
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
26 août 2005
Je suis révolté
Ils sont arrivés, ils sont tous là. Ils sont 1.240, venus du froid, apporter à nos enfants la vraie, la bonne éducation.
Et comme si cela ne suffisait pas, on a également fait appel à 43 agents administratifs ! Car, du côté du Rectorat, sans doute a-t-on estimé que les Réunionnais sont trop cons pour occuper ces fonctions. Alors, pour nous boucher les yeux, le recteur nous brandit la cuvée des 300 titulaires issus de l’I.U.F.M. de La Réunion. Mais de qui se moque-t-on ?
C’est honteux, scandaleux, et en tant que Réunionnais, je suis en colère, très en colère même. Certes, le problème n’est pas nouveau ; et c’est précisément pour cela qu’il est encore plus scandaleux, et qu’il me met en rogne. En effet, ce n’est un secret pour personne : la population scolaire de notre département est en constante augmentation, et ce, certainement pour longtemps encore. Alors, pourquoi ne pas anticiper et se donner les moyens de former 600, 800 voire 1.000 enseignants au lieu des 300 chaque année ? Est-ce vraiment dans le domaine de l’impossible, sachant d’autant plus que nous comptons à La Réunion, des milliers de jeunes diplômés au chômage. Par ailleurs, l’autre aspect du scandale ce sont les conjoints. Combien sont-ils ? 400, 600, 800 peut-être. Et ce sont là autant d’emplois dont les Réunionnais en seront privés.
Ce qui m’embête également, c’est que cette situation ne semble émouvoir personne, pas même nos politiques. C’est le silence absolu.
D’ailleurs, si le recteur n’avait pas célébré une grand-messe à l’attention de sa cohorte fraîchement débarquée, personne n’aurait su. Devant ce constat, ce scandale, comment ne pas être révolté ?
Paul Dennemont,
Saint-André
Selon l’endroit d’où l’on se place...
L’article de Raymond Lauret consacré à la fusion entre le “JIR” et “Le Quotidien” (votre édition des 20 et 21 août) appelle, tout de même, quelques observations.
Il y voit "une démarche d’intelligence économique", voire "de la belle intelligence économique".
C’est un point de vue. Mais cette "belle intelligence économique" n’est pas sans conséquences sur le plan social et humain. Car, qui dit “regroupement” ou fusion d’entreprises veut dire, automatiquement, “plan social”, suppression de postes et licenciements. On a connu cela, ici même, notamment lors de la fermeture et de la concentration des usines sucrières, contre lesquelles nous nous sommes battus, ou, lors de la “modernisation” de l’outillage public portuaire, à diverses phases d’ailleurs, etc...
Dans le cas précis du “JIR” et du “Quotidien”, la vraie et bonne question est de savoir combien de suppressions de postes et d’emplois résulteraient de cette fusion ? Combien d’hommes et de femmes, probablement avec 20, 30 années de leur vie données à l’entreprise, vont se retrouver demain en plein désarroi ? On parle de 60 à 80. Encore que si dans "cette logique économique", on poursuit la fusion jusqu’à, par exemple, un “gratuit”, cela en fera du monde sur le bord du chemin. Sans compter, bien-sûr, ce que l’on pourrait appeler les “dégâts collatéraux”.
Ça, c’est une bonne question. Pas forcément très intelligente, mais très concrète. Et surtout très humaine.
"Tout cela, dit-il encore, a été mené de main de maître, jusque dans la discrétion qui a marqué la longue période de tractation" ; il dit même avoir "apprécié d’avoir été mis dans la confidence par un ami" et, par conséquent, "bien compris qu’il était convenable (qu’il) n’en fasse pas écho". Sur ce plan, il a été de parole, puisque, dit-il, "ce pacte non dit a parfaitement été respecté".
L’ennui, là encore, c’est que les salariés du “JIR” et du “Quotidien”, eux, premiers intéressés dans cette affaire, n’ont pas eu des amis pour les mettre dans la confidence.
Force est d’ailleurs de constater que l’employeur n’a pas respecté la Loi qui lui fait obligation d’informer le Comité d’entreprise, et donc les salariés, de telles modifications et du sort qui les attend.
