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Honorons vos morts... et honorons les autres aussi

Certes, l’Angleterre a été tragiquement et douloureusement atteinte avec les attentats de Londres (environ 50 morts).
Certes, les États-Unis aussi ont payé un lourd tribut (environ 3.500 morts) lors des attentats du 11 septembre 2001.
Pour ces deux événements majeurs, aux yeux du monde occidental, Messieurs Blair et Bush ont demandé une, voire deux minutes de silence, à la mémoire de ces victimes.
Mes prières vont aux familles des victimes et mon coeur de croyante saigne, car l’Islam n’a jamais prôné ce genre d’ignominies.
Pour les 300.000 victimes du tsunami du 26 décembre dernier, pour les 1.000 Israéliens et 3.000 Palestiniens morts depuis l’Intifadah, pour les Irakiens dont on ne compte plus le nombre, pour les Afghans victimes de dommages collatéraux américains, pour le peuple tchétchène qui continue à être en guerre, pour les Africains qui meurent de malnutrition ou de maladies : dans un esprit de justice et d’équité, je demande AUSSI une, voire deux minutes de silence, car à ma connaissance et en mon âme et conscience, ce sont aussi des êtres humains à part entière, avec les mêmes rêves, les mêmes projets, les mêmes idéaux et surtout, surtout le même sang qui coulait dans leurs veines.
Car une vie est une vie, que la couleur de peau de la personne soit noire, jaune, rouge ou blanche !!!...

Mairhoune Sidambarom

Les “aventuriers de Koh Lanta” saccagent des espèces protégées

Lors de la diffusion sur TF1 du 2ème épisode de l’émission “Koh Lanta”, près de 7 millions de téléspectateurs ont pu observer des participants tuant, cuisinant et consommant des Puffins Fouquets (Puffinus pacificus), une espèce fragile et intégralement protégée en Nouvelle-Calédonie. Ces faits se seraient produits à plusieurs reprises au cours du tournage. La LPO et le WWF condamnent de tels agissements, effectués pour satisfaire une certaine forme de “télé réalité”. Ces exactions constituent un double délit car deux délibérations provinciales protègent à la fois les oiseaux et leurs terriers.
Cette année, l’émission de télé-réalité “Koh Lanta”, mettant en concurrence sur des îles “désertes” des candidats censés alors “survivre” avec les “moyens du bord” est allée trop loin. Au cours du deuxième épisode diffusé vendredi 8 juillet en France et dimanche 10 juillet en Nouvelle-Calédonie sur la chaîne privée TF1, les candidats ont capturé vivants, puis tué des Puffins Fouquets, espèce intégralement protégée en Nouvelle-Calédonie, en pleine période de nidification. En effet, la Nouvelle-Calédonie abrite plus d’un tiers (soit environ 50.000 couples reproducteurs) de la population mondiale de Puffins Fouquets, appelés localement pétrels. Ces oiseaux sont vulnérables du fait de la réduction de leur habitat.
Dans le même temps, un candidat de l’émission mettait à mal une chèvre appartenant à un troupeau et qui plus est, prête à mettre bas, sans aucun état d’âme, ni aucune conscience de l’acte commis. Récupérée à temps par l’équipe de tournage, la chèvre a ainsi été épargnée, contrairement au triste sort réservé aux Puffins. Comment, dans un même temps, interdire la consommation de cette chèvre, ce qui est tout à fait justifié, et permettre que soient mis à mort des oiseaux protégés, incapables de se défendre une fois qu’ils sont au sol ?

La Ligue pour la protection des oiseaux dénonce TF1

Comment TF1 peut-elle se prévaloir de vouloir respecter la nature, tout en décidant de diffuser de telles émissions, qui en deux heures de temps, peuvent conduire près de 7 millions de téléspectateurs à penser que la nature est un bien que l’on peut saccager sans état d’âme ? C’est bafouer le travail des associations locales, comme la Société calédonienne d’ornithologie (SCO), qui se battent depuis de nombreuses années pour la préservation de la biodiversité calédonienne.
D’après nos informations, des Puffins auraient été consommés tout au long des 40 jours de tournage. D’autres espèces ont également été touchées : bénitiers, chauves-souris. Aujourd’hui le mal est fait, mais il ne saurait rester impuni. Il faut rappeler que la Nouvelle-Calédonie possède des écosystèmes magnifiques mais fragiles. Territoire grand comme la Picardie, elle compte autant d’espèces animales et végétales endémiques que toute l’Europe continentale. Selon l’UICN France (Union mondiale pour la nature), la Nouvelle-Calédonie abrite en effet 2.423 espèces de plantes et 312 espèces animales terrestres uniques au monde (dont 23 espèces d’oiseaux). Cet archipel du Pacifique Sud constitue l’un des 25 points chauds de biodiversité de la planète, c’est-à-dire une zone très riche et très menacée dont la protection est reconnue comme prioritaire au niveau mondial.
De nombreux téléspectateurs ont déjà manifesté leur mécontentement auprès de TF1. Il leur a notamment été répondu par le “Service accueil des téléspectateurs” que la Ligue pour la protection des oiseaux ne considérait pas ce Puffin comme protégé. La LPO, qui n’a même pas été consultée par TF1, dément formellement cette affirmation et demande à TF1 de rectifier immédiatement les propos tenus.
Par ailleurs, la LPO a saisi le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) pour qu’il soit donné suite à cette affaire. Enfin, la LPO engagera une action juridique en justice contre TF1 et les producteurs de l’émission (la société Adventure Line Production).

