
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
21 août 2004
Lucien,
Tu étais carrément atypique, toi le Trotsko contestataire, mais plein d’une sagesse et d’un bon sens étonnants.
Tu étais devenu homme d’entreprise reconnu et doué pour les montages d’opérations complexes, mais il suffisait de gratter légèrement pour voir apparaître l’humaniste et le Saint-Bernard des causes perdues.
Tu étais râleur, gouailleur et volontiers caustique, mais c’était pour mieux cacher une sensibilité envahissante, endiguée avec obstination.
Ta vie ressemblait à un roman d’aventures en trois volumes, mais tu continuais à te lancer dans tous les trains qui passaient.
Tu étais atypique, Lucien, mais tu étais mon ami.
Guy
Fonctionnement des écoles :
coup de force en misouk du gouvernement !
Dans le cadre de la loi relative aux libertés et aux responsabilités locales, le 22 juillet 2004, le gouvernement a intégré en misouk un amendement qui est lourd de danger pour le fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires : la possibilité, pour les communes ou les communautés de commune, d’expérimenter la mise en place d’Etablissements Publics Locaux d’Enseignement Primaire (EPLEP), c’est à dire de “concentrer” plusieurs écoles d’une ou plusieurs communes au sein d’un seul établissement, dont la présidence pourrait être assurée par un représentant de la collectivité territoriale.
Outre qu’elles vont à l’encontre de ce qu’expriment massivement les personnels, ces dispositions constitueraient une remise en cause fondamentale de l’école communale. Elles pourraient modifier en profondeur le fonctionnement des écoles, toucher à la répartition des crédits et à leur montant, en transformer le fonctionnement et l’organisation pédagogique.
Ces dispositions avaient été écartées par les ministres précédents : elles n’ont fait l’objet d’aucune concertation avec les organisations syndicales et elles n’ont jamais été discutées dans le cadre de la préparation de la loi.
Le SNUipp est intervenu auprès du cabinet du ministre en dénonçant ce projet.
La commission mixte Sénat - Assemblée nationale (qui met au point le texte adopté sans vote en raison de la procédure du 49-3) a maintenu la possibilité de cette expérimentation par les communes volontaires tout en en restreignant certaines possibilités. (1)
Il est inadmissible qu’une telle modification du fonctionnement des écoles soit décidée à la hussarde au mois de juillet. Ce projet ne constitue en rien une amélioration du fonctionnement des écoles, il ne règle pas les inégalités qui règnent entre les écoles : une étude du SNUipp a mis en évidence l’existence d’un écart de 1 à 10 d’une commune à l’autre en matière de crédits de fonctionnement pour les écoles.
Au contraire, l’expérimentation envisagée risque d’accroître les inégalités d’accès à l’école. D’autant qu’aucun dispositif de péréquation n’est mis en place.
Ce coup de force ne présage rien de bon à quelques mois de l’ouverture du débat sur la loi d’orientation Fillon sur l’éducation. Ce gouvernement démontre par cette loi qu’il est prêt à aller jusqu’au bout de ces réformes “en marchant” sur les personnels. Il est urgent de résister dans le cadre unitaire la plus large, comme on a su le faire en 2003.
L’avenir de l’école, la réussite scolaire des enfants n’a jamais été le souci de ce gouvernement libéral. Alors, rendez-vous dans les prochaines mobilisations pour défendre l’école publique laïque et gratuite !
Éric Soret
(1) Voici le texte de la loi :
"Projet de loi relatif aux responsabilités locales :
L’ÉDUCATION, LA CULTURE ET LE SPORT
CHAPITRE 1ER
Les enseignements
Article 69 bis
Les établissements publics de coopération intercommunale ou plusieurs
communes d’un commun accord, ou une commune, peuvent, après avis des
conseils des écoles concernées et accord de l’autorité académique, mener,
pour une durée maximum de cinq ans, une expérimentation tendant à créer
des établissements publics d’enseignement primaire. Dans le respect des
dispositions des articles L. 211-1 et L. 411-1 à L. 411-3 du code de l’éducation, les statuts de ces établissements sont adoptés par délibération, après accord du représentant de l’Etat. Le conseil d’administration de l’établissement comprend des représentants des collectivités territoriales, des enseignants et des parents. Un décret en Conseil d’Etat détermine les règles d’organisation et de fonctionnement de cet établissement ainsi que les modalités d’évaluation des résultats de l’expérimentation".
