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2 janvier 2006
Deux couloirs sans issue (Gauche-Droite) : D’où viendra la solution en 2007 ?
Les émeutes, successions de ces dernières semaines dans les banlieues et autres villes de l’hexagone, nous montrent que la France est coupée en deux ou prise en otage entre deux couloirs sans issues. Deux couloirs ? Oui, un à droite, l’autre à gauche, les deux ayant confisqué la démocratie en factions rivales cependant incapables de sortir la France du coma dans lequel elle se trouve. D’où viendra la solution puisque la force de chacune d’elles est notamment la porte de la haine ou de la crainte qu’inspire l’autre ? D’où viendra la solution en 2007 ? À droite, on se réjouit d’un bond spectaculaire du chouchou de l’UMP dans les sondages se contentant du succès du Ministre de l’Intérieur en matière de Sécurité et de sa capacité à concilier les intérêts de la classe dominante... À gauche, les règlements de compte font bon ménage, notamment au Parti socialiste où les éléphants se cachent pour ne pas se tromper énormément, même si certains tentent de regrouper tous les mécontentements sans faire peur à aucun pour gagner les élections.
Ces émeutes sont un cri d’angoisse, de détresse, de colère. En examinant les mesures positives en faveur des classes défavorisées, on s’aperçoit que la politique actuelle sert avant tout les grandes bourgeoisies, la classe privilégiée. Pourquoi ? Parce que le gouvernement et le président de la République n’ont pas assez de recul pour prendre en compte et répondre de manière satisfaisante aux demandes, aux mécontentements que ces émeutes ont exprimé... Ceci dit, de l’autre côté, peut-on considérer que l’opposition est fiable ?
La France est ainsi, dans une impasse politique alors que ces femmes montrées du doigt aujourd’hui, attendent des réponses, des solutions pour sortir de leur désespérances, de leur détresse, de leur colère. D’où viendra la solution en 2007. Quant à droite comme à gauche, on a renoncé à parler au peuple qui veut des changements profonds et on n’accepte plus de caricatures qui lui sont imposées d’un côté comme de l’autre ? D’où viendra la solution ? Les Français sont-ils mystifiés ? Les convergences d’aujourd’hui cachent-elles des désaccords de demain ? Nous assistons à une sorte de coupure moins radicale entre la droite et la gauche. Nous sommes entre deux couloirs, sans issues... Allons-nous vers le pire ? C’est cette dernière question qui m’a décidé à vous suggérer une réflexion sur ce mal qui ne dit pas son nom.
La classe politique française, à gauche comme à droite, a trente ans de retard sur les échanges intellectuels, 30 ans de retard sur les politiques d’Intégration. Elle est particulièrement décalée par rapport aux demandes des citoyens, par rapport à la vie réelle.
D’où viendra la solution en 2007 ?
Samuel Mouen
L’eau toujours trop chère ! Halte a l’abus !
Dès le mois de juillet, vous avez été nombreux à exprimer votre mécontentement face à l’augmentation brutale des factures d’eau.
Sollicitée par la population, Agir Pou Nout Tout a interpellé le Conseil municipal et fait des propositions à l’ensemble des conseillers (La tenue d’un Conseil municipal spécial avec la loi qui leur autorise, “article L.2121 du CGCT”, le vote d’une motion lors du dernier Conseil municipal...), ceci afin de défendre comme à l’accoutumée l’intérêt de la population.
L’action a permis de régler au cas par cas plusieurs problèmes et de faire baisser un certain nombre important de factures (ex : intervention des services sociaux, exonération de l’assainissement pour les non raccordables, intervention de l’assurance fuite).
Mais nous savons tous que le problème de facturation reste entier et que seul le Conseil municipal a la compétence de régler définitivement cette situation, Conseil municipal qui, à notre grand étonnement, n’a apporté aucune solution pour sortir la population panonnaise de cette pression financière injuste, difficile à supporter pour une grande majorité.
Nous ne pouvons rester encore une fois insensibles face à cette détresse, et nous disons non et non aux abus de la sorte. Des solutions existent et peuvent être dégagées, il faut réagir ! Ou du moins, le Conseil municipal peut encore réagir lors du vote du prochain budget de l’eau de 2006, pour :
- Une baisse du prix du mètre cube d’eau et d’assainissement ;
- Définir un volume forfaitaire ;
- Une réorganisation des tranches ;
- Une facturation réelle tous les trimestres (stop estimation) ;
- Remettre en cause la délégation des services publics de l’eau ;
- Une étude pour le retour en régie communal de l’eau, diminuer le coût d’investissement (réalisation d’une Étude de retenu d’eau).
Toutes ces pistes peuvent faire l’objet d’une discussion. Pour cela, Agir Pou Nout Tout demande la tenue d’un débat public avec les membres du Conseil municipal.
