
Turbulence à la Mairie de Saint-André
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25 septembre 2004
Malaise de la privatisation à France Télécom
Parmi les objectifs de l’entreprise : faire payer par les salariés le plus rapidement possible 15 milliards d’euros de la dette accumulée depuis le début de la privatisation.
Juste au moment où le gouvernement annonce la vente de 9,6% supplémentaires du capital de France Télécom et le passage de la part de l’État en dessous de la barre des 50%, est publié le livre “France Télécom, la machine à broyer” auquel plusieurs camarades de notre section ont étroitement collaboré dès l’origine.
L’auteur, Dominique Decèze, est journaliste, spécialiste des relations sociales et de la santé au travail.
Dans la bataille contre la privatisation totale de France Télécom, contre le démantèlement programmé et tout le secteur public, fonction publique comprise, ce livre constitue un outil important pour développer la résistance.
“La machine à broyer” est d’abord un outil pour briser le silence sur le véritable drame humain qui se déroule à France Télécom. Sur la base de centaines de témoignages et de documents provenant de salariés, de syndicalistes, de membres de CHST, de médecins du travail, l’auteur fait le diagnostic et l’analyse de la dégradation dramatique de la situation sanitaire et sociale des salariés de France Télécom, de l’explosion du “phénomène global de souffrance au travail” dénoncé par les syndicats : stress, dépression, maladies, jusqu’à des actes suicidaires.
Fichages, mutations d’office, pressions hiérarchiques
Il établit le lien entre cette situation et les méthodes de gestion des ressources humaines à l’œuvre dans l’entreprise depuis le début de la privatisation : restructurations incessantes, casse des collectifs pour pousser à l’extrême l’individualisation et la compétition entre salariés mais aussi fichages, mutations d’office, pressions hiérarchiques, placardisation, harcèlement...
"Cette violence délibérée avec laquelle la direction de l’entreprise s’est attaquée à son personnel" résulte directement de la volonté du gouvernement d’achever la privatisation et de casser définitivement, d’éradiquer le service public des télécommunications.
C’est ce que Marie-Claude Beaudieu, sénatrice communiste, interpellant à plusieurs reprises cette année le gouvernement, pour dénoncer la situation des salariés de France Télécom, a pointé, soulignant entre autres 2 objectifs des pratiques de gestion du personnel sans états d’âme à France Télécom :
1-Faire payer par les salariés le plus rapidement possible 15 milliards d’euros de la dette accumulée depuis le début de la privatisation (le plan TOP). Rappelons que cette dette colossale (69 milliards fin 2002), immense cadeau aux banques, est le résultat de la politique de rachats tous azimuts d’opérateurs à l’étranger et n’a rien à voir avec l’activité des salariés en France (le résultat opérationnel a toujours été positif). Le reste de la dette est apuré par les contribuables et les usagers.
2- Se débarrasser de milliers d’agents fonctionnaires par tous les moyens parce qu’ils constituent une large majorité des personnels (85%) et que leur statut est un obstacle à la privatisation et à la prise de contrôle par un opérateur privé. Cet objectif va de pair avec la volonté d’éradiquer l’esprit de service public de l’entreprise.
Les choix qui hypothèquent l’avenir
Lorsque le PDG de France Télécom, M. Thierry Breton, se vante partout des performances notamment financières de sa gestion et se prépare même à gratifier quelques “hauts dirigeants” de “stock options”, c’est une insulte à l’égard des personnels.
Comment peut-il parader notamment dans les médias alors que c’est précisément ses choix de “gestion”, à la suite de ceux de Michel Bon (ancien président) qui détruisent le service public, broient les salariés de France Télécom, leurs compétences et hypothèquent l’avenir de l’entreprise ?
Exigeons de la direction de France Télécom et du gouvernement le respect et la considération des salariés, l’arrêt immédiat des plans de suppressions d’emploi, de délocalisations de la mobilité forcée, de toutes les méthodes et pratiques d’organisation du personnel, vécues comme du harcèlement moral, basées sur la mise en concurrence et la fragilisation des individus.
Dénonçons-les systématiquement sur chaque site de France Télécom !
À l’heure où le gouvernement entend accélérer le démantèlement de tout le secteur et de la fonction publique, France Télécom représente un laboratoire qui préfigure directement ce qui commence à La Poste, à EDF-GDF, au ministère des finances... Cette situation appelle plus que jamais une riposte convergente des salariés, des usagers.
Lettre ouverte à Madame la présidente du Département
" Nous demandons au service public d’exercer ses prérogatives"
La vie associative, à force de répondre aux injonctions des nécessités des subventions, perd de sa crédibilité. Elle reste quand même le vivier de l’engagement. Elle concentre encore un capital de dévouement. On y compte enfin beaucoup de temps donné et elle exprime toujours une palette d’initiatives.
Nous sommes un groupe composé de travailleurs sensibilisés aux problèmes de santé, médecin, infirmiers, agents du travail social. Nous avons su faire adhérer des hommes avec des addictions fortes en alcool à nos combats et ils nous ont rejoints pour faire vivre un espace pour accueillir, écouter et conforter des parcours d’abstinence alcoolique, depuis 3 ans.
