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20 novembre 2004
Un film à voir : “Un long dimanche de fiançailles”
Nous venons de célébrer par un jour férié et diverses cérémonies officielles la fin de la Première Guerre mondiale (le 11 novembre 1918). Au même moment, sort sur les écrans de cinéma un film racontant une histoire survenue dans le cadre de cette tragédie, qui fit plus de 10 millions de morts.
Fiction sur fond de réalité, “Un long dimanche de fiançailles” décrit le long et dur combat mené par une jeune Bretonne pour retrouver son fiancé, envoyé sur le front et condamné à mort par un tribunal militaire, comme d’autres de ses camarades. Pourquoi ? Parce qu’ils se sont mutilé la main afin d’échapper à la tuerie.
Construit comme une enquête policière, ce film ne manque pas de qualités. Tout d’abord, il montre de façon très impressionnante ce que fut l’horreur de cette boucherie, la violence des affrontements, les souffrances atroces des soldats dans les tranchées. On voit les douleurs vécues par les combattants dans cette guerre horrible et inutile, voulue uniquement par les bourgeoisies nationalistes, notamment françaises et allemandes, pour défendre leurs propres intérêts égoïstes.
En effet, les classes dominantes de cette époque ont envoyé les peuples se massacrer les uns les autres, sous couvert de “patriotisme”, uniquement pour arracher de nouveaux marchés et se disputer des régions riches en matières premières. Et pendant que la chair humaine à canon se faisait broyer au front, dans les capitales des pays en guerre, les riches faisaient la fête...
Au-delà de ce conflit mondial de 1914-1918, qui contribua à créer les conditions de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), le film est une dénonciation implicite de toutes les guerres, sources d’infinis malheurs pour les peuples, et un plaidoyer pour la lutte en faveur de la paix. Une lutte qui ne doit jamais cesser.
Ce film montre également à quoi peut conduire le nationalisme, avec la complicité de l’appareil judiciaire : condamner une personne à mort uniquement parce qu’elle s’est tiré une balle dans la main pour ne pas mourir, il faut le faire quand même ! Ou quand la Justice peut devenir barbare...
Enfin, “Un long dimanche de fiançailles” est aussi une belle histoire d’amour. L’héroïne, jouée par Audrey Tatou, rendue célèbre par “Le fabuleux destin d’Amélie Poulain”, fait preuve d’une détermination extraordinaire pour retrouver son amour, dont elle est persuadée qu’il a échappé à la mort. C’est beau, non ?
(L’intertitre est de “Témoignages”)
L. B.,
Le Port
À propos d’expropriations
Le sort des habitants de Beaufonds à Saint-Benoît, qui doivent à plus ou moins long terme être déplacés et en même temps en partie dépouillés du fruit de leur travail, d’acquisitions faites de sueur, de privatisations étalées sur de nombreuses années, ne peut pas nous laisser indifférents car, tous autant que nous sommes, nous pouvons nous retrouver, un jour ou l’autre, placés dans les mêmes conditions, tous victimes (sans espoir) des lois dites d’expropriations.
Celles-ci créées, je ne sais quand, par des personnes animées, nous a-t-on dit, des meilleures intentions. C’était, paraît-il, un moyen d’aider les plus pauvres, en prenant, cela va de soi, aux plus riches.
Or l’occasion nous est donnée de constater que cette loi aux effets pervers fait aussi des victimes dans les milieux les plus défavorisés. En conséquence, il en est toujours ainsi lorsque l’État, la commune ou un système administratif décide de s’approprier des terres dans le cadre de l’intérêt général ou public.
L’intervention du service des domaines devant justifier l’injustifiable, et encore !... Vrai ou faux ? En tout cas, je me rappelle qu’à Bras-Panon, il y a quelques années, quand la municipalité avait payé deux terrains qui faisaient jadis partie de notre propriété et qui valaient respectivement trois francs et cent francs le mètre carré.
Ajoutons que, dans tous les cas, il est inutile de s’attarder à un quelconque changement ou modification des décisions. Tout se fait comme au temps de l’Inquisition dans les pays dits totalitaires. Et tout cela se passe au pays de la démocratie ! De quoi rêver !
En fin de compte, je pense que chacun devrait être libre de vendre le terrain qu’il a hérité, reçu ou acheté au prix qui lui convient et bien sûr sans tomber dans le domaine de l’exagération. Sous la Révolution, les accapareurs étaient conduits à l’échafaud.
