
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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19 avril 2005
(page 10)
Handicapés : une loi pour rien ?
Vivre handicapé dans la France de 2005 est une grande épreuve. Nous sommes depuis des décennies, privés de liberté. Notre “mise à part” à nous, citoyens différents, a commencé lors de notre naissance, après un accident, une maladie, avec la captivité de la mobilité réduite, de l’immobilité, de la cécité, du trouble sensoriel ou psychique. Nous sommes aujourd’hui 5 millions dans notre propre pays à espérer une loi “de libération”. Jamais depuis la Première Guerre mondiale nous n’avons été aussi nombreux.
Face à l’incompréhension, la timidité des aides, la complexité des situations, nous dénonçons aujourd’hui le risque d’une loi “bonne conscience” sur le handicap qui ne nous projetterait pas dans les trente prochaines années mais voudrait donner l’impression d’agir.
Nos lieux de vie à nous sont nos centres médico-sociaux, IME, MAS, CAT... pour les plus chanceux puisque plus de 4.000 d’entre nous ont dû se réfugier en Belgique, faute de places en France. Nos allocations ne nous permettent qu’une vie difficile, sans moyen de lutter contre notre exclusion de la cité, de ses transports, de la vie sociale, culturelle et politique. Nous ne pouvons voter que dans certaines mairies, ne suivre que certaines émissions à la télévision, n’acheter que dans certains magasins. Notre pays est un labyrinthe pour ses ressortissants handicapés aux yeux d’un visiteur anglo-saxon ou scandinave.
Etre citoyen handicapé en France, c’est vivre sans accès véritable à l’outil de travail (une entreprise sur trois nous rejette, 12.000 cadres handicapés titulaires d’un bac +2 sont au chômage), avec un accès restreint à l’école (40.000 enfants rejetés chaque année), des structures médico-sociales souvent archaïques.
Nous sommes de plus en plus nombreux (car nous vivons de plus en plus longtemps) et nous devons nous partager des budgets en constante diminution qu’un Lundi de Pentecôte ne saurait inverser. Ce geste à la frontière du paternalisme ne suffira pas. En 1989, la charte communautaire des droits sociaux fondamentaux des travailleurs proclamait une nouvelle fois le droit des personnes handicapées à bénéficier de mesures d’intégration professionnelle et sociale passant par la formation professionnelle, l’ergonomie, l’accessibilité, la mobilité, les moyens de transport et le logement. Les débats de 2004 sur le handicap ont soigneusement occulté l’évaluation des ressources nécessaires à ces politiques, effort qu’on évalue à une dizaine de milliards.
Au début du quinquennat, le président Chirac nous avait promis un grand chantier. Après deux ans d’attente, Mmes Boisseau et Montchamp, deux inconnues du monde politique et associatif, ont eu pour feuille de route de rénover une loi mais avec un budget minimum (800 millions d’euros, soit 15 euros par mois par personne handicapée).
La menace d’un début de grève de la faim d’un chanteur populaire a certes permis une avancée à l’arraché sur le dossier des retraites, mais quel contraste entre cet hémicycle déserté lors de l’examen du texte et les milliers de familles abandonnées, victimes d’une tragédie sociale, et ces parlementaires valides qui ont déserté les débats à la veille du réveillon.
Le Collectif des démocrates handicapés dénonce un chantier présidentiel marqué par la méconnaissance des besoins et des attentes réelles des citoyens handicapés ; un secrétaire d’État qui avoue découvrir le sujet en plein examen du texte et qui s’oppose dès qu’il s’agit d’augmenter l’effort de la nation ; un Parlement tenté de devenir une chambre d’enregistrement ; des associations inaudibles et désunies qui ont traduit l’espoir des personnes handicapées en déception collective.
En débattant du handicap, les représentants du peuple ont-ils vraiment compris que la situation de dizaines de milliers de personnes handicapées et de leur famille était dramatique ?
La deuxième lecture du texte de loi s’est distinguée par la médiocrité de sa méthodologie et de ses propositions (accessibilité, hébergement, représentativité, revenus, CAT...). Trop d’amendements ont été apportés en dernière minute, des groupes de travail prévus pour “l’après-loi”, L’amendement ouvrant une porte aux associations non gestionnaires d’établissement et l’article 2A garantissant une aide vingt-quatre heures sur vingt-quatre aux citoyens les plus dépendants, ont été repoussés par le gouvernement.
Cette loi qui aurait due être un grand chantier, sera probablement un échec collectif car elle a été faite sans débats publics dans les régions (comme ce fut le cas sur la décentralisation ou l’école), et la plupart des décisions stratégiques ont été renvoyées à d’improbables décrets.
Le droit à compensation risque d’être un habile rhabillage de ce qui se faisait avant puisque la part du PIB consacrée au handicap reste la même. La maison du handicap sera-t-elle plus qu’un relookage de la COTOREP et des CDES aux frais des départements ? En attendant, les parents d’enfants autistes réclament toujours des secours et des milliers de polyhandicapés vivent une tragédie quotidienne.
L’ampleur croissante du problème aura vite fait de faire oublier l’autosatisfaction des rédacteurs du texte. Trop de citoyens handicapés se sentent humiliés par la timidité de quelques associations historiques qui ont préféré troquer le statu quo et l’enfermement à une ouverture des portes de la cité et de l’autonomie.
Le CDH continuera pour sa part à réclamer un vaste plan quinquennal au profit des citoyens handicapés toujours retenus en otages par indifférence et tiédeur politique.
Jean-Christophe Parisot,
président du Collectif des démocrates handicapés.
o Pour tout contact : Kola Youssef, représentant départemental du Collectif des démocrates handicapés.
