
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
26 avril 2005
(page 10)
Laurent, quel souvenir !
Je me nomme Aimé Técher et je suis responsable d’une association créole qui s’occupe des chômeurs et des exclus Réunionnais en Île-de-France.
Je me souviens de nos rencontres avec Laurent. Il était jeune député et dès son arrivée en Métropole, il a souhaité rencontrer ses compatriotes qui ont été obligés de quitter leur île natale pour pouvoir "vivre". À plusieurs reprises il nous a reçus dans les salons de l’Assemblée Nationale et ensemble nous brossions un tableau de la réalité de la vie en Métropole. Puis il nous a quittés.... et depuis pas un député, pas un sénateur n’est venu vers nous.
Entendre la vérité est difficile pour beaucoup d’élus. Ils préfèrent discourir sur des anecdotes ...
Voilà mon petit témoignage sur Laurent.
Aimé Técher
Palestine occupée
Le dernier coup de bluff de Sharon
L’annonce d’un prochain retrait israélien de Gaza et le démantèlement de trois colonies juives en Cisjordanie, après 28 ans d’occupation illégale, brutale et sanguinaire, n’apporte rien de vraiment prometteur pour le peuple palestinien. Le plan de Sharon apparaît davantage comme un leurre dans le long et compliqué processus de paix du Proche-Orient.
Ainsi, la précipitation des principaux dirigeants du monde à l’approuver montre une nouvelle fois que dans ce conflit les deux parties ne sont jamais traitées de la même manière.
En effet, si le maximum est en permanence exigé des palestiniens (le renoncement au droit légitime de résister à l’occupation armée), aucune condition n’est assortie au soutien octroyé au plan unilatéral israélien, pourtant fondamentalement opposé au droit international.
Car tous les textes internationaux, tant la feuille de route, les Accords d’Oslo que l’ensemble des résolutions de l’ONU depuis 1948 préconisent un règlement global et juste de cette guerre interminable entre israéliens et arabes.
Or, la décision israélienne du retrait de Gaza ne peut sérieusement contribuer à une résolution définitive du différend puisqu’elle répond exclusivement aux intérêts de l’État juif dans son acceptation la plus sioniste.
En résumé, Israël veut imposer aux Palestiniens son propre règlement qui par essence est partial et par trop partiel.
Chacun sait qu’un retrait de Gaza et la poursuite du mur de séparation à l’Ouest du Jourdain vont immanquablement exacerber les frustrations côté palestinien et éloigner d’autant les conditions d’une paix véritable.
Puisque peu de gens en parlent, disons un mot sur ce fameux mur en construction dont l’objectif est selon Amon Sofer, idéologue israélien, de transformer la Cisjordanie en une série d’esclaves et de bantoustans étroitement contrôlés, afin d’empêcher toute continuité territoriale au futur État palestinien. L’aveu apparaît évident, Israël veut absolument rendre invivable un État palestinien.
En outre, le plan de Sharon n’entend céder aux Palestiniens que 40% de la Cisjordanie, alors que le plan de partage de 1948 a déjà donné à Israël plus des 2 tiers des terres palestiniennes.
Par ailleurs, la construction du mur par les juifs, prive 30.000 palestiniens de leurs propriétés, situées entre cette barrière absurde et illégale et la ligne verte reconnue internationalement.
Comment donc envisager la paix si on prend autant aux Palestiniens (victimes de l’occupation) et si peu aux Israéliens, puissance occupante ?
Peut-on imaginer un État palestinien viable avec d’une part Gaza complètement isolée et de l’autre une Cisjordanie amputée, déstructurée et séparée par un mur infranchissable d’une longueur de 730 kilomètres ?
Désirer la paix, n’est-ce pas aspirer à la liberté, à la coopération, à l’entente avec ses voisins, à la libre circulation ?
Dans quelle action se loge donc la volonté de paix du gouvernement israélien ?
Quelle confiance, peut-on accorder à un État qui dans tous ses actes perpétue sa domination, refuse toute concession et martèle son hégémonisme régional ?
La dernière visite d’Ariel Sharon aux États-Unis illustre parfaitement l’obstination des Israéliens dans leur attitude insensée. Alors que les Accords l’Oslo signés en 1993, ont décrété le gel des colonies juives en terre palestinienne. Le Premier ministre israélien a confirmé chez son principal allié, le programme de construction de 3.500 logements dans les territoires occupés, destinés aux colons juifs.
Cette décision viole tous les textes signés par Israël.
Cependant, qui pourrait l’en dissuader alors que cette pratique perdure depuis 50 ans, sans véritable sanction ?
Ariel Sharon répète à l’envie : "Je ne crois en aucun accord, aucun texte, même signé. Je ne crois qu’au fait accompli".
Enfin, peut-on déceler un réel désir de paix et de rapprochement lorsqu’Israël prévoit de démolir toutes les installations des colonies de Gaza, dès le départ des colons ?
Pourtant, envisager d’offrir aux malheureux réfugiés palestiniens vivant dans des camps sordides, ces infrastructures civiles (logement, écoles, infirmeries etc...), constituerait une passerelle, une main tendue, un début de réparation comme tous les juifs du monde qui bénéficient du droit au retour en Israël.
