
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
22 décembre 2004
(Page 9)
Lettre au Ministre Borloo
Pour une intégration des C.E.C. de l’Éducation nationale
Monsieur le Ministre,
dans 1 an, plus de 220 collègues CEC de l’Éducation nationale verront leur contrat arrivé à terme.
Les CEC que nous sommes, aux côtés de nos collègues titulaires, ont permis et permettent au quotidien d’assurer le bon fonctionnement du service public national d’Éducation.
Pour un grand nombre d’entre nous, cela fait maintenant plus de 8 ans (années de CES cumulées) que nous rendons service avec dévouement et professionnalisme à la communauté éducative.
Nous avons encore en mémoire la petite phrase désormais devenue célèbre de Mme Girardin, ministre de l’Outre- Mer : "aucun précaire ne doit être laissé sur le bord du chemin".
Nous souhaitons fortement pouvoir continuer à exercer nos missions et activités dans les EPLE.
Nous considérons qu’on ne peut bâtir un “plan de cohésion sociale” sur les exclusions de ceux qui ne demandent qu’à travailler.
En conséquence, nous vous demandons, Monsieur le Ministre, de mettre en œuvre un moratoire sur les fins de contrats CEC, dans l’attente de mesures de pérennisation de nos missions et activités.
Cette pérennisation est à notre sens indissociable d’une amélioration substantielle de notre situation professionnelle ; situation marquée par le sceau d’une précarité qui n’a que trop duré.
Nous effectuons au quotidien depuis de nombreuses années les mêmes tâches que nos collègues titulaires pour des salaires au rabais et ce au plus grand bénéfice budgétaire de l’Administration.
Nous ne pouvons nous satisfaire d’une situation marquée par un recul important de l’emploi public qui ouvre la voie à une remise en cause des services publics.
En conséquence, la section CEC du SGPEN-CGTR vous demande d’étudier diligemment, au regard de notre engagement permanent au service de la communauté scolaire, la possibilité de la mise en place d’un plan d’intégration (concours réservé aux CEC...).
Pas de plan de cohésion sociale possible sans réponses aux revendications parfaitement légitimes des personnels.
Nous espérons, Monsieur le Ministre, que notre appel ne soit pas un cri dans le désert.
Catherine Couteyen Carpaye,
déléguée C.E.C. du SGPEN-CGTR
Petit calcul niveau C.P. ...
Sachant que rouler en codes entraîne une consommation électrique de 250
watts, générant une surconsommation de 0,1 à 0,2 litre, qu’il y a 30
millions de véhicules en France, environ, roulant 13.000 km par an et
consommant 0,2 litre de plus aux 100 km avec les codes allumés. Cela fait 780 millions de litres de carburant.
À 1 euro le litre, en moyenne, sur lequel l’État ponctionne 80% de taxes, on obtient une petite rentrée fiscale de 624 millions d’euros.
Où sont les pigeons ?
Léon S.
À propos de l’article de Eiffel sur mon film “Ligne Paradis”
On ne peut à la fois saluer la vertu d’un film qui a permis "de figer sur la bande (...) une icône du maloya" et s’indigner plus loin que ce film ne comporte aucune image d’archives. (1)
Je préfère avoir filmé Firmin Viry et Gramoun Lélé vivants plutôt que d’avoir été rechercher des images déjà maintes fois utilisées.
Malheureusement, avec la mort de Gramoun Lélé, mon film a déjà pris aujourd’hui valeur d’archive !
Un créateur doit-il copier les besognes des autres ou créer ses propres images ?
Le combat identitaire, pour Eiffel, n’aurait pas été suffisamment traité. Certes ! mais il n’a jamais été le sujet du film, même si c’est un beau sujet que j’ai évoqué publiquement moi-même lors de mon intervention de présentation. J’ai revendiqué haut et fort le côté voyage et transmission musicale du film.
De même, à la question : "comment devient-on chanteur dans la société réunionnaise ?" à laquelle je n’aurais pas répondu, je dois dire que cela n’a jamais été la moindre de mes préoccupations... même si c’est aussi un beau sujet, je le reconnais.
