
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
23 décembre 2004
85 revendications pour les droits des personnes handicapées
Le Collectif des démocrates handicapés (C.D.H. France) vient d’envoyer aux députés 85 propositions d’amendements au projet de loi du gouvernement sur le handicap qui est actuellement examiné en 2ème lecture par les députés. Notre objectif : dans la tourmente médiatique et les restrictions budgétaires de Bercy, nous voulons alerter la représentation nationale sur les besoins de ceux qui n’ont pas ou si peu la parole.
Cette 2ème lecture est pour nous celle de la "dernière chance".
Parmi ces 85 amendements, nous tenons en effet à attirer une attention toute particulière sur :
- la nécessaire représentation démocratique des personnes handicapées notamment des associations non-gestionnaires d’établissements (amendement About) ;
- la création d’un Observatoire national de la maltraitance des personnes vulnérables ;
- le droit à la formation professionnelle et emploi, la lutte contre les discriminations notamment lors des appels d’offre de marchés publics ;
- la création d’un vrai revenu d’existence pour les personnes ne pouvant travailler ;
- la programmation de places en structures d’accueil.
Enfin, nous avons tenu à souligner l’importance de la situation des
personnes handicapées en outre-mer et de la nécessaire équité de
traitement entre tous citoyens français.
Le Collectif des démocrates handicapés
Qui veut gagner des maisons (sur la tête) ?
Il semblerait que soit venu le temps des éboulements (Salazie) et des effondrements de murs de soutènement (Saint-Marie). Si au prochain cyclone, vous entendez parler d’une maison, sur la commune des Avirons, qui serait partie dans la ravine - et une famille de quatre personnes avec -, ne soyez pas étonnés, et dites vous : “ je l’avais lu !”.
Explications : un lotisseur sans scrupule, à l’affût de toute opération pouvant lui rapporter quelques milliers d’euros, a décidé de construire quelques villas dans une ravine des Avirons.
Il y a certainement des gens avides de sensations fortes et je ne doute pas que ce lotisseur trouve des acquéreurs. Néanmoins, je précise à mes prochains voisins, que si ce n’est pas leur case qui tombe dans la ravine, ce sera certainement la mienne qui leur tombera sur la tête. Ou une partie du lotissement...
Bien sûr, nous n’en sommes qu’aux travaux de terrassement. Et figurez vous que ledit lotisseur n’a rien trouvé de mieux que de creuser plus de quatre mètres sous le terrain qui nous tient lieu d’habitation (et pour l’instant ça tient encore, par miracle), mais ce monsieur n’a pas pris la peine de construire un mur pour soutenir notre terrain.
Disons plutôt que le tas de galets qui tenait lieu d’embryon de mur a été démoli par une expertise technique (sur le papier bien entendu, car sur le terrain les travaux ont simplement été interrompus).
Donc nous attaquons la période cyclonique avec un terrain et une maison qui risquent de débouler, et très rapidement, dans le ravin. Alors que, semble-t-il, l’apparition de cyclones à cette période de l’année est non seulement prévisible, mais très probable.
Ce courrier est anonyme, et le lotisseur en question n’est pas nommé. Nous espérons au moins qu’il se reconnaîtra. Mais qu’il se rassure : s’il est à la recherche d’un quart d’heure de gloire médiatique, il l’aura certainement dans la rubrique judiciaire de ce journal.
En attendant, nous supposons que ce lotisseur va passer de bonnes fêtes : les affaires ont été bonnes cette année. Quant à nous... advienne que pourra !
Une famille avironnaise,
au bord du gouffre
Le Vingt Décembre reste toujours à faire !
Non Monsieur Victoria, l’abolition de 1848 n’a pas "consacré un point fondamental de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen", la liberté et l’égalité comme vous venez, fort imprudemment (impudemment ?) de l’écrire.
Faut-il rappeler que Sarda Garriga avait obligé les “nouveaux affranchis” devenus citoyens, mais des citoyens de deuxième ordre, à signer un contrat de travail (avec leur ancien maître dans la presque totalité des cas), faute de quoi les esclaves de la veille étaient passibles de la prison... cependant qu’on leur demandait de rester patients si leur salaire ne leur était pas versé ?
Faut-il aussi rappeler ce que nous apprennent les linguistes spécialistes du créole réunionnais : qu’après 1848 et pendant longtemps l’expression française "vouloir péter plus haut que son c...", s’est dit ici "faire sitoyen", ce mot étant devenu péjoratif dès lors que les anciens esclaves ou leurs descendants y avaient eu accès ?