L’article L 432-1 du Code du travail stipule en effet que "dans l’ordre économique, le Comité d’entreprise est obligatoirement informé et consulté sur les questions intéressant l’organisation, la gestion et la marche de l’entreprise et, notamment, sur les mesures de nature à affecter le volume ou la structure des effectifs" ; qu’il est "obligatoirement saisi en temps utile des projets de compression des effectifs" ; ou, d’une manière encore plus précise, "le comité est informé et consulté sur les modifications de l’organisation économique ou juridique de l’entreprise, notamment en cas de fusion, de cession...".
À moins, bien-sûr, de considérer que dans ces 2 entreprises, il n’y a pas de Comité d’entreprise - ce qui n’aurait, en soi, rien de surprenant quand on connaît les us et coutume de notre patronat, mais ce serait une violation supplémentaire du Code du travail - il y a de quoi s’interroger.
En tout cas, c’est par la télé que ces hommes et ces femmes - les salariés des 2 entreprises - ont appris avoir été vendus en même temps que les parts du capital. Cela a du leur faire un sacré choc et me rappelle un vieux camarade de la section communiste de Saint-Paul qui, il y a de cela une quarantaine d’années, occupait une case et un terrain qu’il louait à un propriétaire. Apprenant un jour que le propriétaire avait tout vendu à son insu, il m’expliquait : "tu vois, la vende à moin comme in cochon, avec la case, la terre, toute". Je crois que ces travailleurs-là ont du ressentir à peu près la même chose.
Voilà, en tout cas, qui illustre bien les propos de mes camarades de la CGTR lorsqu’ils disent qu’aujourd’hui, on est entrain de retourner comme il y a 30 ou 40 ans. Car, il faut bien le reconnaître, ce qui se passe là ne se limite pas à ces 2 seules entreprises, et cela, au nom tout simplement de la logique du profit, baptisée de temps à autre et selon l’endroit où l’on se place "l’implacable logique économique" ou "la belle intelligence économique".
Reste tout de même un point qui mérite d’être souligné : cette "logique" de concentration aboutit au fait que ce nouveau groupe va représenter, à lui seul, plus de 95% - pour ne pas dire 99% - de la presse écrite (quotidienne, hebdomadaire ou autre). Il est d’usage ici de dénoncer les "monopoles" quand il s’agit d’entreprises publiques ou qui l’étaient - Air France, les PTT, l’EDF, et même la santé et l’éducation - mais si ce n’est pas là une situation de monopole, c’est à se demander ce que c’est.
Et là encore, on en reviendrait, en matière de presse, à plus de 30 ans en arrière ; à la situation d’avant la création du “Quotidien”... pour briser ce monopole !!
Tout cela mérite, tout de même, réflexion. Même s’il peut paraître vieux jeu à certains de s’interroger de cette manière. Mais là, tout dépend de l’endroit d’où l’on se place...
Georges-Marie Lépinay
Le retrait de Gaza, un stratagème contre la paix
II est nécessaire de prendre du recul par rapport à l’actualité, pour ne pas se laisser influencer trop facilement sur l’histoire d’un conflit où la communication maîtrisée par Israël est au service de son dessein militaire. L’efficacité de la propagande israélienne est telle qu’elle agit comme une agence de presse dont “les informations” sont reprises la plupart du temps, sans vérification, par les organes de presse parmi les plus influents dans le monde.
C’est ainsi que le retrait des colons juifs de Gaza a été orchestré pour frapper l’opinion : tout doit apparaître comme une grande souffrance, un sacrifice énorme, voire une injustice subie, encore une fois, par des Juifs.
Pourtant, loin des artifices et des émotions sélectives, la réalité se situe dans le camp des Palestiniens. Eux sont les victimes de l’occupation par la force de leur territoire par un État qui depuis sa création en 1948, viole le droit international comme aucun autre et ce impunément.
Saluer Sharon et les colons juifs en ce moment reviendrait à féliciter un intrus qui se serait emparé par la force du bien d’autrui pendant 38 ans en le niant complètement et détruisant ce bien à son départ.