La LPO et WWF
(transmis par la SREPEN, Société réunionnaise pour l’étude et la protection de l’environnement)

Avec la SREPEN, flânerie naturaliste

La SREPEN organise une flânerie naturaliste au Grand-Brulé le dimanche 31
juillet 2005 pour ses adhérents et ses sympathisants. Inscription obligatoire auprès du secrétariat au 0262-28-19-29.

Pas d’athlète réunionnais handicapé à Ouagadougou

La délégation réunionnaise ne partira pas aux Jeux de l’avenir des personnes handicapées d’Afrique francophone (JAPHAF) au Burkina Fasso. Une annulation de dernière minute qui fait suite au traitement tardif des demandes de subventions et à la date indéterminée de leur versement.
"Malgré le soutien de partenaires du secteur privé sur ce projet, explique Annie Amacouty, la Conseillère technique fédérale et régionale (C.T.F.R) du Comité régional handisport, j’ai préféré annuler ce voyage pour ne pas mettre en difficulté notre gestion. Déjà au mois de juin, la participation de l’équipe de basket en fauteuil du Port au championnat de France N2 Réserve avait été compromise et c’est grâce à la confiance de l’ORESSE que Liaison est parti à Strasbourg pour décrocher une seconde place au tableau national".
Du côté des athlètes sélectionnés, c’est la déception d’autant que tous les vaccins avaient été faits. Oumari Oumadi (double médaillé d’or aux Jeux des îles de l’océan Indien) et le jeune prometteur El Kabir Allouir entraîné par Claude Tirel du Club de Saint-Denis espèrent toutefois que ce sera partie remise.
Comité multisports, le CRH attend aujourd’hui que soient versés les fonds des collectivités pour équilibrer toutes les actions aux divers championnats de France de l’année sportive 2004/2005 écoulée et faire face aux dépenses de fonctionnement.

Le Comité régional handisport

Pour la défense des pêcheurs plaisanciers

Suite à la rencontre du 15 juillet 2005 entre une délégation du Comité de défense des pêcheurs plaisanciers de La Réunion (CDPPR) et M. Xavier Nicolas, de la Direction des affaires maritimes, il en ressort ce qui suit :

- Cette rencontre s’est déroulée dans un esprit d’échange constructif où chacun a pu exprimer sa position et où M. l’administrateur adjoint des Affaires maritimes s’est montré sensible à la promotion de la Plaisance à La Réunion et s’est félicité de recevoir des gens responsables.

- Celui-ci a adhéré à notre proposition d’organisation d’une table ronde autour de laquelle tous les acteurs sensibilisées par la problématique marine seraient réunis afin de définir ensemble les bases de réussite de la protection globale efficace de ce milieu constamment agressé. (...)

- Le CDPPR constate que lors de cette réunion, aucun élément concret n’a pu être apporté par les Affaires maritimes, pouvant justifier d’une incidence néfaste de l’usage du treuil électrique comme tout de autre engin de pêche sur un quelconque aspect du milieu marin. De ce fait, et en l’absence de preuve tangible, et dans un souci d’apaisement et d’équité devant la loi, le CDPPR souhaite que toute mesure de répression soit levée dans l’attente d’une position contradictoire dûment motivée des Affaires maritimes.

- Le CDPPR souligne qu’il défendra sur les motifs qu’il estime justifiés le cas des pêcheurs verbalisés et la légalité de cet arrêté devant toutes les juridictions compétentes régionales, nationales et européennes.

- Le CDPPR remercie ses adhérents pour leur mobilisation et appelle à une constante vigilance.

Bertrand de Boisvilliers,
président du CDPPR