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20 août 2004
La parole donnée, la parole tenue
L’être humain est arrivé à la croisée des chemins. Il ne peut plus reculer. Selon la direction qu’il prendra, notre environnement mutera ou non, et l’humain avec. C’est dans cet esprit que nous avons intégré l’Alliance, rejetant dos à dos l’idéologie ultra-libérale de l’UMP et la social-démocratie qui se dessine au Parti socialiste (Qui n’a de socialisme que le nom). Nous avons vu poindre l’ébauche du bipartisme.
Nous préférons le débat d’idées dans un rassemblement homogène mais cependant pluriel. L’Alliance, pour nous, c’est la parole donnée et tenue.
Nous avons trop vu des contrats aussitôt signés aussitôt désavoués.
Nous avons vu ces derniers jours se constituer le mariage de la carpe et du lapin au sujet de la loi de décentralisation. Jean-Paul Virapoullé et les socialistes se sont acharnés pour démolir nos spécificités garantes d’un meilleur développement pour notre île et l’ensemble de l’Outre-mer français.
Nous voyons la machine socialiste en marche, aspirant les partis de gauche les uns derrière les autres (PCF, MRG, Verts). Et puis quoi après ? Que veulent-ils ?
Nous voyons trop bien leurs desseins. Ils co-gèrent l’Europe avec la droite et aspirent au bipartisme, ils nous préparent une société à l’anglo-saxonne : d’un côté, l’ultra-libéralisme ; et de l’autre, le socialisme libéral, qu’ils appellent "le socialisme moderne".
Nous avons fait le pari d’un regroupement d’idées.
La charte de l’Alliance est suffisamment souple pour ne pas enfermer nos idées dans un carcan. Elle nous permet, lors de grands problèmes généraux, de rallier nos énergies et ainsi porter le fer contre un État dominateur.
Lorsqu’il est nécessaire de développer une idée qui n’est pas partagée à l’unanimité des formations de l’Alliance, nous cheminons seuls pour convaincre. Au MGER, nous avons l’habitude d’appeler cela la démocratie.
Au MGER, nous combattons pour sauver l’essentiel tout de suite, c’est l’écologie du possible. Nous réfléchissons sur l’avenir de notre planète et nous disons qu’il est grand temps de se bouger si nous voulons laisser à nos enfants un environnement vivable.
C’est dans cet esprit que nous nous sommes engagés. Nous rejetons l’écologie totalitaire fondée sur des idées toutes faites. L’écologie politique est vivante. Il vous suffit de nous rejoindre ou de nous téléphoner au 06 92 61 75 88 pour qu’ensemble nous construisions un avenir meilleur, qu’ensemble nous développions des idées réalistes et enfin voir mises en avant des solutions pour que l’être humain, pour que notre région, notre département, voient poindre une société plus humaine.
Guy Ratane-Dufour,
secrétaire du MGER (Mouvement de la Gauche Écologiste Réunionnaise - Groupe l’Alliance)
Une curieuse question
La question posée par la journaliste de Radio Réunion ce mercredi matin au recteur d’académie, M. Christian Merlin, l’invité des “Matinales” à l’occasion de la rentrée scolaire 2004, ne manque pas de sel : "Lisez-vous “Témoignages”, Monsieur le Recteur ?"
La réponse de celui-ci ne s’est pas fait attendre : "Je lis tous les journaux de La Réunion, avec beaucoup d’intérêt".
Et ce qui, pour la circonstance, apparaît tout à fait nouveau et qu’on n’a pas l’habitude d’entendre dans la bouche d’un haut responsable de l’Éducation nationale à La Réunion : "”Témoignages” est bien fait".
Voilà fort longtemps qu’on n’avait entendu sur les ondes de RFO pareil hommage décerné à un journal qui a été pendant de si longues années mis à l’index et qui a fait l’objet de poursuites incessantes dans le passé, subissant les foudres du pouvoir en place.
La journaliste elle-même a dû être la première surprise par cette réponse, à laquelle vraisemblablement elle n’était pas préparée.
Nul doute que Monsieur le Recteur a pu apprécier le journal dans sa nouvelle présentation, et qu’il a été sensible - comme tant d’autres - à la qualité de la mise en page, au contenu des articles, ainsi qu’à la variété des sujets abordés.
Mais je prends ici le pari avec les auditeurs de Radio Réunion... et avec les lecteurs de “Témoignages” : la radio du Barachois n’a pas encore fini de nous étonner !
