
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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21 avril 2005
(page 10)
Entre l’intérêt général et le moindre mal ?
Au cours d’une allocution radiodiffusée, le sénateur américain, Edwin Johnson, aurait déclaré le 13 avril 1947 : "Aussi vrai que nous vivons et que nous respirons, la troisième guerre mondiale se prépare : elle aura pour théâtre le Moyen-Orient et pour enjeu le pétrole"... Prophète était-il ? Observateur perspicace des mouvements de l’Histoire cachée ou jouée sur la scène du monde ?
Si Hitler a voulu régner dès le troisième Reich (1933-1945) sur toute l’Europe, de l’Occident à la Baltique et à la mer Noire, l’actualité nous amène, peut-être, à réfléchir sur ce que disait Victor Hugo (1802-1885), entre autres. En effet, soucieux de la paix, il déclarait : "Nous aurons les États-Unis d’Europe qui couronneront le vieux monde comme les États-Unis d’Amérique couvrent le nouveau"...
Plus tard, comment comprendre les contenus de l’Union européenne à travers ce qu’aurait déclaré le général de Gaulle au chancelier Adenauer à l’Élysée, le 3 mai 1962 : "... l’union de l’Europe est, de toute façon, pour l’Allemagne et pour la France, un objectif fondamental" ?
Il se pourrait qu’il existe actuellement des forces de division ici ou là...!
Mais alors, comment résister à la concurrence des autres grandes puissances de la géo-politique si l’on n’opte pas pour le moindre mal, et, sans passivité ultérieurement ? Comment affaiblir le dirigisme économique à tendance hégémonique ? Comment pourra-t-on brider le libéralisme outrancier qui se profilerait à l’horizon ?
Comment faire, moi citoyen de la base sur qui repose en définitive l’essentiel de la légitimité confiée à mes représentants ? Moi, perdu au fin fond de la classe, loin de vos lumières, dans le fénoir, sachant à peine lire et écrire (mais je sais compter, heureusement ou hélas), comment vais-je faire pour donner plénitude à mon civisme si nos élus de proximité, du conseiller municipal aux législateurs, en passant par nos maires, nos conseillers généraux et régionaux ne viennent pas partager leurs richesses avec nous ? Quatre cents pages, au moins ? Mais, elles planeront au-dessus de mes moyens ! À moins que ceci advienne :
L’homme politique informe, écoute, débat avec le peuple de ses propres intérêts qui sont en même temps ceux de la nation toute entière, appuyé au besoin par notre université. Pourquoi pas ?
La démocratie ce n’est pas seulement le bulletin de vote ou ce qui fait que l’amour de la célébrité serait, paraît-il, la dernière faiblesse des âmes élevées ; c’est aussi et d’abord la clarté et la loyauté entre l’intérêt général et le moindre mal. Le besoin de dignité conduit à considérer comme insupportables les écarts de connaissance et des pouvoirs, sans confondre égalité et uniformité. La surabondance et les gaspillages de ressources des uns devraient venir en partage vers les bras tendus de ceux qui, pillés, exclus, néo-colonisés ont faim et soif...
Joseph Mondon,
Les Avirons
Écotourisme et tourisme éthique
L’année de l’écotourisme a été proclamée en 2002. (Voir la lettre “Pour un tourisme équitable à La Réunion” dans “Témoignages” du vendredi 15 avril - NDLR) Cette notion est née dans les milieux naturalistes d’Amérique du Nord pour alerter l’opinion sur les dégâts causés par la fréquentation croissante et anarchique des espaces naturels. Ces naturalistes s’étaient alliés avec des grands opérateurs touristiques afin de créer une société internationale de l’écotourisme.
En fait, c’est dans les années 80 que prit forme la définition de ce terme : "l’écotourisme est une sorte de voyage dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l’environnement et au bien-être des populations locales". Cette définition rejoint celle du tourisme équitable et éthique développé dans un précédent article.
L’Organisation mondiale du tourisme et le Programme des Nations-unies pour l’environnement ont proposé en 2002 lors du sommet mondial de l’écotourisme qui a eu lieu au Québec, une définition qui soit acceptable par le plus grand nombre : "L’écotourisme a pour point de départ le tourisme de nature. Au-delà de l’observation de la nature, il implique, de la part du tour-opérateur et de ses clients, un certain degré de responsabilisation par rapport à la destination visitée, un respect des sites et des cultures locales, un engagement, une implication personnelle, qui visent à minimiser l’impact des visites, à maximiser les retombées financières locales, et à contribuer à la conservation et au développement durable de la région visitée".
