens et des institutions. Chiche !
Henri Ribot
On peut passer avec une pente de 8%
“Variante pour la nouvelle route reliant Saint-Denis à La Possession”.
Cette variante coûtera sûrement beaucoup plus cher que la première solution que j’ai proposée (voir “Témoignages” du 30 octobre - NDLR) car elle nécessite la réalisation d’au moins 3 km de passage en tunnel en plus, ainsi que la construction d’au moins 2 ponts supplémentaires.
Mais elle présente l’avantage de respecter la pente de 5% prévue par l’arrêté du 31/08/1999 (JO du 04/08/1999).
Cependant, comme cet arrêté du 31/08/1999 tolère jusqu’à 12% de pente lorsque la topographie ou l’existence de constructions ne permet pas de respecter le seuil de 5%, je pense que ce serait dommage de dépenser des centaines de millions pour ne pas dépasser ce seuil de 5% de pente, si on peut passer avec une pente de 8,65%, comme c’est le cas pour le tunnel que j’ai proposé dans ma 1ère proposition.
Ceci d’autant plus qu’il existe en France de nombreux exemples de dépassement du seuil de 5% de pente pour des routes à 4 voies. C’est le cas notamment de la route reliant Saint-Pierre au Tampon, qui à certains endroits va jusqu’à 8% de pente. C’est également le cas de la nouvelle route express reliant Saint-Malo à la baie du Mont Saint-Michel, qui dépasse le 10% de pente lorsqu’elle descend vers la mer.
Mais s’il fallait choisir entre la construction d’une digue sur la mer et la variante partant de la ravine de Patate-à-Durand, même si celle-ci devait coûter un peu plus cher, je la préférais à la route-digue, car elle nous fera courir moins de risques, mais surtout nous permettra de conserver l’usage de la route du bas pour une partie du trafic, notamment pour les poids-lourds, le TCSP ou le tram-train dans le cas ou celui-ci ne pourrait pas passer par les hauts, toujours pour des raisons de pente trop forte.
Joseph Luçay Maillot
PS : Ma variante consiste à relier les côtes suivantes : 70 derrière le quartier de la Trinité, 150 dans la ravine du Butor derrière le siège du Crédit Agricole, 235 dans la ravine du Butor derrière le siège du Crédit agricole, 235 dans les gorges de la rivière Saint-Denis et 380 au niveau du Ruisseau-Blanc à La Montagne. Le reste du tracé reste sans changement par rapport à ma première proposition. À noter également l’originalité de ma proposition d’utiliser l’espace disponible laissé par le canal de la ravine de Patate-à-Durand. Ce qui permettra d’alléger le trafic de la ville de Saint-Denis.
La paix de Yasser Arafat !
J’ai suivi, comme beaucoup de Réunionnais, la longue agonie du président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, à la télévision. L’annonce de sa mort, le 11 novembre dernier, a plongé le peuple palestinien dans une très grande tristesse. Par contre, du côté d’Israël, c’est une joie timide, mais une joie quand même. Le Premier ministre israélien n’hésite pas à dire : "Un terroriste est mort".
Messieurs Sharon et George W. Bush qui répondent coup pour coup, tuant femmes et enfants, ne sont-ils pas aussi des terroristes ?
Les premiers responsables de la guerre israélo-palestinienne, ce sont d’abord les Nations-Unies, qui ont créé en 1948 un État israélien en oubliant les Palestiniens. George W. Bush vient de déclarer avec son ami Tony Blair, que, dans quatre ans, il y aura un État palestinien. Doit-on croire en cet homme (ces hommes) chez qui le mensonge est érigé en véritable institution ?
Comment un peuple doit-il vivre éternellement dans un camp ? Le ghetto de Gaza doit disparaître, pour éviter que naissent des kamikazes, qui tuent les innocents. Je ne pense pas qu’un père ou une mère puisse, de gaieté de cœur, envoyer un fils ou une fille à la mort pour “la cause”. C’est par désespoir qu’ils agissent ainsi. Il faut souhaiter que les nouveaux dirigeants palestiniens puissent trouver la voie de la paix pour laquelle Yasser Arafat a milité pendant toute sa vie.
L’aspect “positif” de la disparition de Yasser Arafat, c’est la médiatisation de sa mort. Le monde entier a “touché du doigt” l’existence d’un peuple qui souffre, qui vit dans un ghetto, un peuple qui subit sur ses terres une présence étrangère constante.
La France qui a accueilli Yasser Arafat doit jouer un rôle capital, en prenant des initiatives qui iront dans le sens d’un rapprochement et d’une paix entre les Israéliens et les Palestiniens.
Marc Kichenapanaïdou
Lélé, inn souvnir, inn messaz
Respé dann tristess, Granmoun Lélé, yèr enkor, té ouv le zié.
Na rienk soleyé karnadel bwana lé sur artrouv domin.
Promié foi trouv Lélé su Nantes, missié Koloni en respé nout kiltir.
Diab volan la fini par trap aou dann lombraz lo kèr out madam.
La fors lo tan, la volonté Almal, lo malfondé maladi, ki koné,
Dann bangoueni maoulida, si sa pa joué maloya ?
La rézin Lélé na sèt po, en kabar paradi dann syèl...
Alin, lo Rwa, sanm dout té attend’ inn dalon pou zoué matalon !
Souvan, déza, mon zorey y pans out voi.
Mon boush y tomb en soupi : "lo tan y pass zamé tousèl"...
