
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
22 février 2005
(Page 10)
Lettre adressée à Brigitte Girardin, ministre de l’Outre-Mer
Madame la Ministre,
La politique du gouvernement, donc la vôtre, tout en continuant la casse sociale, met en cause la santé. En voici un exemple concret.
Le service de chirurgie du groupe hospitalier Sud Réunion est composé de trois unités et une unité est égale à vingt lits. Le personnel de soins d’une unité est de deux aides soignants et de deux infirmiers (le plus souvent un infirmier). Ce personnel malgré leurs efforts, leur conscience professionnelle, leur volonté d’aider les malades, est exploité et arrive difficilement à répondre aux appels de tous les patients. Imaginez-vous la charge de travail que doit accomplir ce personnel ?
Lors de la prise de service, il y a :
- transmission des dossiers médicaux de chaque malade et de leur situation.
Les aides soignants doivent :
- apporter une hygiène corporelle, (bain, changement de vêtements, de couches, rasage des hommes...)
- servir le petit-déjeuner (parfois les aider à manger),
- desservir,
- faire la vaisselle,
- faire les chambres
- nettoyer les locaux (toilettes...),
- faire le brancardier lors des appels au bloc ou autre (ils doivent les transporter à la radiologie, au scanner, au bloc chirurgical, en salle de réanimation ; puis les remonter à leur chambre).
Pour toutes ces tâches, ils ne sont que deux pour vingt lits. En sachant qu’il y a de grands malades, des opérés, des blessés graves venus pour de lourdes interventions. Est-il normal qu’il n’y ait qu’un aide-soignant et un infirmier pour vingt lits, tandis que l’autre personnel est occupé ailleurs à apporter les soins à d’autres patients ? Ces grands malades qui doivent bénéficier de soins intensifs ne cessent d’appeler en même temps et quelquefois, les cris et les mécontentements retentissent dans les chambres et couloirs quand aucun agent hospitalier n’arrive. La faute à qui ? Certainement pas à celle du personnel soignant qui fait tout ce qu’il peut, donne de son temps, de sa gentillesse et de sa volonté malgré les débordements. Je parle en connaissance de cause pour y avoir séjourné et été bien soigné. Ils n’ont pas encore le don d’ibiguïté. Ils ne pourront jamais s’occuper de deux malades à la fois. Ce qu’il faut c’est augmenter le personnel. N’est-ce pas là l’une de vos promesses et celle du gouvernement ? Pallier le manque de personnel qui reste “taillable” et “corvéable”. C’est scandaleux d’en arriver là sachant qu’au niveau du marché du travail des jeunes souvent diplômés et compétents attendent d’être embauchés. Où est le droit au travail des jeunes formés et compétents dans tout cela ?
À la prochaine manifestation des agents hospitaliers, les parents, amis des malades et les autres citoyens seront là pour soutenir les revendications du personnel de santé pour de meilleures conditions de travail, un service plus humain par le recrutement d’agents hospitaliers dans tous les services car nul n’est à l’abri d’une hospitalisation.
Lors de visites de malades, j’ai pu voir comment le personnel en chirurgie est sollicité et, je voudrais leur dire “félicitations”, leur montrer mon admiration et surtout leur souhaiter bon courage.
Veuillez agréer, Madame la Ministre, mes respectueuses salutations.
Julien Ramin
Lettre ouverte aux parlementaires :
Le vote de la loi d’orientation pour l’avenir de l’école
Nous sommes très inquiets concernant le devenir d’un certain nombre de disciplines et en particulier des enseignements artistiques, dont le cinéma audiovisuel, matière que nous enseignons au lycée Leconte de Lisle à Saint-Denis.
Le projet de loi d’orientation Fillon prévoit de limiter en seconde, le choix des élèves à une seule option de spécialisation, au lieu des deux options de détermination proposées actuellement. La langue vivante 2 devient dès lors l’une de ces options, mais reste obligatoire pour obtenir un baccalauréat général. L’élève sera ainsi contraint à renoncer à tout autre enseignement de spécialisation (arts, SES, MPI, ISI...) ce qui entraînera, de fait, la disparition des enseignements artistiques.
Cette proposition met ainsi en danger un enseignement précieux dans un système scolaire dominé par l’abstraction. Les matières artistiques sont en effet les seules à permettre à tout élève une appropriation du savoir et de la lecture par des démarches concrètes. Elles constituent à ce titre, un moyen extrêmement efficace d’intégration d’élèves en difficulté et de lutte contre l’échec scolaire. Par ailleurs, nul n’ignore que les enseignements artistiques proposent une ouverture culturelle indispensable et un parcours d’excellence au sein de la filière littéraire.
C’est pourquoi nous attirons votre attention sur la nécessité de réintégrer la langue vivante 2 dans le tronc commun des enseignements obligatoires, de maintenir et de développer l’enseignement artistique au lycée et d’éviter ainsi un appauvrissement évident de notre système éducatif.