Georges Benne,
Le Tampon
Poème d’Ida pour un jour particulier
Le soleil se réveillait à peine sur notre île
En ce petit matin d’avril
Livide, fiévreuse, terrifiée, l’œil hagard
La fillette cherche quelqu’un du regard
Quelqu’un qui pourrait la rassurer
Lui dire qu’elle est en train de rêver
Que ce qu’elle vit est un cauchemar.
Son corps est inerte
Sa gorge muette
En l’espace d’un instant
Un génie malfaisant
A posé sur l’enfant
Ce carcan diabolique
Elle a huit ans à peine
Elle est paraplégique.
Des années ont passé
L’école l’a refusée
Nous ne sommes pas installés
Lui a-t-on dit, sans la ménager.
Quatre années plus tard
Elle a encore essayé
"On ne veut pas de “ça” dans notre Foyer"
Madame, vous auriez dû nous dire
Que votre fille est une infirme !
Courageuse, déterminée à oublier
Les refus, les mépris, les rejets
Elle a continué...
Le bac à vingt-trois ans
La Fac jusqu’à trente ans
Toutes ces années, elle a lutté
Contre l’adversité
Mutilée à vingt ans
Elle gravissait les escaliers glissants
En s’aidant de ses bras
Assise sur son séant...
Ce fut le parcours du combattant.
La jeune fille, devenue femme
A créé sa famille, élevé ses enfants
Travaillé comme les autres,
Sur son fauteuil roulant
Elle a gagné sa vie
Créé sa pharmacie
Sans jamais oublier, qu’aux autres
On n’a jamais dit
Lorsqu’ils étaient petits :
"Nous ne voulons pas de “ça” ici".
Ce que je veux vous dire
Vous l’avez bien compris
Si nos jambes ont besoin d’un soutien
Si nos bras, nos mains
Ne peuvent plus écrire,
Nous existons parce que nous possédons,
En nous, un trésor merveilleux
Je veux parler de ce que Dieu
Nous a laissé de plus précieux
Notre âme, notre cœur
Nous sommes capables d’aimer.
Ida Brun-Maunier
In ti zistoir pou totos le bann bonom “macho”
Dieu avait presque fini de créer l’univers quand il s’aperçut qu’il lui restait deux accessoires au fond de son sac. Aussi, décida-t-il de les partager entre Adam et Ève.
"L’un des accessoires restant permettra à son propriétaire de pisser debout. C’est un truc qui peut se révéler pratique", expliqua Dieu. "Lequel de vous deux aimerait l’avoir ?".
Adam sauta d’excitation : "Oh, donnez-le moi ! J’adorerais être capable de faire ça".
Ève, souriant d’indulgence, dit à Dieu : "si Adam veut cet accessoire, je serai heureuse de le lui laisser".
Dieu donna à Adam l’accessoire qui lui permettrait de pisser debout et qui l’excitait tant.
Adam mit l’accessoire en place et commença par viser le tronc d’un arbre pour ensuite faire des dessins dans le sable, en riant de bonheur de trouver autant de plaisir avec son nouveau jouet.
Dieu et Ève le regardèrent un moment, puis Dieu dit à Ève :
"Bon, eh bien tu n’as qu’à prendre l’accessoire restant".
"D’accord Dieu, qu’il en soit fait selon ta volonté, et ça s’appelle comment ce truc", demanda Ève.
"Un cerveau", lui répondit Dieu.
Envoi d’un internaute de Saint-Paul
La France de demain
Messieurs du Front National et autres nationalistes honnis, c’est vrai que, fondue dans l’Europe et le monde, la France d’hier n’existe plus. Mais ce ne sont pas les revanchards de l’histoire, tournés vers le passé et le sang pur obscur des tranchées qui, demain, la feront revivre. Non, c’est autre chose.
Dieu merci, c’est un autre destin beaucoup plus glorieux qui attend la France que nous aimons. Les idées et l’âme d’un pays glorieux ne meurent jamais.
Ce dont le monde a besoin aujourd’hui, ce ne sont pas des nations égoïstes qui se toisent et s’entretuent, mais d’un modèle de société qui permette à tous les êtres vivants de vivre en harmonie.
Quel pays, mieux que la France, a donné à l’humanité les Rabelais, Voltaire, Rousseau et autres Montaigne dans les lignes desquels le monde entier assouvit sa soif de liberté, d’égalité et de fraternité. Si le monde de demain survit, ce sera grâce à ces trois mots. Et pour cette seule raison, je serai toujours fier d’être Français.
François Maugis,
Saint-Benoît
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