
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
23 mai 2005
(Page 11)
Le “libéralisme” c’est la “chienlit laisser-fairiste”
Bonjour. Ci-dessous, copie d’un article paru dans “Le Monde” du 15 mai 2005. Maurice Allais étant loin d’être le dernier des imbéciles (prix Nobel d’économie...), son argumentation sur le "libéralisme" peut être utile dans le cadre de la campagne sur le traité européen ; comme, sauf erreur de ma part, je n’en ai rien vu dans “Témoignages”, je vous laisse le soin d’en faire part dans vos colonnes...
Ch. D.
La Réunion
Suivant les avis les plus autorisés, à gauche comme à droite, le projet de Constitution, s’il était adopté, représenterait un rempart majeur contre "les excès du libéralisme". Une confusion essentielle résulte ici de la signification attribuée au mot libéralisme. En fait, la doctrine libérale est une doctrine politique destinée à assurer les conditions, pour vivre ensemble, des ressortissants d’une collectivité donnée. Mais, dans les discussions actuelles, le "libéralisme" correspond à ce qu’il conviendrait plutôt d’appeler la "chienlit laisser-fairiste". Il convient donc de mettre entre guillemets le mot "libéralisme", tel qu’il est utilisé actuellement par les principaux partis politiques.
Je me bornerai ici à deux exemples particulièrement significatifs, parmi une multitude d’autres. Le 24 mars, Jack Lang a présenté sur RTL un exposé passionné soutenant que la seule protection contre "les excès du libéralisme" était l’adoption du projet actuel de Constitution. Le même jour, la presse faisait état de la "charge de Jacques Chirac contre l’Europe libérale", en s’appuyant précisément sur la protection qui serait assurée par le projet de Constitution contre les excès de l’"Europe libérale".
En réalité, il y a là une erreur fondamentale. En fait, l’article III-314 du projet de Constitution stipule : "Par l’établissement d’une union douanière, conformément à l’article III-151, l’Union contribue, dans l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions et aux investissements étrangers directs, ainsi qu’à la réduction des barrières douanières et autres." Il résulte de cet article que non seulement la Constitution envisagée ne protège en aucune façon contre les excès du "libéralisme", mais au contraire que la Constitution projetée institutionnalise la suppression de toute protection des économies nationales de l’UE.
L’article III-314 du projet de Constitution ne fait que reproduire les dispositions de l’article 131 du traité de Rome du 25 mars 1957. Article 110 : "En établissant une union douanière entre eux, les États membres entendent contribuer conformément à l’intérêt commun au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et à la réduction des barrières douanières."
Il est simplement ajouté, dans l’article III-314 du projet, "la suppression progressive des restrictions aux investissements étrangers directs". En réalité, comme je l’ai démontré dans mon ouvrage de 1999, “La Mondialisation. La destruction des emplois et de la croissance. L’évidence empirique” - éd. Clément Juglar, 1999 -, l’application inconsidérée, à partir de 1974, de cet article 110 du Traité de Rome a conduit à un chômage massif sans aucun précédent et à la destruction progressive de l’industrie et de l’agriculture.
De là, il résulte que l’argument présenté de toutes parts par les partisans du “oui” à droite et à gauche de la protection que donnerait le projet de Constitution à l’encontre des excès du "libéralisme" est dénué de toute justification réelle. Non seulement les partisans du “oui” trompent ceux qui les suivent, mais ils se trompent eux-mêmes.
On constate ici à nouveau la justesse de l’adage antique : "Celui qui se trompe se trompe deux fois. Il se trompe parce qu’il se trompe et il se trompe parce qu’il ne sait pas qu’il se trompe" et la profonde vérité de l’affirmation de Rabelais : "Ignorance est mère de tous les maux."
Pour être justifié, l’article III-314 du projet de Constitution devrait être remplacé par l’article suivant : "Pour préserver le développement harmonieux du commerce mondial, une protection communautaire raisonnable doit être assurée à l’encontre des importations des pays tiers dont les niveaux des salaires au cours des changes s’établissent à des niveaux incompatibles avec une suppression de toute protection douanière."
Maurice Allais
Du braconnage, sans plus
Non ! Il n’y a pas d’autres mots : ce n’était que du braconnage, à RFO, vendredi soir. Sans plus.
Quand on est chasseur, on ne se cache pas. On ne le cache pas non plus. Il suffit de regarder comment cela se passe sur le terrain. Le permis de chasse d’abord, le fusil en bandoulière, le chapeau de brousse ou la casquette, les chiens, tout l’attirail et même le reste en plus : le chasseur s’exhibe. Ceux qui se disent écologistes ne diront pas le contraire.
À l’inverse, le braconnier se cache. Il est toujours en bordure. Ne dit jamais qu’il chasse, son fusil est caché : sous la veste, dans in bertelle, sous deux branches zerbes ; ou tout simplement camouflé dans in touffe piquant, in touffe corbeille d’or ou in touffe cannes, selon. Si on lui demande ce qu’il fait, il répond qu’il passait par là, tout à fait par hasard, ou encore qu’il est venu "regarde le terrain" pour un camarade chasseur... quand il ne dit pas qu’il entrain de veille cabris, même si le cabris l’est pas là ! Voilà le braconnier. Le braconnier ordinaire s’entend, car le bon braconnier, on ne le voit pas du tout.
