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20 octobre 2005
Exporter : mission impossible à cause de nos coups de production
Au risque de déplaire, une fois de plus, il m’est impossible de laisser passer sans réagir le dernier article de la chronique économique de “Témoignages”, article du 13 octobre intitulé “Un réel potentiel à l’exportation”.
Une exposition très faible qui s’affaiblit d’année en année
Il ne suffit pas de dire qu’à La Réunion "l’exportation est aujourd’hui très faible". La vérité impose d’ajouter que, en valeur relative, l’exportation s’affaiblit d’année en année ! Nos exportations atteignaient en 1960 un montant égal à 33% de notre Produit Intérieur brut. Ce pourcentage est tombé à 14% en 1970, à 6,6% en 1980, à 3,7% en 1990, et à 2,3% en 1999. Il est vrai que "la densification du secteur industriel se poursuit à La Réunion", que "l’industrie locale a su se diversifier et se développer", que "le secteur du BTP est très important". Et il est opportun de le souligner au moment même où la collaboratrice la plus talentueuse de “Témoignages” évoque "le contexte de crise économique et sociale aggravées" que connaît selon elle La Réunion !
Mais tous ces secteurs - industrie, bâtiment - produisent pour le marché local, dont la demande, “boostée” par les transferts publics, croît sans cesse. Les secteurs travaillant pour l’exportation n’ont pas connu la même progression.
Aménagements portuaires... pour l’importation
Il est également vrai que "La Réunion a pu se doter d’un port performant, dont le trafic augmente régulièrement", que ce port "a connu de nombreux aménagements" qu’il "peut rivaliser aujourd’hui en équipement avec les ports européens", qu’il "peut désormais accueillir des bateaux à fort tirant d’eau", et qu’il "dispose de grandes capacités de stockage de fret maritime", etc, etc...
Mais les aménagements portuaires et les grandes capacités de stockage répondent essentiellement aux besoins de l’importation, très peu à ceux de l’exportation. En 2002 par exemple 3 millions 194.000 tonnes de marchandises ont transité par le Port-Réunion. Mais nos exportations représentaient à peine 13% de ce tonnage. Et bien moins encore 7% de la valeur totale des marchandises manutentionnées.
Louable, mais illusoire
Le chroniqueur économique de “Témoignages” entend "mobiliser l’énergie des responsables des collectivités, des acteurs économiques et de leurs partenaires (pour) la conquête de nouveaux marchés", entendez : de marchés extérieurs. L’intention est louable, mais illusoire.
Il met certes en avant ce qu’il appelle "les atouts de l’exportation", à savoir : "tissu industriel, infrastructures logistiques, main-d’œuvre formée, dispositifs d’aides..." Hélas ! Il nous manque un atout décisif : la compétitivité. Nos coûts de productions ne nous permettent d’accéder à aucun des marchés extérieurs que ce chroniqueur citait dans un précédent article : "l’Europe, les États-Unis, le Japon". Et pourquoi pas la Chine, pendant qu’on y est ?
Un seul secteur de notre économie a été un mesure jusqu’ici d’exporter une partie de ses produits. Il s’agit du secteur agricole, principalement le secteur sucrier, parce qu’il était largement subventionné et disposait d’un marché préférentiel. Pour combien de temps encore ? Nul ne le sait.
Mais, bien sûr, il nous est toujours loisible de réexporter des "appareils pour la téléphonie" (+59% en 2002) et "des instruments et appareils médicaux" (+29%), qui transitent par La Réunion. Sans parler du formidable gisement de ce que l’INSEE nomme “produits de l’industrie automobile”, à savoir nos voitures d’occasion, que se disputent Madagascar et Mayotte !
Daniel Lallemand
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