
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
26 novembre 2004
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Le débat public tram-train : et après ?
La procédure de débat public vient de clore sa première phase et une restitution en a été présentée. Bien et après ? Je voudrais en quelques articles brefs rappeler certaines des idées émises qu’il conviendra peut-être de retenir et de mettre en œuvre dans l’intérêt général.
En effet, s’il était difficile de retrouver dans le détail les interventions de chacun, il est encore plus difficile de savoir ce qui va en être vraiment retenu. Si gouverner, c’est prévoir, gérer c’est avant tout agir. Dans une vraie démocratie, la parole donnée au citoyen doit permettre aux élus, qui ne sont que ses représentants, de changer le réel quotidien par l’action dans l’intérêt général, car l’économie n’est pas une fatalité, elle n’est que le résultat de l’action des hommes... mais conditionnée ou soumise à quel(s) intérêt(s) ?
Vouloir par un tram-train, “mieux se déplacer demain”, en 2012, en laissant importer d’ici cette date, 300.000 voitures supplémentaires génératrices de 250.000 nouveaux conducteurs, n’est qu’une vaste tromperie, car c’est vouloir préparer après-demain en ignorant aujourd’hui et demain !!! Il faut que cesse l’importation massive de plus 30.000 véhicules légers par an, qui n’ira que croissante, et pour cela il faut à nos élus le courage d’instaurer une augmentation forte de l’Octroi de mer sur les véhicules légers de confort.
Les concessionnaires automobiles qui se sont bâti des fortunes en asphyxiant notre île, trouveront bien d’autres solutions pour continuer de s’enrichir. L’intérêt général prévalant sur leurs intérêts privés, cette taxation par CV fiscaux, qui générera entre 40 et 50 millions par an, aura le double effet attendu : freiner l’importation des véhicules légers de confort (surtout les grosses cylindrées) et surtout donner aux futurs transports collectifs (publics et privés) les moyens financiers dont ils ont besoin pour pouvoir assurer, sur les toutes prochaines années, un véritable service de transport en commun (les cars jaunes) avec 1.000 bus, modernes, confortables, transportant les vélos et les VTT, au lieu des 58 actuels !!!
Quand on constate aujourd’hui, que l’asphyxie routier coûte collectivement aux Réunionnais 3 à 4 millions d’euros par jour ouvré, l’importation de 1.000 bus grâce à la défiscalisation devient tout à fait réaliste et possible : c’est 250 millions d’euros d’investissement, amortis sur 5 ans, que les “gros contribuables”, friands de niches fiscales, se feront un plaisir d’apporter à l’économie réunionnaise. L’ensemble des transporteurs publics et privés, grâce aux recettes du supplément d’Octroi de mer, pourront amortir ces investissements, 45 millions d’euros par an, sans les faire supporter aux futurs utilisateurs des transports collectifs mais, bien au contraire et juste retour des choses, en les faisant assumer aux clients des importateurs, futurs utilisateurs du bitume réunionnais (qui nous a collectivement coûté si cher sur la route du littoral et qui va nous coûter si cher sur la route des Tamarins !!).
En instaurant un réseau densifié sur toute l’île de transports en bus dès 2005 par l’importation de 1.000 bus permettant l’emport des cycles, dont le coût mensuel d’accès sera délibérément attractif ( une carte orange à 15 euros par mois : 15 dollars à Honolulu capitale de l’État d’Hawaï ), nous créerons un outil qui amènera le basculement des 20 à 25% d’utilisateurs quotidiens de la route qui désengorgeront aux heures de pointe la circulation, et permettront aux bus de se déplacer plus vite, pour peu que, simultanément, nous commencions à leur créer un espace en site propre partout où la chose, avec un peu d’imagination et de bonne volonté, s’avère rapidement possible.
Quand les personnes qui se rendent seules quotidiennement au travail dans leur auto, pour un coût mensuel de 300 à 400 euros, verront pour 15 euros par mois, défiler les bus à côté de leur voiture engluée dans les bouchons, peut-être réfléchiront-elles et prendront-elles conscience que leur intérêt privé a tout à gagner en s’associant à une démarche dictée par la solidarité et par l’intérêt général.
La CITALIS, qui n’est pourtant pas un summum en la matière, a confirmé en quelques années que des transports en commun, relativement efficaces, rapides, fréquents, adaptés aux besoins réels, trouvent leur clientèle. Il en sera de même au niveau des transports interurbains des cars jaunes qui généreront de 2005 à 2012 la clientèle acquise, car gagnée au transport en commun, non par contrainte comme aujourd’hui pour les publics captifs scolaires ou “sans-voitures”, mais par conviction et par un “sordide intérêt pécuniaire”, assurant le succès futur d’un tram-train si la nécessité s’en trouve confirmée.
Si dès demain “il fait bon se déplacer” à La Réunion pour les Réunionnais, qu’en sera-t-il pour nos touristes présents et futurs ?
À suivre...