Tel : 02.62.30.43.48.
Portable : 06.92.88.14.46.
Un pape peut en cacher un autre...
L’actualité fort riche en rebondissements donne beaucoup de grains à moudre à nos petits moulins.
Entre l’élection du pape, le référendum sur le Traité constitutionnel, le procès des anti-OGM, l’envoi de virus mortels de la grippe "par erreur" depuis les États-Unis... Nous n’avons guère le temps de nous ennuyer.
La mort du pape et le culte de la personnalité qui l’entoure nous ferait presque oublier que l’idolâtrie est dénoncée et condamnée par Dieu, dont la Parole contient d’innombrables passages ayant trait à ce sujet. Dieu, par l’intermédiaire de ses prophètes, défend d’ailleurs aussi bien de faire une idole que de l’adorer. Aussi, l’adoration d’un homme, fut-il le représentant de Dieu sur Terre n’en reste pas moins de l’idolâtrie. Pour Tertullien, apologiste chrétien, du 2ème siècle, "l’idolâtrie représente le plus grand crime du genre humain, le forfait qui comprend tous les autres, la cause entière de sa condamnation".
En fait, une idole est toute chose ou personne qui fait l’objet d’une attention disproportionnée, au regard de l’importance qu’on doit reconnaître à chaque être humain.
Le Christ nous a demandé d’aimer notre prochain comme nous-mêmes, mais l’Église romaine a condamné ce principe en jetant en pâture aux peuples, des idoles à adorer, alors que l’idolâtrie est étrangère à la véritable Nature de l’Homme, qui devrait être un temple de l’expérimentation de l’Unité.
Cet "Opium du peuple" a de tout temps arrangé les pouvoirs en place ; c’est pourquoi, il faut être de nos jours très vigilant, car il semble bien qu’une immixtion du religieux dans les affaires des États et dans la sphère du privé se profile dangereusement.
Quand on sait que l’éthique protestante est de ne pas contester le pouvoir et qu’une de leur branche, la "secte des évangélistes" à laquelle le chantre de la guerre, Mister Bush, appartient, on peut imaginer que le danger augmente de voir autorisés et soutenus tous les montages souhaités par quelques politiciens peu scrupuleux.
En Israël, les évangélistes sionistes américains, au nombre de 50 millions environ aux États-Unis, constituent un lobby financier dangereux en soutient à la politique sioniste, laquelle au nom d’un grand Israël veut ignorer le peuple palestinien et sa reconnaissance légitime à un territoire...
Mais revenons à l’élection du pape.
L’élection du nouveau pape risque bien de nous déconcerter quelque peu et de nous faire réaliser un grand bon en arrière.
Le cardinal Ratzinger, "donné favori" représente l’aile ultra conservatrice de l’Église. Il est d’ailleurs surnommé "le Grand Inquisiteur" ; serait-il le prochain élu, dont le pontificat verrait se restreindre la liberté des chrétiens dont certains pourraient à nouveau être déclarés hérétiques ?!
Soutenu par l’Opus Dei, organisation occulte, laïque, très puissante qui ne compte en son sein qu’un très faible pourcentage de prêtres, ce prochain pape ne risque-t-il pas d’éclipser le Dieu Amour au profit... du Dieu argent ?
Si l’on se réfère à Saint Malachie (1094-1148), ami de Saint Bernard de Clairvaux, ce prélat irlandais prévoyait dans ses prophéties, qu’à partir de Célestin II, 111 papes seraient nommés, avant qu’une nouvelle ère advienne.
En 1899, M. de Poli (zouave pontifical) prit connaissance d’une autre prophétie, toute aussi apocryphe que la première, qu’il tenait d’un Saint religieux de Padoue, qui lui-même la possédait depuis longtemps.
Cette prophétie désignait les futurs papes par le nom qu’ils porteraient ainsi que des paraphrases les caractérisant.
D’après cette prophétie, il n’y aurait plus que 7 papes qui succèderaient à Pie XI, à savoir : Grégoire XVII, Paul VII, Clément XV, Pie XII, Grégoire XVIII, Léon XIV et enfin Pierre II pour boucler la boucle.
De Léon XIV, le prochain pape, alias "De Gloria Olivae", Raoul Auclair, dans son ouvrage, "la Prophétie des papes" aux Nouvelles Éditions Latines (Paris 1969) précise : "l’olivier, en maints endroits de l’Écriture, désigne Israël et plus encore Juda, les Juifs "et pense que cette époque sera celle de l’Antéchrist. (ou plutôt “Antichrist” ?!)
Se pourrait-il en fait que ces prophéties recouvrent plutôt un programme, un dessein ?
Ne pourrait-on lire aussi, à travers le message de ces "prophéties" l’annonce de la fin du Patriarcat, géniteur de la plupart des maux de notre terre ?!
En attendant, à cette époque charnière ou le vieux principe "œil pour œil, dent pour dent" sévit encore hélas, les valeurs christiques d’amour, de justice, de pardon et de paix devront être, pour le nouveau pape, les fondements d’une Église unificatrice.
Aussi une orientation plus spiritualiste, au sein de l’Église et des autres grandes religions est à souhaiter, pour cette humanité à la croisée des chemins.
Elle jugulerait le phénomène décadent de “marchandisation”, déjà décrié par un certain Jésus.
Les Chrétiens, Catholiques en particulier, devraient reconsidérer le message d’Amour du Christ, s’ils ne veulent pas sous peu, avoir à crier au loup, lorsque ce dernier viendra pour sacrifier l’agneau dans la bergerie, ce qui risquerait bien de compromettre son Ascension ...
Fiat Lux.
Association Imagine la Paix
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