Car l’eau c’est la vie, c’est pour cette raison et dans le respect des normes de la loi sur l’eau que nous estimons que le prix de l’eau doit baisser et la qualité assurée.
Agir Pou Nout Tout s’engage à continuer le combat, mais le résultat dépendra de la bonne volonté du Conseil municipal et de son maire.
Pour le collectif Agir Pou Nout Tout,
Jean-Hugues Ratenon
Ne pas se tromper d’adversaire
Mauvaise information ou cœur terriblement sec ? Ainsi, M. Pascal Duret (sociologue), dans sa contribution parue dans “Témoignages” le 31 décembre et curieusement intitulée “Punir les pauvres”, s’indigne que l’on ait pu, concernant les 2 jeunes garçons électrocutés à Clichy, "considérer leur fuite comme une œuvre (sic) (...) jusqu’à franchir un pas (et leur) rendre hommage"... Ne suggère-t-il pas ainsi qu’il s’agissait de petits délinquants, dont la mort est bien triste certes, mais...? Ce faisant, M. Pascal Duret ignore, ou feint d’ignorer, ou a oublié ce qui est pourtant avéré, que les 2 jeunes en question (ainsi qu’un 3ème grièvement brûlé) ont franchi l’enceinte d’un transformateur EDF alors qu’ils n’avaient rien à se reprocher (ils revenaient d’un entraînement de foot), pour échapper à un contrôle de police : ce qui en dit quand-même long sur les rapports des jeunes des banlieues avec la police. Tout le reste de la contribution de notre sociologue n’est qu’une reprise des thèses de la presse bien pensante qui a réduit les émeutes de décembre à une fumeuse psychologie de groupe : "persuadés (c’est moi qui souligne) d’être condamnés à rester exclus, les jeunes des cités conçoivent une seule alternative : paraître (quitte à passer pour des enragés) ou ne pas paraître (et acquiescer leur domination)", tout cela pour aboutir in fine à dénoncer la "responsabilité directe" des parents dans cette affaire. Conclusion : la République "doit (les) punir (...) et plus encore, (elle) doit apprendre à faire partager ses rêves". À la veille de la Révolution, Marie-Antoinette aurait dit : "Ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche !". Aujourd’hui, M. Pascal Duret nous dit : ils n’ont pas d’avenir, donnons leur du rêve ! Exit les taux records de chômage dans les banlieues, exit les difficultés spécifiques aux jeunes dont le nom ne sonne pas bien français pour trouver du travail, exit les contrôles d’identité au faciès, exit l’attitude grossière voire brutale de trop de policiers lors desdits contrôles (un Réunionnais n’en est-il pas mort boulevard Sébastopol à Paris il y a 2 ans ?), exit la suppression de la police de proximité : "les policiers ne sont pas là pour jouer au foot avec les jeunes" (Sarkozy) au profit de la BAC (brigades anti-criminalité plutôt musclées) de triste renommée dans les banlieues, exit les suppressions de subventions décidées depuis 2002 qu’ont subies pratiquement toutes les associations des banlieues : le gouvernement Villepin vient d’en annoncer le rétablissement (gageons qu’il ne le fera pas, ou qu’il ne le fera que très partiellement une fois la peur éloignée), etc... etc... Certes, M. Pascal Duret reconnaît que Sarkozy n’est pas sans reproches dans la façon dont il a géré la crise, en accrochant une “identité sociale monstrueuse” aux jeunes des banlieues, mais c’est, au final, pour mieux reprocher à ces derniers de "retourn(er) le stigmate en emblème".
Certes, il n’y avait aucun positionnement, aucune revendication politique dans “les événements” de décembre 2005. Et c’est bien en cela que le terme “émeute” est le plus adéquat pour les nommer, avec leurs limites, leurs erreurs, leurs impasses. Ce qui ne dispense pas pour autant, me semble-t-il, les lecteurs d’un journal comme “Témoignages” d’être en empathie avec ces "damnés de la Terre" que sont, en France comme à La Réunion (l’“émeute du Chaudron” de 1991 est encore dans toutes les mémoires) les jeunes des quartiers défavorisés (comme on le dit pudiquement) de nos cités.
Jean-François Clopeau
Les vœux du Collectif emploi en danger du Département pour l’année 2006
Le collectif Emploi en danger du Département adresse ses meilleurs vœux à tous les Réunionnais et particulièrement à tous ceux qui se battent pour un avenir meilleur.
L’année 2005 a été marquée par une crise sociale profonde qui malheureusement est loin d’être résolue.
Aussi, nous, collectif, nous engageons à poursuivre notre combat pour que des solutions concrètes émergent contre le chômage.
Nous souhaitons que les nombreux Réunionnais qui vivent du RMI ou d’autres contrats précaires se nourrissent de l’espoir que demain sera meilleur.
Le Collectif emploi en danger du Département
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