D’après Madame Marie-Claude Gaudriault, chargée de mission à l’Agence française d’ingénierie touristique, la France a jusqu’à présent privilégié la haute montagne et quelques sites d’Outre-mer. Parmi des exemples du savoir-faire français en ce domaine : les paysans ont su créer des micro-entreprises parfaitement ancrées dans leurs territoires capables de séduire des personnes venues d’autres régions ou pays, ce sont des hébergements chez l’habitant, en particulier, les gîtes Panda. À travers une volonté de réhabilitations architecturales, de préservation du patrimoine local, des paysages entretenus et des économies d’énergie. (...)
L’Office mondial du tourisme a établi que l’écotourisme représente 5% du marché touristique, et la plupart des tours-opérateurs estiment la croissance du tourisme de nature en très forte progression dans les dix prochaines années. Généralement initié par les agences de voyage Aventure, l’écotourisme de masse est impossible. Ainsi, c’est le dosage entre le nombre de visiteurs et le nombre d’habitants dans les villages qui conditionnera la réussite et le respect des uns et des autres, c’est-à-dire la "capacité de charge".
En fait c’est ce qui est supportable par ceux qui accueillent et par le milieu naturel. L’écotourisme s’inscrit donc dans une démarche de développement durable, une nouvelle manière depuis le sommet de Rio de 1992, de produire des services et des activités touristiques en fonction de quatre critères : éthique, environnemental, social et économique. Ces principes s’appliquent à tous les secteurs du tourisme urbain, balnéaire, sports de montagne, de rivière...
(...) Après trois années d’existence et la participation au financement à treize micro-projets de développement, l’association “Tourism For Development” a abandonné sa stratégie de labellisation de produits touristiques, pour s’adresser directement au voyageur-consommateur. Désormais, muni d’une carte TDF disponible dans les FNAC, ce dernier pourra acheter n’importe quel voyage aux agences, qui, elles, seront labellisées par l’association, 1% de la facture étant alors redistribué pour financer un micro-projet, le tout sans que le prix du voyage ne soit augmenté. (...)
Affaire à suivre donc, lorsque l’on sait que La Réunion attire des milliers de sportifs chaque année venant de divers pays par exemple pour le Grand Raid et des touristes qui apprécient notre belle nature, des battants des lames au sommet des montagnes.
Gabrielle Marie
Bons baisers de La Réunion
Chers parents,
Je vous envoie ce petit mot pour vous dire que nous avons bien voyagé.
Après notre départ de Thaïlande, mes camarades et moi, nous venons d’arriver dans une île magnifique où se côtoient dans une harmonie extraordinaire un nombre incroyable de cultures et qui s’appelle La Réunion. Plusieurs personnes nous ont expliqué qu’ici, c’était aussi la France mais aussi l’Europe. Néanmoins, je vous avoue que malgré mon émerveillement devant ces paysages magnifiques, je suis assez surpris, intrigué par la façon de travailler et le mode de vie des habitants de cette île.
En effet, on nous a aussi expliqué, qu’ici les gens ne travaillaient que 35 heures par semaine et qu’on leur octroyait obligatoirement 1 jour de repos hebdomadaire qui est en général le dimanche. Que font-ils les autres jours ?
Je suppose que comme moi vous êtes également étonnés par ces mœurs étranges. On m’a également expliqué que dans cette île, ces mêmes personnes étaient payées pendant 5 semaines pour partir en congé et qu’il existait des jours qu’ils appellent "jours fériés" pendant lesquels il était recommandé de ne pas travailler. Quelles habitudes bizarres n’est-ce pas ?
Il existe aussi parait-il, un livre qu’ils appellent "Code du travail" dans lequel est écrit tout cela. Quel étrange document !
Mais la chose la plus incroyable, c’est que tous ces gens, même lorsqu’ils se reposent, ont droit à un salaire minimum qu’ils appellent SMIC. Quel nom bizarre et effrayant !
Mais, rassurez-vous chers parents. Les chefs nous ont promis de nous protéger de tous ces dangers. Les chefs nous ont dit que nous travaillerons nuit et jour pour quitter au plus vite ce pays qui pourtant semble agréable. Ils nous ont assuré de leur soutien. Pour nous récompenser, il nous ont promis de nous verser un salaire exceptionnel de plus de 10.000 bath (soit 200 euros) que nous touchons habituellement en 3 mois si nous finissions le travail en 30 jours seulement. Mes camarades et moi pensons que cela est possible. Nous suivrons donc les conseils des chefs et avons décidé de travailler toutes les journées sans exception en commençant de bonne heure le matin mais aussi toutes les nuits.
Chers parents, ne soyez surtout pas inquiets. Les chefs veillent sur nous et sur notre bien-être.
Toute ressemblance avec une histoire réelle ou un fait d’actualité n’est que pure coïncidence.
Lionel F.,
Saint-Pierre
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