
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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22 janvier 2005
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La loi sur le handicap : une bombe à retardement
La logique voudrait qu’une personne handicapée puisse choisir sa vie et son destin. Les députés UMP ont ainsi voté mardi dernier une loi sur le handicap qui ne répond ni aux attentes du monde associatif, ni à celles des personnes handicapées et de leur famille.
Parce que le gouvernement s’est dispensé d’un travail d’évaluation des besoins dans les départements, n’apportant aucune vision d’ensemble sur les types de handicap, le coût de la mise en accessibilité des structures ou des infrastructures d’accueil, de la réévaluation des allocations aux personnes, de la réparation de l’ergonomie de la cité, il n’a pu se projeter sur les trente prochaines années.
Le vote d’un tel texte, démuni d’un travail d’identification des besoins, aura des conséquences budgétaires imprévisibles dont les usagers handicapés seront les premières victimes. Ce déficit d’évaluation nous prouve que la majorité actuelle se moque des conséquences de cette loi.
Le CDH (Collectif des démocrates handicapés) s’inquiète aussi de l’absence de création d’un fonds d’urgence pour résoudre les situations individuelles dramatiques qui ne sauraient attendre la publication des 70 décrets.
Restent sur la touche :
- La non programmation budgétaire de l’intégration scolaire et universitaire,
- La réforme des CAT et la reconnaissance des droits des travailleurs,
- L’observatoire de la maltraitance des personnes vulnérables,
- L’émergence d’une représentativité des personnes handicapées,
- La création suffisante de places d’accueils dans les départements,
- La garantie des aides 24 heures sur 24 pour les plus dépendants et la délégation de soins aux proches,
- La mise en accessibilité rapide des bâtiments publics et privés,
- L’augmentation des ressources des personnes afin qu’elles puissent choisir leur mode de vie,
- Un statut pour le parent qui choisit de ne pas travailler pour élever son enfant,
- Les incitations à l’emploi des personnes les plus handicapées...
Il ne faut pas être devin pour prédire que la logique du monologue entre gouvernement et gestionnaires d’établissements est arrivée à son terme et que l’insatisfaction des électeurs handicapés va aller croissante.
La multiplication des collectifs, des manifestations spontanées, des grèves de la faim montre que la gouvernance du handicap est vermoulue et que cette loi est “une bombe à retardement”.
Le CDH s’étonne enfin que Monsieur Raffarin ait annoncé que l’enveloppe de 25 millions d’euros, destinée à améliorer l’accès des bâtiments publics, sera prélevée sur la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), créée en 2004 et financée par la suppression d’un jour férié et non sur le budget des Ministères concernés.
À ce rythme en effet, il ne nous restera plus grand chose.
Le Collectif des démocrates handicapés (C.D.H.)
Halte aux pratiques mafieuses de l’industrie du disque
J’aime la musique et surtout le reggae. Musique représentant à peu près 6% des ventes en France, tous genres musicaux confondus. J’aime cette musique depuis si longtemps, je me suis imaginé que les reggaemen étaient de vraies stars, telles que nous les percevons ici.
La vie m’a fait rencontrer ces “faiseurs de tubes”, là-bas, en Jamaïque et je suis descendu de mon gros nuage : plus de rêves, juste une triste réalité. Qui se soucie de ces artistes qui survivent, alors que leur musique se vend aux 4 coins de la planète ? Personne. J’ai déjà contacté quelques médias, mais tout est resté silencieux, la misère dérange.
Mais aujourd’hui, il va falloir réagir. Un de mes amis, musicien et producteur de son état, vient une fois de plus de se faire avoir par un petit label français (...). Ce label a sorti mi-novembre une compilation (...) ; cette compilation reprend 16 morceaux “tombés dans l’oubli, sortis sur des labels obscurs”, sans aucune autorisation bien sûr et sans avoir fait le moindre effort pour retrouver ces artistes.
Je rappelle que le code de la propriété intellectuelle est très clair (voir l’article L335-2 et l’article L335-4 du Code de la propriété intellectuelle), on ne vend pas les œuvres de quelqu’un sans son accord. A-t-on déjà vu un vendeur de voiture vendre la voiture d’un quidam sans en avoir l’accord ? Pas vraiment. Alors pourquoi laisser faire dans l’industrie musicale ce que nous ne tolérerions pas d’un autre secteur ? Le piratage est très sévèrement puni, pourquoi ne pas appliquer la loi ?
Il est vrai que la Jamaïque est bien loin, et puis il y a le barrage de la langue, sans parler du peu de résidents jamaïcains en France. Bref, le terrain est idéal pour les pratiques douteuses telles que celles organisées par ce label français qui, sous des airs démagogues, pensait bien réaliser une affaire très lucrative. (...)
