
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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22 novembre 2004
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Que fait-on avec l’argent des impôts locaux ?
On pourrait, entre autres,... rénover les routes communales !
Jusqu’à preuve du contraire, c’est la commune qui crée, entretient et aménage la voirie communale. À Saint-André, cette compétence ne serait-elle plus communale ?
Car nous constatons souvent que le temps passe et que les chemins communaux de Saint-André perdurent dans le même état lamentable. Non, ce n’est pas mon premier courrier des lecteurs à ce sujet. Nous dénoncions il y a quelques semaines l’état du chemin Fantaisie et les promesses non tenues par le maire concernant sa réfection (il y a quelques années).
Le malheureux hasard fait qu’un nouveau drame survienne, cette fois-ci à La Cressonnière. Le point commun entre ces événements : le décès d’un jeune et l’absence de trottoirs sur des voies hautement fréquentées (un peu moins fréquentée, il est vrai, pour le chemin Fantaisie).
Nous disions qu’il ne fallait pas que d’autres drames ne surviennent ! Le scepticisme demeure car d’autres rues attendent depuis bien longtemps un peu de soin. Citons quelques-unes d’entre elles : Chemin 100 gaulettes, chemin du centre, chemin Blard, chemin L’espérance, chemin Morin, Chemin Lebon, Chemin Rivière du Mât les hauts, Chemin Balance...
J’estime qu’il est urgent de rénover les chemins communaux, de les doter au minimum de trottoirs et de recouvrir les canaux d’eaux pluviales afin d’assurer la sécurisation des habitants de notre ville.
La mise en sécurité et la protection des gens doivent être une priorité (voire le devenir, si cela n’était pas le cas pour les élus de la majorité). C’était l’une de nos interventions en séance du Conseil municipal du 12 novembre dernier, lors du débat sur l’aménagement durable de la commune.
Il faut le dire, apparemment la réfection et l’aménagement des routes n’ont aucune importance pour ceux qui sont aux commandes de la municipalité depuis plus de trente-trois ans maintenant. C’est vrai que nous sommes loin des élections (il a fallu attendre février 2004, c’est-à-dire un mois avant les échéances électorales pour bitumer les chemins départementaux des 1er et 2ème cantons). Quand arrêterons-nous de “clientéliser” et d’“électoraliser” la gestion municipale ?
La population ne pourra pas attendre 2008 pour voir s’améliorer les routes communales. Après tout, les Saint-Andréens paient des impôts. À quoi sert donc leur argent ? Comment cette recette peut-elle servir à l’intérêt collectif ? C’est peut-être là le vrai débat !
Éric Fruteau,
Saint-André
Mobilisation contre les violences faites aux femmes
Les violences que subissent tant de femmes dans leur vie privée commencent à sortir de l’ombre, du non dit. Cette lente mise au jour a commencé, voici quelques décennies, à force de luttes féministes, par le tabou levé sur les terribles crimes que sont le viol et l’inceste. On découvre enfin (en 2004 !), que, chaque année, 72 femmes sont assassinées par leur partenaire. Elles ne sont pas lapidées sur la place publique, mais tuées entre quatre murs. Donc cela n’inquiète personne : ce sont tout au plus des “faits divers”... D’autres violences récurrentes, et parfois quotidiennes, sont passées sous silence, sous prétexte que c’est du privé. Les récentes enquêtes montrent qu’en France des violences physiques ou morales sont infligées à des femmes dans un couple sur dix. C’est un genre de mort à petit feu. Les chiffres sont identiques en Espagne. Pires dans certains pays d’Europe.
Les violences ne sont pas le fait des banlieues, ni des problèmes sociaux. Elles sont multiformes, présentes dans tous les milieux sociaux, dans les foyers, dans la rue, sur les lieux de travail. D’intensité diverse, on peut dire qu’elles font système.
Ce qui est vécu par beaucoup d’hommes comme la mise à disposition des femmes, du temps des femmes, de leur corps, de leur travail domestique, est le premier échelon de la domination masculine dont la violence peut devenir une expression.
Les politiques publiques commencent à prendre la mesure de ce fait de société qui n’est nullement moyen-âgeux, mais bien moderne. Des directives européennes, et dans certains pays quelques vagues mesures sont prises ; bien peu de moyens sont donnés.
