
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
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27 août 2005
Et notre identité en construction alors ?
"Je sais que vous êtes des gens charmants, très accueillants. C’est à vous de dénoncer ces barbares qui donnent une très mauvaise image de votre île à l’extérieur. C’est à vous de prendre ce combat en main afin d’éradiquer ce genre de pratique. Ce n’est certainement pas un ministre assis derrière son bureau à Paris qui pourra faire quelque chose..." (“Quotidien”. Entretien : Michel Zitte).
Applaudissons Brigitte Bardot pour son message et merci à Véronique Sanson.
"Barbares, pas de mots pour décrire l’ignominie de l’acte, cette particularité régionale, la pratique est répandue dans l’île, chaque jour des cas plus invraisemblables les uns que les autres, victimes d’abandons lâches, c’est pas tous les jours qu’on voit ça. Ile poubelle, département leader français des crimes de sang, dénoncer" etc.
Voilà notre portrait !
Autant de têtes, autant d’avis ! Ce proverbe dit : des causes très nombreuses produisent la diversité des jugements sur le même sujet dans une mesure plus ou moins grande. Il faudrait l’identité absolue des personnes pour qu’il y ait identité absolue dans les avis. Or la science dit que même deux gouttes d’eau ne se ressemblent pas !
Trop de chiens errants ? Les grands remèdes ! Terrible conception dans l’idiome d’un peuple quand notre métissage se situe sur une des meilleures trajectoires de l’humanité en marche !
Qu’il s’agisse de requins aquatiques ou de "requins" terrestres, le fait est, qu’entre ces pôles, on trouve toujours l’Homme, cet animal "supérieur" !
Nous avons eu la faveur insigne de bénéficier sans efforts retentissants : avantages, privilèges ou au contraire "misères" découlant de toutes les implications de la loi du 19 mars.
Sortis du colonialisme, puis "départementalisés" de mieux en mieux, semble-t-il, nous voici dans cette société moderne, "paradisiaque" pour les plus débrouillards.
Il semblerait que la société réunionnaise, en est restée en deçà, à un niveau peut-être "préhistorique" ! Notre Réunion à tous resterait donc en pleine crise de l’intelligence et s’abêtit.
Des questions se posent, des diagnostics et des remèdes s’imposent pour ne plus voir dans nos forêts, dans nos rues, ces chiens et aussi ces chats affamés, abandonnés et désorientés après les départs en vacances de leurs maîtres.
Nul doute que nos représentants sauront y mettre bon ordre avant de s’user totalement, même haletants, épuisés dans les labyrinthes des lois...!
Les chiens, les chats qui ne chassent plus..., les rats ? Et si la rage s’y mettait ?
Jusqu’où irons-nous avec ce déficit de citoyenneté et de civisme dans une société de chômeurs ? