
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
1er février 2005
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Rejoignez la lutte antiraciste !
Non, il n’y a pas de fatalité au racisme.
Non, il n’y a pas d’obligation de voir des immigrés partout...
Non, La Réunion ne s’honore pas de laisser écrire ici ou là : “Comores dehors”...
Non, il n’y a pas d’obligation de rendre les immigrés responsables de tous les maux ! Vive La Réunion de toutes les couleurs.
La discrimination, la xénophobie, l’intolérance, la peur de l’autre ne s’imposent pas. La Réunion a réussi à devenir une terre de métissage ; elle doit rester fidèle à son peuplement ! Respectons tous ceux qui y vivent et la font vivre...
Noirs, cafres, créoles, chinois, malabars ou zoreils, la valeur d’une femme ou d’un homme ne se juge pas à son appartenance mais à ses qualités. Voilà pourquoi vous devez vous engager dans un combat contre les discriminations.
Si vous voulez construire une société de tolérance, pour en finir avec le discours et changer le réel, sans violence, mais avec détermination, rejoignez la lutte antiraciste !
Soutenez les actions du Collectif réunionnais contre le racisme par l’action et par votre adhésion...!
Agissez avec les autres, contre toute forme de discrimination. Rejoignez la lutte antiraciste !
Samuel Mouen
Évacuations sanitaires en série aux îles Kerguelen
Fin novembre, la frégate de surveillance Nivôse appareille pour effectuer la dernière mission de l’année 2004 dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Cette mission de routine sera cependant d’une durée exceptionnellement longue pour une frégate de surveillance, avec 55 jours d’absence. De plus, elle fera passer à l’équipage le jour de Noël comme le jour de l’an aux Kerguelen.
Pour la majeure partie de l’équipage, cette mission est le premier contact avec cette terre du bout du monde longtemps appelée l’île de la Désolation, en raison de son caractère inhospitalier. La tournée s’annonce sous les meilleurs auspices en raison des conditions météorologiques habituellement plus favorables en cette période de l’année.
Le but de la mission est toujours le même : surveiller notre Z.E.E. (zone économique exclusive) et surprendre d’éventuels navires illicites pêchant la légine, ce poisson d’eau froide très prisé en Asie.
Lorsque nous descendons début décembre, la situation sur zone est calme. Les conditions météorologiques nous permettent de franchir les fameux 40èmes rugissants dans des conditions de mer excellentes, à se demander où sont les vents qui rugissent. Les grands albatros sont quant à eux bien au rendez-vous avec leur vol majestueux.
Le premier contact sur la côte Nord de Kerguelen sera un des moments forts de cette mission. L’objet de tant d’attente est enfin devant nous. Cette terre “désolée” se présente sous ses plus beaux atours avec reliefs et couleurs magnifiques où ici plus qu’ailleurs elles changent en permanence avec le passage rapide des nuages et des rayons de soleil, passant d’un marron sombre à l’ocre jaune puis virant au vert cru sur les reliefs, du blanc au bleu ciel pour les sommets enneigés et enfin du gris profond au bleu lapis des fjords. Il est difficile de rester indifférent face à la beauté de ces panoramas grandioses.
Profitant de notre hélicoptère pour surveiller les espaces maritimes, nous découvrons à l’occasion de mouillages la faune locale. C’est bien souvent avec un regard d’enfant que nous restons en admiration devant une colonie de manchots, de gorfous macaronis, ou bien en se promenant au milieu d’éléphants de mer et d’otaries.
Après une soirée de Noël passée sous la neige, blottis au fond d’une baie afin de se protéger des coups de vent à répétition qui balayent l’archipel, la soirée du réveillon du jour de l’an sonnera la fin de la première partie de notre mission de surveillance.
En effet, nous recevons dans la soirée du 31 décembre au 1er janvier l’ordre de rejoindre rapidement Port aux Français afin d’évacuer vers l’île de La Réunion un marin pêcheur blessé au large lors de la tempête de la nuit précédente. Pour l’anecdote, le vent soufflait cette nuit là à près de 90 nœuds.
Le premier janvier en fin d’après-midi, nous récupérons notre patient et une jeune femme du district devant rentrer en métropole pour raison familiale. Nous faisons route ensuite à grande vitesse vers La Réunion que nous n’atteindrons pas, laissant l’hélicoptère Panther de la frégate Floréal venir récupérer, à une centaine de nautique au Sud de l’île, nos deux passagers.
Une fois le transfert effectué, nous replongeons une nouvelle fois vers les 40èmes, qui ne rugiront toujours pas. Nous ne sommes même pas arrivés dans la Z.E.E. de Kerguelen que nous recevons pour la seconde fois l’ordre de nous rendre à Port aux Français pour évacuer vers La Réunion deux nouveaux blessés, un marin pêcheur et une personne du district de Kerguelen. La veille de notre arrivée à Port aux Français, nous apprenons que nous attend un troisième blessé, un autre marin pêcheur. La mission du Nivôse est passée en quinze jours d’un rôle de police des pêches à celui d’assistance aux pêches ou d’ambulance. Le mythe du “Crabe Tambour” n’est pas loin... N’est-on pas là aussi pour soutenir nos pêcheurs ?