Eiffel regrette que les Réunionnais n’apprennent rien (dans ce film - NDLR). Et alors ? Un film n’est pas un cours magistral, je ne prétends rien apprendre à personne, mais faire rêver, nourrir l’imaginaire, captiver. L’art n’est pas l’école, ni le créateur l’instituteur.
Il constate aussi que le film se transformerait en road movie avec le voyage à Mafate, mais le film est et se veut un road movie ! Depuis la première séquence !
Enfin, Eiffel s’interroge : est-ce Firmin qui guide ou le réalisateur qui met en scène ? Les deux ! c’est la traduction d’une entente, d’une complicité, d’un travail commun et ce doute est un énorme compliment.
Eiffel a bien vu certaines choses très positives : faire connaître à l’extérieur la culture réunionnaise, la belle galerie d’artistes etc... Mais il détruit le film pour ce qu’il n’y a pas vu ! De grâce, qu’il ne dicte pas ce qu’il faudrait qu’il y ait dans les films ! N’y aurait-il pas dans ces regrets quelques relents de stalinisme ? Doit-on dicter aux écrivains leur prose, leur conseiller de recopier des pans de textes déjà écrits ? Doit-on saisir les poignets des journalistes ?
En ce qui concerne l’assassinat en règle sur des critères techniques, je rassure très sereinement les téléspectateurs. J’ai accepté (peut-être à tord) les conditions qui m’étaient offertes au Conservatoire de Saint Denis, qui n’est absolument pas une salle de projection cinéma et dans laquelle on ne peut projeter qu’en DVD. Les conditions audio et video étaient limitées avec juste deux petites enceintes pour toute la salle ; or la compression d’un film en DVD pose certains problèmes lorsque celui-ci a été tourné en 16/9ème stéréo. Le film sera diffusé à partir de son support original numérique, il n’y aura donc aucun de ces problèmes techniques.
Il eût été généreux de consulter l’auteur avant de s’engouffrer dans cette brèche aléatoire. Le film est qualitativement irréprochable et j’ai particulièrement souffert de cette projection que j’ai hésité à interrompre plusieurs fois.
Qu’importe ! cette projection fut un grand moment d’émotion pour beaucoup d’invités et les interventions m’ont été droit au cœur. Les Réunionnais présents se reconnaissaient dans le miroir que je leur avais fabriqué avec passion.
Loin des images de cartes postales qu’évoque Eiffel, le film montre au contraire les aspects cachés de La Réunion : La Grande Chaloupe, Bassin Bleu, La Cafrine, les Lataniers difficiles d’accès, ou même Firmin Viry chantant “Valet Valet” en blues sur la scène du Batofou.
N’est ce pas le propre d’une création que de faire découvrir ?
Luc Bongrand
(1) Voir article de Eiffel paru dans “Témoignages” du samedi 18 décembre 2004.
Les revendications du syndicat FO FAZSOI
Le syndicat Force Ouvrière des Forces armées de la zone Sud de l’océan Indien (FO-FAZSOI) a reçu Charles Sistach, secrétaire général de la fédération Force Ouvrière de la Défense, et Paul Boisseau, responsable de formation, dans le cadre d’une session de formation économique, sociale et syndicale qui s’est déroulée du 13 au 17 décembre à Saint-Gilles, au cours de laquelle de nombreux sujets furent abordés, notamment :
- le fonctionnement des CHSCT,
- la médecine de prévention,
- le harcèlement moral,
- le statut des agents de l’Etat (fonctionnaires, ouvriers et agents non-titulaires),
- la mise en place au 1er janvier 2005 des dispositions de la LOLF et ses conséquences à court et à long termes,
- la politique de restructuration engagée par le ministère de la Défense,
- la couverture sociale (retraite, sécurité sociale...),
- le fonctionnement des instances de l’administration et de l’organisation syndicale
- et bien d’autres sujets de portée générale.
La semaine de formation suivait l’assemblée générale du syndicat FO des FAZSOI, qui s’est réunie le vendredi 3 décembre 2004. Au cours de celle-ci, un Bureau très largement renouvelé et composé de nombreux jeunes a été élu. Pierrot Alanoix a été désigné comme secrétaire général.