Antoine Franco,
qui rêve d’une île heureuse
Avancer ensemble et anticiper
Le débat public sur les déplacements - c’est une première à La Réunion - s’est clôturé le vendredi 19 novembre à la Halle des manifestations au Port. Une question est sur toutes les lèvres : aurons-nous les possibilités de nos rêves ? Quel sera le plan de financement et selon quel calendrier ? Quoi qu’il en soit, nous sommes appelés à avancer ensemble et à anticiper.
Aujourd’hui comme demain, la vigilance est toujours de mise. Nous ne pouvons nous satisfaire de la reproduction à l’identique des schémas du passé. Nous avons besoin de "solidarités essentielles pour un développement au service des hommes", comme le rappelait Mgr Gérard Defois, évêque de Lille, à l’occasion du centenaire des Semaines sociales. Dans le monde comme à La Réunion. Demander un traitement équitable lors d’un débat public, c’est exprimer qu’un chemin existe pour sauvegarder le tissu social et le vivre ensemble. C’est également notre rôle que d’interroger les pouvoirs sur la place réservée aux oubliés de la société et d’écouter les propositions de façon à remédier à ces disparités. L’heure est à la concertation. Les conclusions de ces débats sont attendues avec beaucoup d’intérêt.
Henri Delebecque,
Le Tampon
Wassalam, Yasser Arafat
C’est avec beaucoup de peine et de douleur que je m’incline devant ta mort, mais aussi avec une grande compassion et un immense désarroi pour la Palestine, et son peuple... Ton peuple.
Je te fais le serment que, nous, Association Réunion Palestine Solidarité, continuerons encore et encore jusqu’à la victoire ce combat, ton combat, notre combat, pour la création et l’existence d’un État palestinien.
Je ne verrai peut-être pas l’issue victorieuse de ce combat mais les générations qui viendront après nous s’en souviendront et pourront enfin vivre en paix et libres.
Je te jure que l’histoire nous donnera raison même si pour cela, nous devons l’écrire avec les larmes et le désespoir.
Mes remerciements sincères et profonds à la France, qui t’a permis de mourir dignement.
Repose en paix Yasser Arafat et, de là où tu es, n’oublie pas de prier pour ton peuple.
Salam...
Sidambarom Mairhoune
(Association Réunion Palestine Solidarité)
Les inconvénients de la privatisation de l’électricité
Des milliers de foyers réunionnais ont dû subir des coupures d’électricité durant plusieurs heures ces derniers jours. À côté des inconvénients liés à l’absence d’éclairage la nuit notamment, s’ajoutent les risques sanitaires encourus par la rupture fréquente du froid et donc des variations de température imposées aux stocks alimentaires familiaux contenus dans les réfrigérateurs et congélateurs, en ce début d’été austral.
Plus d’un siècle après son introduction dans l’île, l’électricité ne représente plus un luxe, mais fait partie de la vie de tout un chacun.
Aussi, il importe de ne pas la considérer comme un produit de consommation banal, car sa production et sa distribution sont d’intérêt public.
La grève qui frappe la centrale thermique du Gol illustre parfaitement les risques attachés à la privatisation de la production d’électricité.
Ainsi, dans ce conflit, quelle place réserve-t-on au service public, à l’intérêt général ?
Sans être dogmatique, il convient d’admettre que le libéralisme montre là ses limites. L’électricité comme l’eau et d’autres services dont le public a le plus grand besoin doivent être préservés et épargnés de la privatisation dont l’objet principal est de produire le maximum de profit pour les actionnaires.
Dans le système du libéralisme économique débridé, les notions de bien public, d’intérêt public, de service public disparaissent et sont remplacées par celles de la rentabilité et du retour sur investissement dans le plus court délai.
Devons-nous donc laisser se démanteler le service public de l’électricité sans réagir ?
À chacun d’assumer ses responsabilités de citoyen, car il devient primordial de s’exprimer sur ces questions fondamentales pour notre avenir. Autrement, les désagréments de ces derniers jours risquent de se renouveler souvent et au détriment du plus grand nombre.
Youssouf Mohamed,
La Possession
Pas de journée des droits de l’enfant à La Réunion ?
Ce samedi était la journée mondiale des droits de l’enfant et quasiment aucune mobilisation à La Réunion ! Pourtant la veille, les journaux réunionnais faisaient leur une d’un crime d’une imbécillité innommable : un bébé était mort car il a été battu. Et pas battu par un sadique, non, battu par son père qui ne supportait pas de l’entendre crier. Pourquoi ? Parce que ce père a probablement lui aussi vécu une enfance faite de raclées et qu’il n’y a rien qui se reproduise aussi bien que le modèle parental. Déjà au début de cette année, le même drame s’est produit.
On ne bat pas un enfant. Il devient absolument nécessaire d’extirper cette croyance bien ancrée qu’un enfant se “dresse” à coups de claques. Il devient absolument nécessaire de faire comprendre qu’un coup porté à un enfant est aussi grave qu’un coup porté à un adulte. Non, pas aussi grave, plus grave ! Il est absolument nécessaire de mobiliser toutes les compétences institutionnelles, associatives, médiatiques pour que de telles crimes ne se reproduisent plus.
Jean-Pierre Espéret
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