C’est donc avec trois passagers que nous regagnons à nouveau La Réunion. Hélas, cette fois nous n’éviterons pas les dépressions. La première nuit, l’une d’entre elles nous donnera même l’impression de nous utiliser comme un shaker mais au fur et à mesure que nous remontons, nous retrouvons des conditions normales.
Trois jours plus tard, La Réunion apparaît, l’heure du retour a sonné. La mission est terminée et les organismes sereins mais un peu fatigués n’aspirent plus qu’à un peu de repos bien mérité.
Correspondance du Nivôse
Une politique tarifaire injuste des compagnies aériennes
Messieurs et mesdames les responsables politiques, permettez-nous d’attirer votre attention sur la situation ubuesque, injuste, inique même, qui sévit à La Réunion et sur laquelle il conviendrait peut-être de sensibiliser notre Ministre des D.O.M. si vous êtes amenés à la rencontrer lors de sa venue prochaine à La Réunion.
Depuis deux décennies déjà, à l’initiative d’Air France et de son système de gestion électronique AMADEUS, toutes les compagnies aériennes ont instauré à La Réunion, à la population insulaire captive et enclavée, un mode de fonctionnement financier et tarifaire “spécifique” sur la desserte Réunion-Paris-Réunion. Dans le sens Paris-Réunion, tout au long de l’année, la clientèle métropolitaine, la plus nombreuse bien sûr mais aussi la plus ouverte à la forte concurrence planétaire (Cuba, Saint-Domingue, Tunisie, Maroc, Turquie, Afrique, etc...) paie selon la période entre 30% et 230% moins cher ses billets que les Réunionnais sur les mêmes avions, les mêmes jours dans le sens Réunion-Paris.
La preuve par l’exemple d’un enfant mineur, exemple malheureusement confirmé toute l’année : 1 billet enfant en UM acheté à Air France dans une agence de Montpellier dans le sens Montpellier-Paris-Réunion (aller 15 juin ; retour 25 juillet) : 664,17 euros TTC.
Le même billet acheté à La Réunion, pour les mêmes dates sur le même vol, pour le même trajet AR Montpellier-Paris-Réunion : 1.075,17 euros TTC, soit 60% plus cher.
Les mêmes dates, le même trajet AR mais dans le sens Réunion-Paris-Montpellier : 1.531,17 euros TTC soit 230% plus cher. (Il est tenu à la disposition de tout lecteur les photocopies des billets et des propositions d’AMADEUS, la machine à organiser le racket d’Air France, faite à une agence réunionnaise).
Ne serait-il pas légitime de mettre rapidement un terme à cette pratique, qui sévit et constitue un épouvantable racket dont sont victimes nos concitoyens, qui consiste à faire payer plus cher aux plus pauvres (La Réunion ayant un PIB moins élevé, reconnu par la France et l’Europe puisque RUP priorité 1) pour faire payer moins cher aux plus riches ?
C’est l’inadmissible discrimination que COLL’AIR dénonce et refuse d’accepter comme “une fatalité” qui résulterait “de la dure loi du marché imposée par les compagnies”. Voilà pourquoi, dans le cadre d’un Comité de justice et d’égalité dans lequel nous souhaiterions votre implication, en votre qualité de citoyens engagés dans la gestion de la chose publique dans l’intérêt général, pour réparer la situation d’injustice présente et pour œuvrer à la mise en place d’une continuité territoriale assortie d’un prix plafond, le juste prix économique, ce qui éviterait que les 11 millions d’euros des contribuables réunionnais de la Région (A.N.T. et ORESSE) et les 7 millions d’euros du Conseil général (CNARM) ne soient utilisés pour financer le soutien à ce système de racket qui fait que les Réunionnais paient pour les métropolitains.
Le nécessaire développement du tourisme pour permettre la nécessaire création de valeur ajoutée doit-il être financé par les Réunionnais qui “sponsorisent” ainsi leurs touristes ? L’Europe aide-t-elle La Réunion - reconnue plus pauvre - pour que le bénéfice de cette aide soit rétrocédé aux métropolitains afin qu’ils paient sur notre dos et celui de l’Europe leurs billets moins chers toute l’année ?
L’Europe a mis un terme, il y a quelques années à une pratique assez similaire faite par les Corses, qui utilisaient les aides de la continuité territoriale versées par l’Etat français pour financer la venue des touristes... italiens de Gênes et de Livourne.
(...) La mise en place conjointe par l’Etat, les Collectivités et l’Europe, d’une véritable et efficace continuité territoriale ne peut être que progressive, réfléchie et faite en s’assurant :
- qu’elle ne repose pas sur un système pervers qui en fait détournerait la raison d’être de cette mesure qui au lieu de compenser le handicap de l’éloignement et du plus faible P.I.B., contribuerait de façon détournée à financer le déplacement des métropolitains vers La Réunion ;
- qu’elle ne s’opère pas sur la base de tarifs prohibitifs qui la commuerait en aide déguisée aux transporteurs et non pas aux transportés : aider de 250 euros à l’acquisition d’un billet à 1.250 euros c’est ne pas favoriser l’accès au déplacement puisqu’il reste 1.000 euros à la charge du transporté ; aider de 250 euros à l’acquisition d’un billet à 700 euros c’est contribuer au déplacement, qui ne coûte plus que 450 euros au transporté et c’est favoriser l’essor du marché sans nuire aux transporteurs.
Association Coll’air
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