Les nouveaux responsables continueront à défendre avec force et vigueur les intérêts des personnels dans le droit fil de ce qui a pu être fait précédemment.
Les revendications capitales sont :
- le plein emploi au sein de nos établissements avec le respect des statuts des personnels avec une gestion prévisionnelle correctement maîtrisée ;
- l’embauche des ouvriers d’Etat selon les dispositions réglementaires, à savoir : obtenir l’autorisation du Ministère des Finances pour un recrutement local sur des postes budgétisés et non pourvus, ou à défaut et afin d’éviter l’externalisation des missions, la venue d’ouvriers mutés ;
- le recrutement de fonctionnaires sur la base des concours en vigueur dans la fonction publique ;
- le maintien des droits en matière de rémunération liés au département avec son application ou son extension aux agents de droit public et de droit privé.
Les militants FO soutiennent les actions revendicatives de la confédération Force ouvrière :
- défense des droits à la retraite,
- défense de la couverture sociale (maladie et retraite),
- défense du service public,
- défense du droit syndical.
Charles Sistach s’est engagé au cours de cette semaine de travail à soutenir avec ses collègues du Bureau fédéral toutes les actions et revendications des personnels civils de la défense en poste à La Réunion. Il interviendra directement auprès du ministre afin de faire évoluer les dossiers.
À cet effet, nous rappelons que Force ouvrière est la première organisation au ministère de la Défense, avec plus de 31%, loin de la CFDT qui est à moins de 23%. Par ailleurs, une audience avec les autorités locales a permis à Charles Sistach, accompagné des responsables du Bureau, d’effectuer un large tour d’horizon des problèmes rencontrés localement par les personnels civils au service de l’Etat et au ministère de la Défense en particulier.
Éric Marguerite,
secrétaire général de F.O. à La Réunion
(Page 10)
Lo soubasman la mémoir sé la për d’loubli
Isi Larényon, zordi ankor, tout lo soubasman nout listoir lé touzour dann fénoir. Ousa i lé lo moniman pou honor la mémoir bann noir maron ? Nou nana lo zénéral De Gaulle, nou nana Roland Garros, nou nana bann moniman o mor pou la gloire la France, nou nana minm lo boné frizien sï kap La Maryane. Bé ousa i lé nout Maryane, lo fanm Simandèf, kosa ni koné sï li ? Ousa i lé nout Maryane, lo fanm Fanga, innot sèf maron ? Ousa i lé la mémoir bann Ipolit Zénevièv Azor, Minèrv Honorine Lindor, Ravol Périne Manmbo, Dafroz Fanéli Modès, ousa i lé la mémoir lèsklav san non ?
Nout sosiété kréol lé bazé si in pasé i déshir ankor nout trip, so pasé dékonstrui, akoz bati si la négasion domoun, si la négasion d’Lafrikin. Kisa té pa ïmin, lésklavazis oubiensa lo moun, lo noir, lafrikin, lindien konsidéré konm mëb, konm zanimo marké o fèr rouz, vandi a lèstime, bëf pano sï bitasion groblan ?
Pou sïrviv, nout bann zansèt zèsklav té blizé invante azot in filozofi lo maronaz, sa lé vré pou zèsklav té i shap dan lého, sa lé vré osi pou zèsklav té i sïbi limiliasyon sï bitasyon : nana lo kor, nana lèspri. Ou pé tié mon kor, garot amoin si léshèl, sénn amoin konm véra, koup mon zaré, mon zorèy, mon min, zèt mon kor la voiri, oua ramasse mon kadav, ou soukar pa mon lèspri.
Zordi ankor, dan nout lang, nou rotrouv filozofi-là ; nou di bien : mi tié mon kor, mi zèt mon kor, mon kor lé fay, mi amiz lo kor, tir out kadav dovan moin, mon kor i fémal. Lo vèy kréol i karaktériz bien sa, lo kadav lé instalé, i lèv lo kor, soman lèspri i ronn ronn ankor, sa i èsplik ni lès in limièr ékléré huit zour diran, san konté tout ritièl ni kontinié fé apré.
