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19 avril 2004
Tuer par amour... et quoi encore ?
Quand un homme violent, mari ou compagnon, tue sa femme ou sa compagne, il est courant de lire ou d’entendre cette formule qui m’indigne et m’exaspère : "il l’a tuée par amour".
“Tuer par amour”...? C’est comme si l’on disait :
- Voler par honnêteté
- Frapper par amitié
- Insulter par politesse
- Saccager par douceur
- Terroriser par gentillesse
- Violer par tendresse.
Quand on aime, on respecte, on désire le bonheur de l’autre. Quand on tue, on déteste, on veut anéantir et supprimer.
La personne que l’on aime n’est pas notre bien, notre propriété. Aucun humain n’a le droit de vie ou de mort sur l’autre, épouse ou enfant.
Il est terrible de voir associés ces deux mots - “tuer” et “amour” -, avec en arrière-plan la plaidoirie et la remise en cause de la gravité des faits.
Quand on aime, on ne peut pas tuer et aucun abandon - si douloureux soit-il - ne peut être suivi d’un crime.
On ne tue pas par amour, on tue avec la haine, l’instinct de possession exacerbé : "cette femme est à moi, à moi seul, elle ne mérite pas de vivre si elle met fin à notre relation".
Il serait temps d’aborder ce problème des rapports humains à partir de l’école, dans des débats radio ou télé. Il serait grand temps car les drames se succèdent et trop de vies ont été supprimées, trop de femmes vivent sous la pression de la violence dans leur foyer.
Il y a peut-être l’influence de la littérature : Carmen est poignardée par son amant jaloux, Desdémone est étranglée par Othello... La passion dévastatrice est le sujet de beaucoup de romans, de nombreux films. Dans la vraie vie, c’est le gâchis intégral d’existences qui n’ont rien de fictives.
"Ne me quitte pas", chantait Brel.
Ne me tue pas, si je te quitte... En tout cas, n’invoque pas l’amour comme circonstance atténuante.
Marie-Hélène Berne,
Le Tampon
Zone de non droits
Pour les riverains de la discothèque le “King Créole” au Moufia, ce fut un week-end de plus sans pouvoir dormir à cause des nuisances sonores, à craindre les violences des clients déambulant dans le quartier sous l’emprise de l’alcool et/ou de substances illicites.
Et toutes les fins de semaine, depuis début septembre, le même scénario se reproduit. Mais la patience des habitants, grands et petits, de ce quartier de Saint-Denis a atteint ses limites. Plusieurs sombrent déjà dans la déprime ; d’autres pensent, tout simplement, à déménager.
Le maire de Saint-Denis, replié dans son havre de paix de La Montagne, n’en a rien à cirer des problèmes des habitants du Moufia. Il a, sans sourciller, signé l’arrêté d’ouverture du dancing sans recontrôler ni la conformité des installations ni la sécurité de l’accès à l’établissement.
Malgré des rapports de la DRASS et de la police allant dans le sens de la fermeture, M. Victoria s’obstine à garder la boîte ouverte. On aimerait bien savoir pourquoi, M. le Député-maire.
La presse a relaté, la semaine dernière, la condamnation du “Copacabana” pour tapage nocturne. Les multiples plaintes pour tapage nocturne déposées par les voisins du “King Créole” n’ont toujours pas abouti. On aimerait bien savoir pourquoi, M. le Procureur de la République.
Cette affaire démontre, à l’évidence, que tous les Réunionnais ne sont pas placés sur le même pied d’égalité par les représentants des pouvoirs publics.
À Saint-Denis, le quartier du Moufia a été déclaré, par la municipalité et par la justice, zone de non droits !
Marie-Cécile Seigle-Vatte
élue Verte Saint-Denis
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