C’est en tout cas bien ce à quoi on a assisté ce vendredi soir.
"Non, je ne suis pas, à proprement parler, en campagne", dit-il. Ah bon ?
"Non, j’informe les Françaises et les Français", ajoute-t-il avec aplomb !
Voilà ! Autrement dit, il ne chasse pas ; lu veille cabris tention i sava dans la cour le voisin, sans plus. Et surtout tention i mange mauvais zerbes !
Et puis, chaque fois qu’il voyait surgir un non, son gibier préféré : pan ! Et même pan-pan ! Toutes munitions confondues : de la grenaille, de la "cendrine" tout au plus, du gros sel parfois, mais surtout et le plus souvent beaucoup de pétards mouillés qui faisaient "pschitt" !
Trente cinq minutes que cela a duré ! En compagnie de son piqueur-rabatteur encravaté de la Radio Fraudée Officielle, RFO.
Alors, bien sûr qu’il ne chassait pas et ne faisait pas là campagne. Non ! il braconnait, "à proprement parler". Sans plus. Dans ces "réserves pour safaris électoraux" qu’est l’Outre-mer, comme le disait si joliment son collègue et prédécesseur, du temps où il était député.
Mais le braconnage, quoi qu’on en dise, doit être combattu et sanctionné. Ce n’est pas un chasseur qui dirait le contraire. Encore moins un gendarme et, au fond, celui qui est son chef suprême. On condamne bien les braconniers de tangues et de p’tits zoizeaux, il n’y a pas de raison que les braconniers de voix ne soient pas sanctionnés.
Alors, non ! Il faut barrer la route au braconnage le 29 mai. D’autant que la chasse à La Réunion ne débute que le 1er juin. Avec une bonne giclée de "non", là où il faut, cela devrait suffire.
Georges-Marie Lépinay
PS : Je ne donnerai pas le nom du braconnier en question. Cela ne se fait pas. Et puis, vu sa fonction....
Alléluia ! le temps des veaux est révolu !
Voici les résultats du référendum en exclusivité : Internet 1 ; politiques et presse : 0 !
Il est temps que Chirac parte à la retraite car il devient de plus en plus difficile de prendre les Français pour des imbéciles. Et ceci grâce à... Internet. Et en dépit de l’appui "colossal" des médias au clan du “oui”.
La grande erreur des ouiouistes a été de croire, voire de craindre qu’il n’y ait pas débat. Or, le débat a eu lieu, à la stupéfaction de tous ceux qui n’ont pas encore pris conscience de la puissance des nouvelles technologies.
On avait simplement oublié, ce n’est pas la première et encore moins la dernière fois, que grâce à Internet, n’importe quel citoyen français a pu se procurer le fameux traité, le lire, consulter toute la littérature existante à son sujet, et en tirer la conclusion, évidente, que le gouvernement et ses affidés, ne lui disent pas toute la vérité.
Comme le disait Daniel Schneidermann sur son blog, avec à l’époque un certain mépris (il s’est repris depuis, encore heureux pour un spécialiste des médias) l’Internet est "nonagene" c’est-à-dire qu’Internet génère des opinions négatives, voire cancérigènes. Tout simplement parce que tout est sur Internet ; les arguments du “oui” comme ceux du “non” et que les Français se révèlent moins stupides que ne le pensent leurs dirigeants.
En effet, c’est grâce à Internet que les Français ont pu découvrir la partie III du traité, celle qui fâche. C’est grâce à Internet que l’on a appris que les mots concurrence et marché apparaissaient des centaines de fois dans le projet de traité, alors que justice, social etc. très peu. C’est grâce à Internet que les Français ont pu découvrir toutes les facettes du problème posé.
Alors que les médias traditionnels, presse, télés et radios, se sont bien gardé d’évoquer tout ce qu’il peut y avoir de contestable dans le projet qu’on nous propose.
C’est par Internet également et le courrier électronique que les partisans du “non” ont pu mobiliser leurs troupes, les convoquer aux réunions, et leur adresser toute la documentation nécessaire. Avec une efficacité redoutable, compte tenu de la disproportion des forces en présence.
C’est par Internet enfin, et la version électronique du journal l’Humanité, que l’on peut apprendre qu’il existe bien un plan B, et que sa troisième hypothèse correspond exactement à ce que souhaitent les partisans du “non”, à savoir : renégociation et suppression de la partie III.
Mesdames et messieurs les vieux chevaux de retour de la politique, mesdames et messieurs les représentants de la presse aux ordres des puissances économiques, prenez garde ! Les moyens modernes de communication sont désormais partout, qui vous regardent et qui vous jugent. C’est Big Brother à l’envers ! Orwell en est tout retourné !
Il va vous falloir, rapidement, vous mettre enfin au travail et nous fournir désormais une information véritablement objective et de vrais débats !
Faute de quoi vous vous dévaloriserez encore plus aux yeux de l’opinion publique, si c’est encore possible !
Les temps ont changé ! Alléluia ! Le temps des veaux est révolu ! Alléluia !
Guy Deridet
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