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26 janvier 2006
Les conséquences du chikungunya
J’avais onze ans, nous habitions à la rue Victor le Vigoureux (ex-rue du Canal Saint-Étienne). Je me souviens, chaque mois, je voyais passer à la maison une équipe du service prophylaxie que ma grand-mère accueillait avec le sourire et lui faisait visiter la propriété les coins et les recoins où se reposaient les moustiques. Ils pompaient leurs produits partout sans oublier le bassin d’eau et le lavoir où ma mère lavait les vêtements de la famille.
Quelques années plus tard, nous habitions dans la cour de l’usine de la Rivière du Mât-les-hauts. Le même phénomène se reproduisait chaque mois par le biais du service de prophylaxie. La lutte préventive contre les maladies se faisait ainsi. Et à La Réunion, par rapport aux pays de la zone océan Indien, le paludisme fut éradiqué.
Alors, je me suis toujours posé cette question : "Pourquoi a-t-on supprimé ce service à domicile des agents de la prophylaxie ?"
Actuellement, tous les services publics sont mobilisés pour lutter contre le chikungunya. Il y a trois mois, ceux qui prévoyaient l’étendue de cette maladie étaient traités de mauvaises langues, voire de menteurs. Personne aujourd’hui n’ose porter un jugement de valeur sur les conséquences du chikungunya.
J’ai rencontré plusieurs de mes amis qui ont eu le chikungunya. La description qu’ils m’ont faite ainsi que leurs explications me font peur. Cela commence de simples maux de tête et tout le squelette de votre corps est atteint ainsi que les muscles qui sont en souffrance. Les maux de tête sont tellement virulents que les malades ont envie de se cogner la tête contre les murs. L’un d’entre eux est venu me voir. Il m’a dit que sa femme et son fils ont eu cette maladie et que deux mois après, ils ne s’en sont pas encore remis. Et en ce qui le concerne, le mal est toujours présent en lui et il arrive souvent qu’il se tape la tête pour trouver un minimum de soulagement.
Deuxième cas : c’est un éleveur de cabris qui habite dans le “village de grand galet” à Saint-Joseph. Il a eu le chikungunya et cela l’a complètement paralysé depuis plus de deux mois. Il est au lit. Il ne peut plus rien faire. Les douleurs ne s’arrêtent pas. Il a été obligé de vendre la moitié de ses cabris et tant bien que mal, sa femme et ses enfants vont chercher, matin et soir, des herbes pour ses cabris qui restent. Son médecin traitant pense qu’il lui sera difficile de retrouver l’usage complet de ses membres. Interrogé sur son état de santé, la Caisse générale de la sécurité sociale ne croit pas que le chikungunya provoque des invalidités et le remboursement de ses médicaments est aléatoire par rapport à ses besoins en santé.
Questions à qui de droit : le chikungunya peut-il oui ou non provoquer des invalidités ?
Au vu et aux dires des malades, une bonne partie de ceux qui ont eu cette maladie ne pensent pas retrouver leur santé d’antan.
Nous avons à La Réunion grâce aux progrès de la médecine, 56 centenaires et d’année en année, ce chiffre augmente. Il est normal lorsqu’on prend de l’âge, que les membres du corps s’affaiblissent.
Après les quelques décès de nos personnes âgées qui ont eu le virus, n’allons nous pas assister à une hécatombe digne de la “canicule parisienne” ?
Sommes-nous, chacun à notre niveau, capables de prendre notre responsabilité de citoyen pour que le virus disparaisse de notre pays ?
Nous vivons dans la peur, lorsque nous nous déplaçons dans l’île. N’importe qui d’entre nous est susceptible d’être piqué par les moustiques. En sommes-nous conscients ?
Marc Kichenapanaïdou
La force du communisme réunionnais
Je voudrais prolonger les réflexions de l’éditorial de “Témoignages” dans votre édition du samedi 21 janvier dernier à propos du film “Galilée ou l’amour de Dieu” et de la recherche de la vérité.
