
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
26 juillet 2005
(page 10)
Un monde figé ?
Le monde des humains se comporte comme notre planète : constitué de plaques trop rigides, de temps en temps ça craque.
Pour toute personne, il est mortel et destructeur de passer, sans se poser de questions, des incertitudes de l’adolescence aux certitudes de l’adulte. Pour être profitable à l’humanité, l’échange entre générations doit être réel. Les sentiments purs, nobles et généreux de l’enfance doivent être transmis aux adultes, au moins autant que les certitudes de l’adulte sont transmises aux enfants.
Voter “non” à la Constitution européenne peut être interprété comme une attitude puérile du peuple français qui, par idéal, n’accepte pas le monde tel qu’il est. Je crains que le peuple français n’ait raison et donne raison à certains jeunes terroristes révoltés. Le monde a besoin de jeunes passionnés décidés à faire bouger les choses. Que nous le voulions ou non, ce sont eux (ou leurs idées) qui demain, changeront le monde.
Alors, de deux choses l’une, ou nous préparons activement le terrain des grandes mutations qui nous attendent, et ces changements auront peut-être une chance de se faire de manière pacifique, ou nous campons sur nos certitudes figées et ces indispensables changements risquent de se faire de manière plus brutale.
François Maugis,
Saint-Benoît
“Sirandane au Kabar des Dieux” : un ouvrage exceptionnel
Ceci est un vrai courrier de lecteur, de quelqu’un qui a lu le livre de l’ingénieur général aux champs Edmond Lauret : je me suis régalé, délecté, en dévorant ce livre absolument remarquable dans son délire et dans sa pertinence, à en fermer quelquefois les yeux pour mieux en savourer toute la légèreté et la finesse essentielles. C’est un ouvrage exceptionnel, et je dois dire qu’en maintenant bientôt près de soixante ans de pratique de la lecture, je n’en ai pas trouvé beaucoup qui soient, comment dire, aussi bons. Ce n’est pas un livre à mettre entre toutes les mains, car le sujet, la recherche du bonheur, est un mystère dont je ne suis pas certain qu’il faille donner les clés aussi facilement, à supposer que ces clés ne soient pas un mythe.
Le grand reproche que je pourrais faire au “Livre de l’Arbre aux Trois Racines”, c’est qu’il n’est pas référencé dans les librairies, et que j’ai du faire un vrai parcours de détective pour m’en procurer la quinzaine d’exemplaires que je voulais offrir à des amis choisis. Mais c’est peut-être ce qui va le sauver et effectivement, c’est peut-être bien d’éviter d’en parler, afin qu’il puisse conserver ce goût exquis des divins secrets.
Amitiés, et “Florebo Quocumque Ferar”.
Guy Pignolet,
président de Science Sainte-Rose
Face à l’avenir, à la foi et à la raison... !
Un courrier des lecteurs (“Quotidien” du 23/7/05) signé "Les Indigènes de la République", s’adresse "Aux élus de La Réunion". Les signataires... (?) "Au-delà, appellent la société dans son ensemble à réagir à cette nouvelle manifestation de racisme islamophobe...".
Confrontés à l’Histoire, nos représentants interpellés répondront adéquatement, à n’en pas douter, aux enjeux de société sous-tendus dépassant en ampleur un phénomène dont la gravité semble désormais s’inscrire dans la détermination.
Pour ma part, et sans prétention aucune, bien entendu, je soumets aux lecteurs la réaction ci-après, m’exprimant avec toute la liberté d’un vieil apprenti citoyen qui se voudrait toujours "libre et de bonne mœurs !"...
Notre République et sa Constitution, nos socles successifs d’éducation (nous ne pouvons désavouer les legs accumulés et épurés depuis les premiers siècles de notre histoire, me semble-t-il), ne permettent ni racismes, ni exclusives, ni privilèges (ni même les petites combines tropicalisées...), ni indigènes, ni colonialismes, ni ...ni..., ni...
Elles sont tout simplement humaines, avec leurs possibilités actuelles, dans un cadre à respecter qu’il nous appartient d’enrichir ensemble par des projets tendant à une grande convergence qui léguera à notre jeunesse, si elle veut bien l’accepter, un peu de sens à ses aspirations et à ses attentes.
Ainsi, un je-ne-sais-quoi d’une lumière humaniste passant par le prisme pur de notre liberté intrinsèque et souveraine, prendrait peu à peu la place du "fénoir" et aussi celle de cet assombrissement qui jaillit d’on ne sait quelles profondeurs exactement, et qui risque encore et encore, de nous attarder : piétinement ou régression sur les trajectoires prometteuses des progrès authentiques (et non des mirages).
Quoi qu’il en soit des réflexions des uns et des autres, la politique de l’autruche n’est pas permise au confluent des forces occultes qui nous intéressent tous, individuellement et collectivement.
