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26 janvier 2006
Déficits publics ou mauvaise répartition des richesses ?
Sous prétexte de réduire les déficits publics, le gouvernement propose de remplacer un départ à la retraite sur deux, dans la fonction publique. Déjà le nombre de postes ouverts aux concours du CAPES (recrutement de professeurs) est en baisse...
Résultat, des centaines de milliers de jeunes, qui après de longues années d’études auraient obtenu des emplois stables, à l’éducation nationale, dans les hôpitaux ou d’autres services publics, iront pointer à l’ANPE...
Qui paiera alors leur allocation chômage ? Et comme rien ne se perd, qui va toucher le jackpot ?
Le déficit public annoncé justifie-t-il une telle aberration économique ?
Depuis son arrivée au pouvoir, la droite a creusé les déficits de 60 à 66% du PIB. (Le PIB est la richesse produite en une année soit 1.666 milliards d’Euros). Cette augmentation du déficit de 6% est donc de 27 .5 milliards d’Euros par an depuis 2002. C’est à quelques milliers d’Euros près, l’équivalent des baisses d’impôts et de charges sociales, accordées par ce gouvernement à sa clientèle électorale : contribuables à haut revenus, ainsi qu’aux chefs d’entreprises. Ces sommes sont de fait restées dans la poche de particuliers, au lieu d’alimenter les caisses de l’état. Pour quels résultats ?
Et qui ramasse la mise ? Ceux qui pestent contre l’état providence... Et d’après vous, qui touche les intérêts de la dette ?
De plus, tout en jouant les pleureuses sur un déficit que leur politique a provoqué, Messieurs Sarkozy et Breton matraquent l’idée que le budget de l’état serait la même chose que notre budget familial ! Nous prennent-ils pour des ignares ?
Avez-vous déjà vu un ménage lever des impôts ?
La gestion de l’état n’a aucun rapport avec celle d’une entreprise ou d’un ménage. Heureusement, car la plus part des ménages sont plus endettés que l’État. Pour acheter un appartement par exemple on s’endette généralement d’un montant bien supérieur à son revenu annuel, c’est parfois trois ou quatre fois plus.
Mais de quoi parle-t-on, de déficit public ou d’une mauvaise répartition de la richesse ?
Il serait intéressant de savoir où sont passés les gains de productivité !
Avec une croissance qui plafonne à moins de 2% du PIB, Les actionnaires réalisent cette année encore 21% de profits en moyenne, et les revenus des patrons du CAC 40 ont progressé de 26%. Dans le même temps, les revenus de ceux qui produisent ces richesses, salariés et autres producteurs : artisans, petits entrepreneurs, agriculteurs, artistes, voient leur pouvoir d’achat diminuer depuis des années, au point qu’aujourd’hui, des travailleurs pauvres, meurent de froid dans leur voiture en métropole.
Il est vital pour relancer une dynamique économique profitable à tous, de rendre aux salariés la part du gâteau qui leur a été volée (10% du PIB en 20 ans) et qui a été transférée dans l’assiette des actionnaires et des patrons de haut vol. C’est maintenant clair, l’effort consenti par ces salariés, n’aura donc servi, ni à la baisse des prix qui aurait favorisé la compétitivité de nos produits, ni à l’emploi, bien au contraire ! Faut-il rappeler que la conjoncture économique, entre 1998 et 2002, avait provoqué une augmentation du pouvoir d’achat des salariés de 1.8 % ? Cette embellie avait relancé la consommation et provoqué la création de 1 million 500.000 emplois marchands, générant ainsi de la croissance. Croissance qui avait permis l’équilibre des comptes sociaux, et l’excédent de recettes pour le budget de l’État... Rappelez vous la cagnotte Fabius !
Pourquoi donc affoler la population par cette campagne d’intox ? Car même avec ses 66% de dette, la France est loin d’être le vilain petit canard décrit par les “déclinologues”. Le déficit public est de : 160% au japon, 106% en Italie, 66% en Allemagne, 95.7 en Belgique... De plus les ménages français détiennent une épargne largement supérieure au montant de la dette. Comme l’exprime Bernard Maris professeur d’économie à Paris 8 : "une société comme la France qui épargne 15% de son revenu ne peut pas faire faillite."