Ou viv pu dann prézan, ou la fine shap lo lavnir.
Passaz dann souvnir, komm lo dernié lien la vy nou pé mèn sanm ou.
Maloye térin bondié, pou èd anou trouv lespoir,
Y fo nou ral kouraz donn out léritaz sa plas dann modernité ;
Komm inn sours not kilouloukinaz, mé pa dann liv zistoir.
Out messaz : dann manièr woir la vy nou pé mèn sanm ou...
Fabris
Aux jardins de la guérison
Le vent avait dégagé le ciel, même si quelques nuages occupaient encore le décor et lui donnaient quelques reliefs. La nuit vibrait de mille frissons, mille conversations, mille attentes et s’agitaient en tous sens les enfants des écoles, ceux qui avaient quitté l’école, les parents jeunes et moins jeunes et les grands-mères parées de leurs plus beaux atours comme pour aller à la messe du dimanche à ceci près que ce n’était pas dimanche et qu’il n’y avait là aucune messe.
Le long des routes et des chemins, une par une, trouant de leurs phares le soir qui installait la nuit, voici qu’arrivaient des voitures et encore des voitures qui déversaient tranquillement papa, maman, les enfants, les amis et les voisins qui, en groupes joyeux, convergeaient vers le spectacle.
Car ce soir, il y avait la fête, la fête à Saint-Bernard. Et cette foule, familiale et joyeuse, investissait pacifiquement le théâtre, enfin, peut-être un espace qui valait plus qu’un théâtre ; l’ancienne léproserie de Saint-Bernard qui, ce soir, était devenue “Les jardins de la guérison”.
Et la magie opérait : les lumières révélaient la beauté des arbres et découpaient l’espace, les musiques peuplaient les airs d’un air de fête, tout cela faisait naître dans les yeux et sur les visages de tous des sourires de joie. On se saluait, se serrait les mains, s’embrassait, heureux de se retrouver, de partager ce moment particulier, d’être là où il se passait quelque chose.
Car oui, “il s’est passé quelque chose” ces derniers jours à Saint-Bernard. J’ai vu chaque soir 400 personnes, de toutes générations, assises sur des bancs, des estrades ou tout simplement dans l’herbe, regarder rire et partager des émotions avec leurs amis, leurs voisins, leurs enfants et aussi avec “les 150 acteurs” qui étaient aussi leurs amis, leurs parents, leurs voisins ou leurs enfants.
Là, sous nos yeux, tous revivaient un peu de leur histoire, se réappropriaient leur territoire, leur patrimoine culturel. Ils redécouvraient cette Réunion qu’ils avaient contribué à faire évoluer et comme la graine de l’arbre venu d’ailleurs mais qui puise la vie dans la terre qui l’a accueilli, ils allaient rechercher au fond de leur mémoire les traces de leur histoire, au fil des évocations du souvenir de celle du père Clément Raimbault. Rien que cela justifierait mille fois la création de ce spectacle.
Mais il y avait beaucoup plus, beaucoup, beaucoup plus. C’est vrai, il y avait de la joie chez tous ; acteurs, spectateurs. Mais il y avait aussi et surtout de la fierté : fierté d’avoir réussi, d’avoir fait les costumes, d’avoir maîtrisé un scénario, d’avoir chanté, d’avoir dansé, “d’avoir fait le spectacle”.
Et que dire des musiciens, des solistes, de ces jeunes qui avaient appris en quelques jours à maîtriser des techniques d’éclairage, de son, de poursuite lumière. Que dire de tous les talents et les passions qui se sont regroupés pour enrichir un véritable événement culturel : philatélistes, écrivain, spécialistes des plantes médicinales, présentateur de spectacle, accessoiristes, etc...
Tous bénévoles, comme les membres des associations, et surtout, tous les habitants de La Montagne. Là, dans la sérénité d’une soirée, ils ont tous partagé les mêmes émotions, vibré aux mêmes accents. Et demain, ils ne se regarderont plus de la même façon car ils ont maintenant tissé des liens, vécu ensemble, travaillé ensemble, chanté les mêmes chansons, regardé ensemble dans la même direction : ils ont élaboré de la cohésion sociale.
Peut-être, qui sait, avons-nous assisté à la pose de la première pierre de la première pièce d’une maison des civilisations qui en appelle d’autres en des lieux que l’histoire des hommes et des femmes de ce pays a marqué de leurs traces ; de ces lieux où sont passés, dans les souffrances et le dénuement, des ancêtres pas si lointains que cela, arrachés à des ailleurs, par la violence, la cupidité ou l’espoir d’un avenir meilleur. Cette “maison-là” vient du fond de la mémoire, du fond du cœur, de la vie de tous ceux qui sont, aujourd’hui, les enfants de La Réunion et, parce qu’elle est leur œuvre, elle est aussi “leur maison”, plus peut-être que toute construction intellectuelle.
C’est par la culture qu’une société progresse ; mettons à la disposition de tous, les trésors du patrimoine réunionnais, donnons à lire les belles pages, donnons à entendre et écouter toutes nos musiques, faisons partager les émotions et les joies à tous, pour vivre ensemble et reconquérir notre histoire sur notre territoire. Merci à tous ceux qui ont apporté leur concours, petit ou grand, pour que vive cette belle aventure “des jardins de la guérison”. Maintenant que la route est ouverte, allons aller !
Jean Linon
libre citoyen
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