Le récent projet de loi espagnole “loi organique de mesures de protection intégrale contre la violence de genre” devrait servir d’exemple. Nos parlementaires ne pourraient-ils s’en servir pour déposer une proposition de loi ?
Des initiatives importantes sont lancées autour du 25 novembre “Journée internationale contre les violences de genre”. Localement, la F.R.S.C.V. organise une “marche blanche” le dimanche 28 novembre à Saint-Denis. Il s’agit pour les Verts d’en être réellement partie prenante et d’appeler la population à se mobiliser pour faire front et éliminer toutes les violences à l’égard des femmes.
Marie-Cécile Seigle-Vatte,
Commission nationale “Féminisme”
Les Verts
Un avenir pour tous et pour chacun
à travers la municipalisation du contrat de ville
Nous avons désiré rencontrer le président de l’association Saint-Denis 2000 (M. René-Paul Victoria) afin de lui soumettre les inquiétudes des salariés et nous avons été reçus à la mairie par le député-maire. Nous sommes déçus de cette première rencontre avec M. René-Paul Victoria, qui a présenté sa vision de l’avenir qu’il promet aux salariés ayant œuvré pendant près de 10 ans pour la Politique de la Ville (voir “Le Journal de l’Ile” du samedi 6 novembre 2004).
Certes, le député-maire a rassuré les salariés sur la non-fermeture de l’association Saint-Denis 2000 et a affirmé qu’un budget de 2 millions 900 mille euros sera voté en décembre 2004. Ce budget correspond au fonctionnement pour l’année 2005 de la structure. Mais l’avenir des salariés qui sont pères et mères de familles s’arrête-t-il en 2005 ?
Aussi nous ne pouvons nous empêcher de nous interroger sur le bien-fondé de ce vote, car comment subventionner une association dont les actions font, depuis décembre 2003, l’objet d’une municipalisation ? Ce budget n’aurait-il pas la vocation d’indemniser les licenciements programmés par la majorité actuelle ? Si oui, pourquoi le président et le président délégué ne s’engagent-t-ils pas à définir avec les délégués syndicaux un plan d’intégration et un volet de formation à tous les salariés de Saint-Denis 2000 œuvrant pour la Politique de la Ville ?
D’autre part, au cours de cet entretien, le directeur a réaffirmé que l’association ne connaît pas de difficultés financières. Ce qui nous amène à nous interroger sur la politique de reclassement mise en place par la direction et approuvée par le président délégué. Nous nous interrogeons également sur la restructuration opérée au sein de la direction. En effet, l’association ne compte plus officiellement de DRH ni de DAF.
Lors du Conseil municipal du 12 novembre 2004, nous avons noté que "M. Dindar a indiqué qu’une centaine de salariés de la structure avaient pu être reclassés". Les négociations de départ, les licenciements, les mises à disposition et les stages essentiellement en mairie sont-ils aux yeux de M. Dindar des modes de reclassement ? De même, les embauches proposées en CDD aux salariés en possession d’un CDI sont-elles des modes de reclassement louables ? La disparition volontaire des services (Service de la Médiation Culturelle, la Maison des Associations, les équipes opérationnelles...) opérant dans le cadre de la Politique de la Ville fait-elle également partie de la restructuration envisagée par les dirigeants de l’association ?
De plus, lorsque M. Dindar fait allusion aux emplois fictifs des salariés de Saint-Denis 2000, il faut savoir que cette situation est le résultat de retrait des activités des agents depuis 2001. M. Dindar, n’est-il pas de l’obligation de l’employeur de fournir du travail aux employés ? (Code du travail).
Néanmoins la CGTR retient la proposition émise par le président et son président délégué de travailler en étroite collaboration avec le personnel de Saint-Denis 2000, qui a su assurer contre vents et marées le maintien à flots de cette association. Ils reconnaissent que jusqu’à présent, il n’y a pas eu de dialogue avec le personnel et qu’ils comptent y remédier.
La délégation de la CGTR salut l’intervention des conseillers de l’opposition quant à leur intérêt à l’égard de la situation des salariés de Saint-Denis 2000. (...)
Des salariés de Saint-Denis 2000
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