Effectivement, comme vous l’écrivez, tout au long de l’histoire, les différentes croyances, religions et écoles de pensée sur la Terre ont été marquées par des tendances sectaires, intégristes, totalitaires. Les tenants de ces tendances fondamentalistes sont persuadés qu’ils sont seuls détenteurs de la vérité et qu’eux seuls ont le droit d’exprimer leurs idées. Ils sont conservateurs et intolérants.
Mais ces différentes religions et écoles de pensée connaissent également des courants progressistes, démocratiques, respectueux des valeurs et des droits humains. Pour les représentants de ces courants d’idées, la vérité est partagée, chacune et chacun apporte sa part, dans le cadre d’un débat démocratique, même si celui-ci est parfois tendu.
Il est clair que ce sont ces personnes et organisations-là qui font avancer l’humanité dans sa quête collective de la vérité et la justice. Les autres la font reculer, ou du moins bloquent et freinent l’évolution de la société vers un mieux vivre ensemble pour tous.
Non aux amalgames et à la généralisation
De ce point de vue, je pense qu’il n’est pas juste de faire l’amalgame entre une croyance ou un courant de pensée et ses représentants les plus sectaires, les moins tolérants.
Par exemple, il n’est pas juste de confondre les crimes commis par des représentants de l’Église catholique depuis une vingtaine de siècles - comme les croisades, l’Inquisition, la complicité avec la colonisation, l’esclavage, le nazisme etc - et les valeurs prônées par les disciples de Jésus dans les Évangiles.
Il en va de même pour les autres religions, dont certains fidèles ne respectent pas les idéaux prônés par leurs fondateurs. Ce n’est pas pour autant que ces idéaux sont condamnables. Nous devons dire non aux amalgames et à la généralisation.
Un marxisme dogmatique et sectaire
Je dis cela également en pensant à l’histoire du mouvement dit communiste. Ce n’est pas parce que certains “communistes” ont trahi les objectifs fondamentaux de ce mouvement, que celui-ci doit être rejeté en bloc.
Il est vrai que l’histoire du communisme a été marquée par de grandes victoires de la liberté, de la démocratie, du progrès social et de l’expression de la diversité culturelle. Et cela a permis à l’humanité de faire de grandes avancées au cours des 150 dernières années.
Mais la tendance dominante de certains partis communistes à un moment donné de leur histoire a été une vision sectaire, mécaniste et dogmatique de la philosophie marxiste, avec des comportements bureaucratiques, des pratiques totalitaires et répressives, tout à l’opposé des fondateurs de ce courant de pensée. Cela a naturellement provoqué la chute des États dirigés par de tels partis.
L’originalité du P.C.R.
L’occasion m’est donnée ici de souligner la singulière originalité du Parti communiste réunionnais, dirigé depuis sa fondation en 1959 par des personnes comme Paul Vergès et Élie Hoarau. Il n’a vraiment pas grand-chose à voir avec ceux-là.
Contrairement à d’autres partis de tous bords, le PCR a toujours eu comme ligne essentielle de rassembler les Réunionnais sur la base des valeurs réunionnaises et d’un projet réunionnais pour défendre les intérêts de la population de notre île, surtout la plus fragile.
Le PCR a toujours mené ce combat en essayant d’y associer toutes les personnes de bonne volonté partageant cet idéal, même si elles ont par ailleurs d’autres convictions.
Ce respect de la différence est le reflet de la philosophie marxiste qui est celle des responsables du PCR. Leur détermination dans la lutte et leur fermeté sur les principes, qui n’excluent pas le sens du dialogue, ainsi que leur respect de la diversité des croyances et des opinions dans la recherche de la vérité partagée n’ont rien à voir avec les caricatures du “communisme”.
Cette conception et cette pratique d’un communisme ouvert et tolérant expliquent probablement le rôle important qui est celui du PCR dans la société réunionnaise.
Laurent Sparton,
Le Port
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