Quelle majorité peut revendiquer pour elle seule la totale connaissance, la totale innocence, la totale efficacité dans l’acte politique ? L’intérêt général n’exige-t-il pas aussi l’apport de l’opposition ? Sur ce plan, il faut rendre à César ce qui appartient à César. Haut et fort, il est historiquement incontestable et opportunément honnête de retenir que la France a eu la sagesse, une sagesse toute moderne, qui a consisté à respecter en pensée et en acte la liberté et la faiblesse des peuples, en clamant, tout à son honneur, un refus retentissant pour bien exprimer la désapprobation des Français dans l’invasion de l’Irak. Le dialogue et la diplomatie, comme réclamés avec insistance par la voix de la France, en particulier, auraient été facteurs de paix et de prospérité pour tous...
Jusqu’à preuve du contraire, je reste profondément convaincu que la plupart des maux dont nous souffrons encore, tels les colonialismes, les racismes, les abus de pouvoirs, les guerres de religions... trouvent en nous-mêmes d’abord leurs principales sources, au niveau de notre libre arbitre quand l’on s’affranchit ou s’exonère de toute spiritualité transcendante. À partir de là, je me permets donc de penser à la possibilité d’évacuation de certaines formes de tartuferie aux multiples facettes pour une approche d’une laïcité modernisée. Elle ne pourra pas matériellement gommer les réalités de notre époque, à savoir les racines millénaires des identités ayant fait souches sur notre sol et dans notre intérêt commun et qui composent actuellement notre nation . En effet, outre des avertissements de bon sens, de bonne gouvernance, pourrait-on dire (Ex. 20. 12-17), il est écrit : "L’homme ne vit pas seulement de pain". (Luc.4.4 ; Mat.4.4.)... Comment en tenir compte ? Pourquoi pas après tout ?
Nos représentants ont du travail en perspective. Leur prise de conscience en altitude, momentanément éloignés des pesanteurs du pouvoir, repose sur la confiance mise en eux volontairement et temporairement (le plus longtemps possible, si possible) pour nous représenter, nous "la France d’en bas". Espérons, car bon sang ne peut mentir nous assure un proverbe...
Joseph Mondon,
Les Avirons.
Tout cela est bien triste...
Les élections du CFCM (Conseil français du culte musulman) viennent d’avoir lieu. On peut se réjouir, comme certains, du fait que le Conseil ait survécu malgré les troubles et les difficultés et, surtout, l’absence de réalisations effectives au niveau national. On peut surtout faire semblant de se réjouir, car sur le fond, la situation est grave.
Il y a deux ans, j’avais dit "Essayons !" en posant comme condition que le gouvernement joue un rôle de "facilitateur" pour accompagner l’autonomisation du processus de représentation des musulmans de France. Or, il n’en est rien : l’État assure le contrôle de l’ensemble du processus et a même réinstauré des relations soutenues avec les ambassades marocaines, algériennes ou autres sur ce dossier très précis de l’organisation du culte. L’islam de France est sous tutelle alors que dans les coulisses les jeux d’alliances, les coups tordus, les libertés prises vis-à-vis des principes de transparence et de démocratie sont plus la règle que l’exception. Il n’y a à se réjouir de rien : le CFCM est à la démocratie ce qu’un pantin à ficelle est à l’improvisation.
On avait besoin que la FNMF (Fédération nationale des Musulmans de France), soutenue par le Maroc et son ambassade, gagne du terrain : la FNMF arrive "encore plus en tête". Il était urgent que l’UOIF revoie ses prétentions à la baisse : cela tombe bien, elle recule... Il fallait que la Mosquée de Paris fasse mieux, gagne du terrain également... elle a, par un enchantement miraculeux, gagné du terrain. Belle programmation, en vérité.
On sait d’ailleurs qui sera le prochain président. Non pas depuis hier, après le résultat des élections, et avant l’élection du 26 qui devrait en décider... Non, depuis le 17 juin... Sarkozy l’a appris à M. Dalil Boubakeur... soit deux jours avant les élections. Le ministère de l’Intérieur, je l’ai dit depuis plusieurs mois, est devenu le cabinet du mufti d’un CFCM que la démocratie a depuis longtemps déserté.
Sur le fond, la situation est grave et les musulmans de France ont de quoi s’inquiéter : on organise sous leurs yeux des élections mises en scène - parasitées par le mensonge et la magouille les plus indigestes - pour un Conseil dont le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il brille par son inefficacité.
M. Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur, connaît les résultats des élections du 26 juin 2005... peut-être connaît-il aussi ceux de 2007... Les dés seront alors à rejouer sans doute... Tant il est vrai que la représentation de l’islam de France répond aujourd’hui davantage à un agenda politique et politicien qu’à la nécessité de structurer dignement et honnêtement la seconde religion de France.
Farouk Issop
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