Mon lavi ladsï, sék pou rotrouv nout dinité koméla la bézoin ni fouy nout pasé, la bézoin nou afronte la vérité nout pasé, la vérité tout nout pasé. Lo rasis i kasièt tro souvan n‚foi an misouk dan nout sosiété. Moin na konm linprésion nou rod pou oubli lo koté kaf lé an nout tout. Rotrouv listoir bann Maron sé èd anou rokonstrui in bout nou-minm, sé èd anou rokonstrui nout konsyans kolèktiv pou nou niabou prozèt anou dan lavnir. Rofé lo shomin invèrs la rout lèsklav dan limazinèr kolèktif pou rotis lo lien èk péi Lafrik, pou nou rotrouv tout risès bann sivilizasyon Lafrik i port dan zot vant. Nou osi nou dovré kriyé non pa "nout tout Tizan langouti rouz" mésoman "nout tout lé kaf", "Kaf lé zoli" épi pa oubli lo sèt po Axèl Gauvin :
"Akoz pa inn pou shof solèy asiz si la rosh piké
Dë pou la briz de mèr dann lonbraz filao
Troi pou le karès fëy fanzan dan la foré Bélouv
L’ot pou la rozé lér ti kavkav i lèv
L’ot ankor pou le frolé péroké kan la lame i dévir
Lo sizièm pou lo fré la kaskad basin blë
Le dèrnié pou la po in zézèr ninportékèl koulër".
Rapèl azot lo séga té a la mod dan in tan : "Kaf pa vilin manièr" oubiensa "Kaf na vilin manir". (té i amay)
Déza nou dovré komanse par honor lo nom “Fètkaf”, pa rozèt ali mésoman konprann ké so mo-là i aport anou in lékléraz for dési nout pasé. Promié débï anon pa oubli, nout popilasyon té in bon zanbrokal fransé/malgas/zindien. Navé minm inndë noir té propriétér, zot lavé zesklav, ziska lo moman ousa bann lèt patant la rorganiz an gran la trèt bann noir.
Là, té pi kèstyon mélanz de par la loi, mésoman la vi si lo bitasyon, la vi dan lil i fé kla mélanzé kantminm, shakinn son rol dan lo sosiété bèstyal : lo mal noir roprodïktér, lo momon noir fezèz zanfan, lo mèt blan, véra d’ komïne. Nou la poin pou ranplasse nout Fètkaf par “la fête réunionnaise de la liberté”, lo fètkaf sé la fèt la liberté, sé la fèt la viktoir limanité d‚si la bèstialité, sé la fèt nout dinité, sé la fèt tout Rényoné klé paré pou asïme tout son pasé. Sé la fèt i tir anou dann néan, i amène anou rokonèt nout "moin, amoin", "moin sé in moun", "moin sé in sitoiyen".
Sé lavéneman lo noir an tan k’"moin" an tan k’moun.
Sé la vi k’i arpran lo dosï d’sï la mor.
Rotrouv lo trasse la mémoir bann maron lé malizé, soman lé pa inposib. La bézoin listoryen péi i okip pa li solman bann trasse lé ékri dann zarsiv, la bézoin li travay an dalonaz èk larkéolog i sar inspèk bann zandroi ousa maron té rorganizé an vilaz, la bézoin li travay an dalonaz èk bann moun i porte ankor la tradisyon oral, èk bann éspésialis la kuizine, la rolizion, èk bann étnolog, èk bann linguis tousala. La bézoin i travay an lantouraz, an lékip.
Ansanm lé sirsértin na ankor in bonpé zafèr pou nou aprann. La bézoin listoryen péi i sorte dann lo karkan rivalité rant zïniversitér, la bézoin li konsidér la kèstion vital la konstriksyon nout lidandité.
Plï inportan ankor la bézoin bann désidër i mèt an promié, la batay pou nout kïltir. Konm zot i fé in POS, dabor-inn la bézoin zot i fé in Plan pou Farfar nout Mémoir. Nou woi tro koman i détrui tout isi, konmsi i falé défasse pli vit posib tout sak i ratash anou sanm nout pasé. Kan i fé in kont avèk, troikar d‚tan sé zis dan in bit touristik. Dofë i fé déga soman li lé pa toultan aksidantèl. La soif larzan i inior listoir.