Ces pratiques de piratage sont légion, la France est très bien placée dans le palmarès des esclavagistes de la musique. J’emploie volontairement ce terme, car ces artistes, descendants directs d’esclaves noirs africains, travaillent dur et ne perçoivent pas leur dû. C’est de l’exploitation directe. Je ne parlerai pas des “tourneurs” qui, lors des tournées en France, confisquent les passeports de ces artistes, les font travailler sans les déclarer, avec des cadences infernales. Parfois, la nuit, ils dorment dans le bus parce qu’il faut se rendre dans une autre ville le lendemain, et tout cela se fait, là aussi, dans la plus pure illégalité : pas de fiches de paye, pas de déclarations auprès des organismes sociaux, etc. Les temps de repos obligatoires ne sont pas respectés.
Qui osera enfin dénoncer ces pratiques d’un autre âge ? Jusqu’à ce jour, personne. Tout le monde s’en fiche ! Les acteurs sociaux, les institutionnels ne prennent pas en compte ces situations inhumaines. La France, “pays des droits de l’Homme”, n’est pas foutue d’appliquer ses lois et se rend complice de ces pratiques.
J’ai contacté le Tribunal de grande instance de Rennes, compétent pour ce genre de litige, et la personne que j’ai eue au téléphone m’a dit de prendre un "avocat en ville" , c’est tout ce que j’ai pu avoir comme renseignement. Très bien, on le paiera en chansons.
Beaucoup d’organismes ont été contactés, aucun ne daigne répondre, quel mépris de leur part !
Jérémy
Dieu et la surpopulation, ou le double syndrome de l’aquarium
Mettez dans un aquarium certaines espèces de poissons (1) qui, comme l’être humain, se multiplient de façon débridée et vous assisterez à un curieux phénomène :
Si vous les nourrissez bien, en quelques semaines, le nombre de poissons aura considérablement augmenté. Même si vous avez de quoi en nourrir des milliers, vous allez être inquiet. À ce rythme, il n’y aura bientôt plus assez d’espace pour les contenir tous. Puis, brusquement, tout se stabilise. En observant de plus près, vous vous apercevrez qu’à peine éclos, les nouveaux petits sont systématiquement mangés par leurs mères.
Quand je vous disais que la nature fait bien les choses !
En observant de façon encore plus approfondie cette population de poissons, je me projette dans leur petite cervelle et je me mets à penser en poisson : “Quelle est cette mystérieuse ombre qui tous les matins apparaît derrière la vitre de mon univers et laisse tomber du ciel ma nourriture ? C’est bien sûr le dieu des poissons !”.
L’espèce humaine se comporte aussi bêtement que ces poissons, avec, tout de même cette différence énorme : c’est que, malgré son intelligence, l’IVG, la capote, le stérilet, la pilule, les statistiques démographiques alarmantes et les immenses connaissances accumulées, elle disparaîtra avant les poissons. En effet, étant déconnecté de la nature, l’être humain n’a plus assez d’instinct pour manger ses enfants et, comme il n’a pas encore assez d’intelligence pour maîtriser sa démographie, il mourra, lui et toute son espèce, très rapidement de surpopulation.
Mais quel est donc cet animal monstrueux qui n’a ni l’intelligence ni l’instinct lui permettant de respecter les grands équilibres de la vie ?
François Maugis
(1) Je vous suggère une espèce particulièrement prolifique, les guppys, avec qui cette expérience a effectivement été réalisée.
La Réunion victime de la guerre des notables économiques...
La revoilà ! Plus profonde que jamais. La guerre économique entre les grands groupes expose inexorablement La Réunion. À qui la faute ? Aux élus de la C.C.I.R. sortants ? À la D.D.E.? Aux patrons peu scrupuleux ? Coucou ! Revoilà une annulation de l’attribution du marché du Port-Est... comme dit l’autre, "c’est un mauvais film qui se répète". Et cette fois, il est profond. Même avec Magamootoo à la barre, la C.C.I.R. n’est pas sortie du tunnel. On n’en voit pas le bout à l’œil nu... Mais on pourrait peut-être en saisir les contours grâce aux groupes des “géants” du B.T.P. qui se livrent une guerre qui laissera des traces difficiles à surmonter pour certaines entreprises locales.
D’un côté, les recettes freinées par l’annulation du port, de l’autre, le retard que va enregistrer l’organisme consulaire en raison de cette annulation de l’attribution du marché du port et pour un effet de ciseaux redouté des experts, les difficultés de la C.C.I.R. se multiplient en plus des “9 millions d’euros de déboires portuaires et aéroportuaires”. Combien de millions d’euros manqueront à l’appel de la prochaine échéance ?...
Le capitaine Éric Magamootoo risque fort bien de ne pas tenir tous ses engagements, en raison même des turbulences financières de la Chambre de commerce ? Lui qui, de son propre chef, et en bon médecin, voulait donner une autre image à la Chambre, la doter d’une véritable politique de prévention ? Ça fait mal ! Un pari sur l’avenir qui permettrait difficilement d’atteindre les objectifs fixés par la nouvelle équipe aux commandes de l’institution ?
À qui la faute ? Quelles mesures prendre pour mettre fin à la guerre économique qui se livre au détriment de l’intérêt économique de La Réunion ? Comment mettre fin à la rébellion économique des géants du B.T.P.? Entreprises, levez-vous !
Samuel Mouen
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