À accompagner les préoccupations de ces publics, à écouter leurs souffrances, à entendre leurs angoisses, notre militantisme n’est pas suffisant, nous demandons au service public d’exercer ses prérogatives. C’est de son devoir, nous osons le penser. Nous, citoyens, nous développons nos capacités de sollicitude vis-à-vis des nôtres. Nous, nous informons. Nous sommes en relation avec d’autres associations qui portent les mêmes objectifs. Nous attendons des institutions publiques qu’elles prennent leurs responsabilités.
"Je n’ai pas senti la bienveillance"
Malheureusement, nous voyons et nous expérimentons dans la déception et la rage que les administrations compétentes sont loin et insensibles à nos efforts. Ainsi aujourd’hui, lundi 6 septembre 2004, j’ai été au Conseil général antenne Ouest pour retirer un dossier de demande de subvention pour les associations et il m’a été répondu d’aller le retirer à Saint-Denis.
C’est faire peu de cas du bénévole que je suis de me renvoyer dans la capitale. Aller à l’antenne Ouest de Plateau Caillou m’a coûté mon déplacement. Le temps passé, l’espoir et la confiance qui m’animaient vis-à-vis des administrations ont pris un coup dans cette réplique. Dois-je baisser les bras ? Le Conseil d’administration de mon association, à qui j’ai relaté l’incident, sort-il indemne de cette iniquité ?
Vous, les conseillers généraux que nous élisons, comment expliquez-vous cette froideur de vos fonctionnaires ? Sont-ils incompétents ? Ces machineries administratives sont-elles devenues stériles ? (...)
Quinquagénaire rassis, habitué de la vie associative à laquelle j’ai déjà beaucoup donné, agent de développement, je connais ces administrations. Même en voyant la responsable de l’arrondissement submergée, en route pour une réunion, je n’ai pas senti la bienveillance que l’on se doit pour les engagés que nous sommes. L’engagement associatif (surtout quand l’on se vante à toutes les réunions officielles que l’on est à l’initiative du seul Projet social de territoire des DOM) mérite notre considération et notre respect. L’insensibilité n’est sûrement pas une réponse appropriée...
Alex Maillot
Vivement 2008
Un contribuable de Saint-André, écœuré, attend la suite des événements, après la parution d’un article du JIR sur le sénateur-maire.
Dans le JIR du vendredi 10 septembre 2004, en première page et en titre, on note que JPV "a été épinglé par la Chambre régionale des comptes" et que la commune de Saint-André doit réduire son train de vie sinon ce sont les contribuables qui vont payer.
En lisant et relisant le contenu de ce reportage, je me pose un certain nombre de questions. Soit le maire de Saint-André nous prend pour des imbéciles en nous faisant croire qu’il découvre aujourd’hui toutes ces anomalies, soit c‘est une stratégie de sa part, comme il en a l’habitude, pour pouvoir placer son fils tranquillement sur orbite.
Mais il semble qu’il oublie une chose importante, c’est que la population de Saint-André, et de La Réunion en général, n’est plus dupe. Pour preuve, tous les parlementaires qui ont soutenu le gouvernement ont été sévèrement sanctionnés.
Dans ce reportage, il y a à boire et à manger. D’abord, il faudrait savoir :
- Si un élu a les mêmes droits qu’un administré, c’est-à-dire avoir une famille, des enfants, un emploi et participer honnêtement au développement économique de son île. Si c‘est non, il faudrait mettre tous les élus de droite ou de gauche en prison et trouver la place nécessaire.
- Quand le maire de Saint-André dit qu’il a reçu un message du peuple en lui disant de reprendre sa mairie, à ce que je sache, JPV n’a jamais quitté sa mairie, il a toujours été le patron et toujours été présent sur la scène politique (à moins que ce soit son sosie).
Sous la pression des élus de l’opposition
- Pourquoi le journaliste qui a fait une analyse complète de la situation ne précise-t-il pas que c’est sous la pression des élus de l’opposition que cette affaire éclate aujourd’hui dans l’opinion publique ? (c‘est rendre à César ce qui appartient à César).
- Si JPV est honnête avec lui-même, s’il respecte comme il prétend la loi et rien que la loi, pourquoi n’a-t-il pas porté plainte auprès du tribunal ? Voudrait-il protéger encore quelques amis par reconnaissance ?
- Pourquoi tous ces élus siègent-ils encore au sein du Conseil municipal ? Pourquoi Ramsamy, président du “Casse social” gère-t-il encore les finances de la mairie, quand on sait qu’il a embauché un certain nombre de ses proches à l’OMJ, au bureau aide-sociale et au village 3ème âge et ailleurs.
Alors aujourd’hui faire payer les élus, les employés, les innocents, les fautes non commises, c’est fuir ses responsabilités. Nous, nous voulons des noms, des preuves et que la justice fasse son travail et surtout pas les employés dont la majorité ne sont pas titulaires de leurs postes et qui perçoivent un salaire de misère.
À titre d’exemple, peut-on savoir combien perçoivent les élus de la mairie de Saint-André - maire, conseillers généraux, conseillers régionaux, CIREST, présidents, adjoints, délégués...?
Un contribuable de Saint-André .
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