Pou Sinlui agard soman, dan kèl déguénn té fine ariv simétir Pèr Lafos, poudbon bann zam lé bandoné. Rogard kosa i rès lo kan lo Gol. Rogard in pé lanvironnman otour lo pli vyë légliz Larényon, lo shapèl Rozèr. San volonté politik for, dan dix kinz-an, va rès anou nout dé zyë pou pléré. Kèl sosiété nou sava lès an léritaz po nout zanfan ?
Linioranse lé mové, son rasine lé amèr, son rasine la poizon.
Kan ou koné ousa ou sorte, shomin dovan ou i rouvèr gran.
Dédé Payet
Noël : que faisons-nous de nos pauvres ?
Noël, Dieu prend rang dans notre humanité, “le verbe s’est fait chair” proclame l’Evangile de Jean. L’histoire des humains n’est pas indifférente à notre Dieu ; en ce jour, il la partage. Noël, devient la fête de l’être humain qui partage la gloire de Dieu. Les années passant, l’égoïsme et la méchanceté ont travesti notre Noël, il n’est plus qu’une fête commerciale dont le seul but est de consommer et de dépenser. Noël de la bouffe, du gaspillage, loin, loin du message original qui se voulait être partage. Comment aller contre cette opinion bien établie ?
Les associations caritatives font leur possible pour que les S.D.F. (Sans Domicile Fixe) puissent avoir ce jour-là un toit et de quoi manger. Elles pansent les blessures, donnent à manger, mais elles n’ont pas les moyens pour guérir définitivement le mal de notre société. Pour rester simple, je dirai : le monde est divisé en deux ; d’un côté les pays riches et de l’autre les pays pauvres.
Il y a sept ans, Jean Paul II, à Longchamp, posait le problème dans son homélie dont je retiens cet extrait : "... Chacun de nous a son histoire personnelle et porte en lui-même le désir de voir Dieu, un désir que l’on éprouve en même temps que l’on découvre le monde créé. Ce monde est merveilleux et riche, il déploie devant l’humanité ses innombrables richesses, il séduit, il attire la raison autant que la volonté. Mais, en fin de compte, il ne comble pas l’esprit. L’homme se rend compte que ce monde, dans la diversité de ses richesses, est superficiel et précaire ; en un sens, il est voué à la mort. Nous prenons davantage conscience aujourd’hui de la fragilité de notre terre, trop souvent dégradée par la main même de l’homme à qui le Créateur l’a confiée...".
Prêchait-il dans le désert comme un certain Jean Le Baptiste ? Quand les responsables politiques de notre pays arriveront-t-ils à prendre conscience de ce problème qui est un véritable fléau pour notre temps ?
Envers et contre tout, “Joyeux Noël à tous” !
Marc Kichenapanaïdou
Hommage à Yves Arrighi
C’était dans les années 84 - 85. La rubrique Sports de “Témoignages” s’était étoffée et consacrait plusieurs pages à la vie sportive réunionnaise, mettant l’accent sur le travail auprès des jeunes, sur le rôle de l’éducateur, sur tout ce qui se tisse dans l’ombre de l’entraînement avant le jour J de la performance...
C’est ainsi que j’ai connu Yves Arrighi.
Je me souviens du premier soir où il m’avait accueilli dans sa salle de l’école de Joinville. Il faisait travailler ses jeunes boxeurs, il y avait parmi eux Yoland Chaffre. L’échange avait été vivant, franc du collier, intelligent, passionné. La boxe entrait par notre grande porte à nous dans notre “petit” journal. Une entrée qui, je l’avais senti dès ce premier soir, faisait plaisir à Yves Arrighi, dont la disponibilité ne s’est jamais démentie par la suite à notre égard.
J’aimais son exigence, sa “rugosité” qui rimait chez lui avec sensibilité, sa “gueule” tellement en accord avec sa passion, sa générosité dont se souviennent aujourd’hui avec émotion tant de ses “poulains”...
À l’heure où il nous quitte, j’ai eu envie d’écrire pour “Maître Arrighi” - comme l’écrit si bien Pierre-Yves Versini dans son hommage quasi filial - ces quelques mots en forme d’adieu respectueux.
Alain Dreneau
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