Pratiques et enjeux de la psychothérapie dans l’océan Indien
Après une première annonce qui a fait la proposition d’une rencontre des psychothérapeutes de La Réunion et de l’océan Indien sur le thème “Pratiques et enjeux de la psychothérapie dans l’océan Indien”, un certain nombre de réponses me sont parvenues évoquant donc quelle sera la future organisation de cette journée, qui deviendra de fait des journées.
En effet, la richesse de cette thématique, l’absence de toute réunion préalable sur ce thème obligent au minimum à concevoir deux journées de plein travail afin d’en dégager des axes de réflexion et de proposition.
Le comité d’organisation actuel comporte : Dr J-F. Reverzy (secrétaire général), Dr Laurent Denizot, Dr Marc Krikorian, Dr Benjamin Bryden, Dr Fabienne Lafont, médecins psychiatres ; Françoise Lamey, Bernard Chevalet, Anne-Marie Defay, psychothérapeutes ; Sylvianne Godes, Frédéric Paulus et Samuel Burnat, psychologues psychothérapeutes.
Cette liste n’est pas exhaustive et nous attendons toutes les bonnes volontés pour nous aider à préparer ces journées.
La proposition de travail sera la suivante :
1) Une journée posant des questions s’adressant en particulier aux psychothérapeutes exerçant en institution, qu’ils soient psychologues, travailleurs sociaux, infirmiers ou médecins, spécialistes ou non.
2) Un atelier posant des problèmes d’actualité brûlante : celui des psychothérapies sous contrainte (injonction thérapeutique) et également du droit aux psychothérapies pour les victimes de traumatismes.
3) Un atelier également d’actualité brûlante : quel statut et quelle formation pour les psychothérapeutes ? Les diplômes de médecin, d’infirmier ou de travailleur de la santé sont-il suffisants ? Une formation complémentaire de la part de psychothérapeutes qui ne sont pas issus de la filière médicale ou médico-sociale peut-elle être reconnue ? Dans le même état d’esprit, dans quel mode de prise en charge l’État doit-il intervenir ?
4) Un débat très politique sur les dispositifs actuels mis en avant sur les différents amendements Accoyer, Dubernard et Giraud ainsi que les orientations du rapport de l’INSERM.
Outre ces quatre ateliers, qui sont indispensables à cette réflexion, doit s’y adjoindre une grande table-ronde initiale laissant largement la parole à plusieurs corps professionnels :
- les psychothérapeutes eux-mêmes en tant que praticiens individuels ;
- les associations, regroupement des psychothérapeutes d’écoles diverses ;
- les usagers des psychothérapies ;
- les guérisseurs et les guérisseurs religieux - renouveau charismatique chrétien ou Pusari hindouiste par exemple - (sont-ils des psychothérapeutes ?).
Cette table-ronde sera un moment d’échanges sur deux thèmes notamment :
- champs, fonction et place de la psychanalyse dans les divers États et écoles à La Réunion et dans l’océan Indien ;
- contenu réel de l’acte psychothérapique.
Plusieurs spécialistes sont invités de métropole et de la région pour participer à ces journées.
Nous invitons donc à nouveau toutes les personnes intéressées à nous contacter pour venir participer à ces journées qui auraient lieu logiquement un vendredi et un samedi du mois d’octobre ou de début novembre. Le vendredi serait plus consacré aux psychothérapeutes travaillant en institution, le samedi viserait par contre le public des psychothérapeutes travaillant de manière indépendante.
Ces journées pourront être prises dans le cadre de la formation continue grâce à l’aide des associations AFCOH, ARRPPOI et ARERP.
Nous vous demandons donc de nous faire part de vos propositions en écrivant au secrétariat du service de Psychiatrie 3 - Groupe Hospitalier Sud Réunion - BP 350 - 97448 SAINT PIERRE CEDEX (Tél. 0692 67 64 34 - 0262 35 91 92)
Docteur Jean-François Reverzy
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