Le Palestinien n’existe pas, donc la Palestine est à prendre, ce postulat sioniste est la cause d’un drame interminable.
Ainsi, ce mensonge fomenté par le sionisme (mouvement à l’origine de la colonisation de la Palestine par les Juifs venus d’ailleurs) a été érigé en vérité historique par l’État juif. En Isrël, les livres d’Histoire l’enseignent à tous les écoliers.
La création de l’État d’Israël sur 73% du territoire de la Palestine n’est pas le résultat du hasard. Elle est née de l’exécution méthodique d’un plan de conquête basé sur le nettoyage ethnique par la violence.
D’où l’apparition de ces centaines de milliers de réfugiés palestiniens, forcés d’abandonner maisons, fermes, champs, villes et villages. Les soldats juifs sont allés jusqu’au viol (cf. “La société israélienne dans l’impasse” de Sylvain Cypel).
Depuis le début du sionisme, voici plus d’un siècle, les Palestiniens ont connu massacres sur massacres. Victimes, ils n’ont aucun droit, ni droit de résister à l’occupant, ni droit à réparation.
Alors, aujourd’hui, comment interpréter l’évacuation des colonies juives de Gaza et quel sentiment exprimer après le départ des colons ?
Car loin d’être des victimes, ces colons sont pour la plupart des immigrants européens, comptant de nombreux fanatiques religieux, partisans du Grand Israël (contraire au droit international).
Il faut aussi savoir que l’implantation de ces colonies a été précédée d’une expulsion par la force des Palestiniens qui ont tout perdu comme depuis 1948.
Les médias s’apitoient donc sur le sort des colons juifs qui seront pourtant relogés (en Cisjordanie occupée ?) et grassement indemnisés.
Des Palestiniens, presque personne n’en parle, comme s’ils n’existaient pas, alors qu’ils sont victimes d’une immense injustice. Leur avenir, nul ne peut le prédire. Car, Sharon applique son plan unilatéral et personne ne sait ce qu’il envisage pour Gaza, après le départ des colons.
Aussi, il est naïf de penser que la mise en œuvre de son plan va conduire à la paix. Il s’est fixé des objectifs auxquels il croit fermement : la guerre de 1948 (d’indépendance d’Israël) n’est pas finie ; les frontières d’Israël sont sans limites ; les nationalistes palestiniens doivent tous être éliminés, etc...
Connu pour sa brutalité inouïe envers ses ennemis, le Premier ministre israélien a tué ou fait tuer mille fois plus de Palestiniens que tous les attentats kamikazes anti-juifs n’ont fait de victimes (découvrez ses forfaits dans les publications de Sylvain Cypel, d’Alain Menargues, de Charles Enderlin).
Il a toujours fait ce qu’il a dit. Pour lui, un bon Palestinien est celui qui accepte l’humiliation et la domination. Dans ces conditions, quel État palestinien va sortir de son plan unilatéral ?
Alors qui veut la paix et qui la refuse ?
Toute paix se négocie et se prépare dans un climat de confiance. Elle doit être discutée sur la base du droit (donc des résolutions de l’ONU 181 - 242 - 348 notamment) et non par référence aux textes bibliques et encore moins par le rapport de force.
Israël doit reconnaître sa responsabilité dans l’expulsion des réfugiés palestiniens et le principe de leur indemnisation. Il doit se retirer totalement des territoires conquis par la force et la ruse en 1967.
S’il cherche la paix avec ses voisins, il doit construire des ponts et non un mur électrifié de 8 mètres de haut en Cisjordanie.
De leur côté, les Palestiniens en reconnaissant l’existence de l’État d’Israël et en acceptant un partage léonin du territoire de l’ancienne Palestine (73% pour Israël, 27% pour le futur État palestinien), ont tout donné et sont prêts à signer la paix, mais une paix juste, globale, basée sur la confiance et le respect mutuels.
Enfin, la paix ne s’instaurera véritablement au Proche Orient que sous l’auspice d’arbitres impartiaux et équitables.
Youssouf Mohamed,
La Possession
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