Nous vous prions d’agréer l’expression de nos salutations respectueuses.
Les ailes du désir
La Fête des lanternes
"Shang yuan jie" ou encore "yuan xiao jie", est célébrée lors de la première nuit de pleine lune qui suit la Fête du printemps. Le mot "yuan" signifie “premier” et "xiao" “nuit”. Ce soir-là, le 15ème jour du premier mois (en l’occurrence le 23 février) tous les membres de la famille se réunissent pour célébrer ensemble ce jour faste et le soir venu, suspendre des lanternes colorées, car à cette occasion le disque de la lune symbolise la réunion familiale.
La période du nouvel an lancée lors du réveillon, le 8 février, (elle durait jadis une vingtaine de jours) se clôture vraiment avec la Fête des Lanternes, appelée "début supérieur" ou "petit nouvel an", qui en est le dernier grand moment.
La tradition des lanternes remonte au 1er siècle sous la dynastie des Han :
"Il est interdit de se promener la nuit en portant de l’or, il n’y a que le 15 du 1er mois que cette interdiction est levée par ordre impérial, et ceci s’appelle “la nuit libre”", nous rapportent les annales des Han.
Pour les uns, ce serait cette coutume de la "nuit libre" qui aurait évolué au point de devenir notamment sous les dynasties Sui, Tang et Song, et en particulier dans la première moitié du 15ème siècle sous la dynastie Ming, des fêtes si éclatantes qu’elles ne cédaient en rien aux fastes du nouvel an. Cependant, pour d’autres, à l’origine ce fût une fête en offrande à la lune et aux étoiles ; cérémonie qui alors, avait lieu du crépuscule au lever du jour et que l’on nommait : "cérémonie d’offrande à l’unité suprême (Tai yi : le dieu chargé du destin de l’humanité)". Ou encore, pour certains, cette tradition aurait été propagée tout simplement par ordre de l’empereur Ming, de la dynastie des Han de l’Est, pour honorer le Bouddha. Enfin, les taoïstes relient cette fête à "Tianguan", dieu de la richesse, né le 15ème du 1er mois du calendrier lunaire.
En tous les cas - quelle qu’en soit son origine - ce jour-là, du palais aux demeures les plus modestes, sur les places publiques, dans les temples, aux arches commémoratives, partout on accrochait des lanternes et partout, des gens, des enfants en particulier se promenaient avec une lanterne à la main.
Mise à part la féerie de ces milliers de lanternes, la distraction principale consistait à résoudre les devinettes inscrites sur chacune d’entre elles. Des plus simples aux plus complexes, ces énigmes transmises au cours des âges, de générations en générations sont considérées traditionnellement comme une partie précieuse de l’héritage littéraire chinois.
Ces coutumes perdurent encore de nos jours, même si la lanterne n’est plus ce qu’elle était jadis. Elle est aujourd’hui multicolore et multiforme.
Il est de tradition ce jour-là, en plus des lanternes et des divertissements, de symboliser l’union et l’harmonie familiales en dégustant des "yuan xiao", appelés aussi "tang yuan". Ce sont des boulettes de riz glutineux farcies. Cette coutume remonterait à la période des Jin de l’Est au 14ème siècle et popularisée 300 ans après, sous les Tang et les Song. La boulette, qui porte le même nom que la fête, contient une farce sucrée ou salée. En version sucrée, la farce peut être simple ou composée de plusieurs ingrédients : noix, pétales de rose, orangeat, pâte de haricot ou de jujube ; tandis que la farce salée est composée de viandes, de légumes ou d’un mélange des deux. Ainsi, à Canton, il y a les "yuan xiao aux huit trésors" (babao yuan xiao) farcies aux fruits secs ou plus sophistiquées encore, les "beignets aux neuf dragons" (jiu long qian lui).
Voici une recette de William Chan Tat Chuen (cf. “Fêtes et Banquets en Chine”) :
"Yuan xiao" aux marrons et à la noix de coco
Pâte (pour 8 pièces) : 150 grammes de farine de riz glutineux - 150 grammes d’eau - 55 grammes de sucre - 2 cuillerées à soupe de saindoux
Farce : 100 grammes de crème de marron - 4 cuillerées à soupe de grains de sésame
Finition : 60 grammes de noix de coco râpée
Faire un sirop avec le sucre et l’eau. Après ébullition, rajouter le saindoux. Laisser refroidir ce mélange.
Mélanger la crème de marron et les grains de sésame.
Confectionner une pâte avec la farine de riz glutineux et le mélange précédent. Diviser la pâte obtenue en huit portions. Travailler chaque morceau de pâte en forme de nid. Mettre la farce. Rabattre les bords en pressant tout autour jusqu’à fermer hermétiquement le "yuan xiao". Il doit avoir une forme ronde. Répéter l’opération pour les autres morceaux de pâte.
Cuire les "yuan xiao" à la vapeur sur plat huilé durant 40 minutes. Après la cuisson, les rouler dans la noix de coco râpée. Servir tiède.
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)