À l’opposé, aucun réfugié palestinien n’a le droit de retourner chez lui et encore moins à prétendre à une réparation après tant d’années de vie gâchée.
Alors, dans un tel contexte, avec la meilleure volonté, la paix restera toujours insaisissable. Ni le mépris, ni la force et encore moins l’injustice ne sauront la favoriser.
Seule une paix globale, juste pour toutes les parties, fondée sur le respect mutuel et le rapprochement entre les peuples peut s’envisager et s’imposer durablement.
Mais sur le terrain, les faits contredisent cet objectif : en décidant d’encercler Gaza par des barbelés électrifiés et d’ériger un mur de 9 mètres de haut en Cisjordanie, Israël a choisi encore une fois un autre chemin que celui qui mène à cette paix juste et durable, la seule acceptable par tous.
Youssouf Mohamed,
La Possession
Aux médias, aux pouvoirs publics
En réponse au discours de Mme Picard, présidente de l’Unadfi, et en réponse aux articles de presse, interviews radiophoniques et télévisées, dans lesquels il a été maintes fois fait mention des "évangéliques" sans distinction, sans précision et de manière très générale, le délégué de la Fédération évangélique de France à La Réunion s’étonne et regreffe de n’avoir à aucun moment été contacté par Mme Picard, en tant que représentant légitime, officiel et connu du mouvement évangélique dans un souci de clarifier et d’équilibrer l’objectivité des informations et des points de vue, il demande à ce que soit diffusé ce communiqué :
Les Évangéliques : Une Église historique, branche reconnue du Protestantisme.
Dans son livre “La République, les religions, l’espérance”, M. Sarkozy affirme : "J’ai participé à l’Assemblée générale de la Fédération évangélique de France le 31 janvier dernier 2004" alors qu’il était ministre de l’Intérieur. "J’ai été frappé par le dynamisme de cette Église qui constitue la deuxième fédération protestante en France et dont le nombre de paroisses ne cesse d’augmenter". (1)
Dans son discours à cette occasion, il affirmait : "Vous n’êtes pas une menace. Vous êtes un facteur d’équilibre... Et vous-mêmes les Protestants, vous pouvez apporter beaucoup, d’abord parce que vous avez su avant les autres vivre la démocratie à l’intérieur de votre religion." (2)
La Fédération Évangélique de France (FEF) représente une branche historique et reconnue du protestantisme français, et du christianisme. Elle fédère plus de 350 associations représentant plus de 650 lieux de culte sur le territoire national. À La Réunion, elle compte 7 associations membres, dont six églises déclarées en associations cultuelles : les églises évangéliques protestantes de Bras-Panon, Saint-André, Saint-Denis, Saint-Louis, Saint-Pierre et l’église Chinoise évangélique. La FEE entretient des relations régulières avec le bureau des cultes du ministère de l’Intérieur.
Les églises réunionnaises membres de la FEF sont attachées :
- À l’Évangile dont elle tire leur nom, soit la bonne nouvelle liée à la personne de Jésus-Christ mort crucifié et ressuscité, et au salut éternel qu’il offre à tous sans distinction de personne.
- Au Dieu créateur, père, fils et Saint-Esprit tel qu’il se révèle dans la Bible, et à lui rendre le culte et l’adoration qu’il est digne de recevoir.
- À la Bible en tant que norme et autorité en matière de foi et de vie, pour l’église et le Chrétien.
- Aux valeurs enseignées et vécues par le Christ de l’amour du prochain, du respect de l’autre et donc la liberté de chaque être humain créé à l’image de Dieu.
- Elles affirment qu’il n’y a aucune incompatibilité entre foi protestante évangélique, prière pour les malades accompagnés dans leur souffrance, et le suivi médical par ailleurs.
- Elles restent très attachées à une laïcité ouverte, décrite par M. Sarkozy comme "La laïcité n’est pas l’ennemi des religions . Elle n’est pas la négation des religions, la loi de 1905 le dit bien dans son article premier : la République garantit l’exercice du culte, de tous les cultes, sens en privilégier aucun. Si la République garantit ce droit, c’est qu’il est fondamental." (2)
En conclusion, reconnaissant que les sectes représentent un problème réel de notre société, et reconnaissant les efforts de ceux qui luttent pour la protection de l’ensemble des citoyens, les églises évangéliques FEF expriment leur désaccord envers l’amalgame et les généralisations du discours de Mme Picard tel que relayé dans les médias, mêlant souvent sans distinction et sans précision, mouvements évangéliques et sectes de notoriété publique. Elles demandent que soient rapportés des faits objectifs et fondés et des informations précises quant à leur mouvement. Elles réaffirment leur appartenance à une Fédération d’Églises évangéliques et historiques dans le courant du Protestantisme.
Sources :
1) M. Sarkozy, “La République, les religions, l’espérance”, Les Éditions du Cerf, 2004, page 142.
2) Into-FEE 99, mars 2004, Extraits du Discours du Ministre des Cuites, lors de l’Assemblée Générale de la Fédération Évangélique de France, page 8-11.
Jean-Yves Drapel
Délégué de la Fédération évangélique de France à la Réunion
Pasteur de l’Église évangélique de Saint-Denis
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