Faut-il également rappeler que l’abolition de 1848 ne peut se comprendre sans la formidable révolte des esclaves de Saint-Domingue en 1791, suivie en 1803 d’une défaite militaire des troupes envoyées par Bonaparte qui permettait à Haïti de gagner son indépendance de haute lutte ?
Faut-il enfin rappeler que la plupart des pays d’Amérique latine ont aboli l’esclavage entre 1811 et 1831, et que deux ans plus tard c’était le tour des colonies britanniques ? L’abolition de 1848 n’est donc pas un événement singulier qui ferait de la France le nombril du monde, mais s’inscrit dans un mouvement de fond.
Affirmer par conséquent, comme le fait le député-maire de Saint-Denis que la départementalisation de 1946, dont, par parenthèse, la droite réunionnaise ne voulait pas à l’époque, était en devenir dans l’abolition de 1848, est donc plus qu’une erreur historique : c’est une instrumentalisation de l’histoire à des fins politiciennes. C’est moralement petit et intellectuellement malhonnête.
Et que tout cela soit emballé dans le discours aseptisé et consensuel d’un homme de droite dans le seul but d’inciter le peuple réunionnais à la résignation, est au fond dans l’ordre des choses, alors qu’aujourd’hui, profitant du chômage, les patrons surexploitent plus que jamais leurs employés avec la complicité des pouvoirs publics (salaires de misère, heures supplémentaires non payées, disparition des CDI au profit des CDD, ou pire, des contrats de chantier dans le bâtiment, discriminations visant à dresser les travailleurs les uns contre les autres...).
Non, décidément, “vin désanm la pokor” comme nous le dit Danyèl Waro dans l’un de ses plus beaux poèmes, “Foutan Fonnkèr” :
"Mwin mi di vin dinsanm sar sové
Kank na déblak la tèr
Po arpran nout lavnir
Dan la min Misyé Blan.
Donn pa nou Libèrté
Anon ras par nou minm !"
M.A.R.O.N (Mouvement pour une Alternative Réunionnaise à l’Ordre Néolibéral)
1 million d’enfants pauvres en France :
combien à La Réunion ?
D’après le journal “Le Monde” de lundi dernier, en France, "si l’on retient le critère traditionnel - un niveau de vie inférieur à la moitié du salaire médian -, près de 2,5 millions de personnes vivaient, en 2001, dans une famille pauvre.
Selon un rapport du Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale, publié en février, 1 million d’enfants, soit près de 8% des moins de 18 ans, sont considérés comme pauvres".
Le quotidien parisien d’ajouter : "Nombre d’entre eux vivent dans un habitat dégradé et un quart habitent dans un logement surpeuplé. La santé de ces enfants s’en ressent : 17,3% des 5-6 ans scolarisés en zone d’éducation prioritaire (ZEP) souffrent d’obésité, contre 13,3% pour les autres enfants. Et leurs parcours scolaires sont plus souvent marqués par l’échec.
Les familles monoparentales sont particulièrement touchées : 23% de ces enfants vivent avec un seul parent, leur mère dans 85% des cas".
Quand on sait que le taux de chômage à La Réunion est plus de trois fois supérieur à celui de France, on imagine la proportion d’enfants pauvres dans notre pays.
On imagine aussi les conséquences sur la santé, sur la vie familiale et scolaire de ces enfants réunionnais. Et les suites sur la vie sociale lorsque ces enfants deviennent des jeunes sans formation, sans travail et sans projet...
Laurent Sparton,
Le Port
Hommage à Yves Arrighi
Le Comité Régional de Boxe de La Réunion (Fédération Française de Boxe) a décidé en reconnaissance à Yves Arrighi pour tout ce qu’il a fait pour la boxe à La Réunion de lui dédier à partir de 2005 la finale régionale de boxe amateur du championnat de La Réunion.
L’intitulé sera énoncé comme suit : “Finale du championnat de boxe amateur de La Réunion Yves Arrighi”.
Le président,
Jean-Claude Soupramanien
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)
Les technologies de Google Cloud renforceront la plateforme d’Ecobank pour améliorer la banque digitale, le soutien aux petites et moyennes (…)
Le patron des communistes, Fabien Roussel, ne se rendra pas à une réunion de la Gauche sur l’hypothèse d’une candidature commune de gauche en (…)