Où est donc le véritable problème ?
Il s’agit bien d’une campagne de désinformation avec toujours la même recette. Semer la peur, en éclairant le paramètre le plus alarmant et en cachant tous les autres aspects de la question. Et n’oublions pas l’élément essentiel à tout lavage de cerveau : le bouc émissaire !? Rappelez vous, pour obtenir la désindexation des salaires (1983), comme pour les retraites, les fonctionnaires ont bien tenu ce triste rôle... Ce n’est pas un hasard si M. Breton rajoute les retraites des fonctionnaires aux déficits publics, alors qu’elles n’ont pas à figurer sur ce compte.
Face à cette offensive, le ballet des coquettes pour un fauteuil présidentiel à quelque chose de dérisoire. Pour autant, reste à espérer qu’avant de voter en 2007, pour un président impatient de mettre en œuvre ces aberrations économiques, chacun, aura le souci de mieux s’informer, de débattre sérieusement, dans ses associations, ses syndicats. Organisons des forums pour débattre avec la population, partout où cela est possible, pour construire une alliance des forces sociales, capable de déjouer le formatage des cerveaux en cours et de faire échec à la nouvelle casse sociale annoncée.
Didier Le Strat
L’extension du golf, un choix de société
Ainsi, selon la définition du commissaire enquêteur Dominique Odon, je serais adepte de la "philosophie rasta" (ceux qui ont vu ma coiffure vont bien rigoler), "du mouvement indépendantiste contre le développement économique, contre le tourisme, contre le Maire, en résumé contre tout et contre notre choix de société", étant moi-même opposé à l’extension du golf de l’Étang-Salé. La rapport du commissaire enquêteur est une escroquerie intellectuelle, dans la mesure où il suppose, pour balayer les arguments des opposants, que ce dossier ne serait qu’un dossier technique, lié à une simple modification du plan d’occupation des sols. Non, Monsieur Odon, la question de l’extension du golf renvoie à des problématiques économiques, sociales et sociétales, sur lesquelles on peut avoir un avis sans connaître in extenso le dossier en question.
Malgré toutes les absurdités colportées par son rapport, Monsieur Odon n’a pas tout à fait tort quand il écrit que nous sommes portés par l’opposition à une certain développement économique, qui est un vrai choix de société, quand il s’agit de transformer La Réunion (et de manière générale la planète) en vaste hypermarché, où les citoyens sont relégués au rang de consommateurs (ou de spectateurs, en ce qui concerne le golf), où la conscience citoyenne est déchue en désir mercantile, et où le seul choix politique qui reste consiste à déterminer si j’achète un GSM de la marque X ou Y, ou si je préfère une automobile Z ou W.
Messieurs Odon et Lacouture, sachez que je fais partie des hurluberlus qui fréquentent souvent la forêt de l’Étang-Salé. La vue du Golf me laisse totalement indifférent, mais quand je bifurque dans la zone de pâturage, figurez vous que c’est le bonheur. Sachez aussi que cette dégénérescence est congénitale dans ma famille, puisque mes enfants me demandent souvent d’aller voir les "vaches de Monsieur Adekalom dans la forêt" (c’est eux qui le disent), et qu’ils prennent un grand plaisir à se promener dans la zone "dégradée par un pastoralisme sauvage" (c’est Monsieur Odon qui l’écrit).
Sachez enfin, que je conçois parfaitement, dans la position qui est la vôtre, que vous défendiez un projet qui consiste à sacrifier 60 hectares pour que les touristes riches, "exclus faute de place" du golf actuel, comme c’est écrit savoureusement dans le rapport du commissaire enquêteur, puissent assouvir leur caprice de jouer à la "baballe dans 18 trous". Pendant ce temps, les Réunionnais, exclus du monde du travail, hyper exploités par la précarité ou en attente d’un logement décent, peuvent toujours attendre. Et ne nous parlez pas des 40 emplois créés par ce projet : c’est la tarte à la crème destinée à nous faire avaler cette couleuvre, quand dans le même temps, votre projet de société et de développement érige le chômage, la précarité, et en contrepartie l’assistanat et la consommation, en pacificateurs sociaux, bloquant de la sorte tout projet émancipateur du peuple réunionnais.
Joël Grouffaud
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