Dans un pays où il y a tant de gaspillage (voir les interventions multiples de la Cour des comptes qui restent souvent sans suite), cette loi scélérate et perverse devrait être abolie. Et vive la liberté de jouir de ses biens comme on l’entend.
Lucet Marie,
Bras-Panon
Le droit au logement : "Une logique de service public"
Il n’est pas de citoyenneté réelle, sans la satisfaction des besoins essentiels de l’individu. Pouvoir choisir et avoir un logement décent est de ceux-là. Le droit au logement, au-delà de sa reconnaissance comme droit fondamental pour tous, nécessite une volonté politique de mise en œuvre dans un cadre d’actions clairement défini, et la mobilisation de moyens efficaces au niveau pertinent.
Ainsi, la Ligue des Droits de l’homme de La Réunion (LDH) se félicite de la destruction des logements insalubres : ces “genres de taudis” doivent effectivement être éliminés au plus vite.
La LDH s’interroge pourtant sur le relogement de ces sinistrés dont les médias ne font pas état.
La crise actuelle du logement repose sur des tendances lourdes : la pénurie croissante de l’offre d’habitat adapté, l’exclusion des populations les plus fragiles, l’inégalité entre les demandeurs dans l’accès au logement et le profit des plus fragilisés par des “marchands de sommeil”...
Face à ces constats, le droit au logement doit reposer sur une logique de service public et mérite d’être revu dans une vision d’ensemble, fondée sur la liberté de choix, de mobilité et d’évolution par une offre accrue de logements et d’habitats, individuels ou collectifs, sociaux ou privés, urbains ou périphériques en plaçant les populations concernées au cœur des dispositifs."
La Ligue des Droits de l’homme de La Réunion
Une commission d’enquête parlementaire sur le pillage des fonds publics dans une commune réunionnaise ?
La presse a rapporté que la commission des lois de l’Assemblée nationale a rejeté mercredi dernier à Paris la demande d’élus de l’opposition et de l’UDF, qui réclament la création d’une commission d’enquête parlementaire sur l’utilisation des fonds publics en Polynésie.
On sait effet, que les démocrates polynésiens dénoncent depuis des années le pillage des fonds publics dans leur pays par les forces conservatrices au pouvoir. Le président UMP de Polynésie est notamment accusé d’avoir créé de nombreux emplois fictifs pour ses amis politiques.
Afin de justifier d’un point de vue légal leur refus de créer cette commission d’enquête parlementaire, les députés de la majorité UMP - ainsi que le ministre de la Justice - ont mis en avant le fait que des procédures judiciaires sont déjà en cours sur ces affaires. Et qu’une règle veut paraît-il que l’on ne peut pas mener ces deux types d’enquêtes (parlementaire et judiciaire) en même temps.
Cette affaire devrait revenir à l’ordre du jour en séance plénière de l’Assemblée nationale le mardi 23 novembre prochain. En attendant, elle me fait penser à un scandale sensiblement du même ordre qui préoccupe tous les démocrates réunionnais et en particulier ceux d’une commune de l’Est dans notre pays.
Il y a quelques mois, un journal local a exposé avec force des détails de nombreux faits qui illustrent un énorme pillage des fonds publics dans cette commune. “Témoignages” en a d’ailleurs parlé à plusieurs reprises en reprenant ces informations.
Depuis cette parution, ni le maire, ni ses proches visés par ces accusations très graves n’ont pas publiquement réagi à cet article de presse.
Du côté des autorités administratives et judiciaires chargées de faire respecter les lois, c’est également le silence radio. Aucune réaction publique devant cette affaire, qui n’est pas la première du genre dans cette commune depuis une trentaine d’années. Pourquoi ?
Quoi qu’il en soit, on observe que si aucune procédure judiciaire n’est en cours sur ce pillage des fonds publics dans une commune réunionnaise, on est dans un cas de figure différent de celui de la Polynésie. Cela veut dire que sur ce scandale qui perdure au vu et au su de tous à La Réunion, une enquête parlementaire est parfaitement possible.
Alors, que va faire la majorité parlementaire ? Va-t-elle se gêner pour faire respecter les lois dans cette commune qui n’est pas dirigée par un maire UMP ?
Ou alors est-elle “tenue” - comme les autorités judiciaires - par certains chantages ou autres moyens de pression de cet élu ?
En tout cas, les Réunionnais suivent cela de près. Car la montée de la délinquance dans l’île est du “pipi de chat” à côté de ce qui se passe dans cette commune. La loi est-elle la même pour tous ?
Laurent Sparton,
Le Port
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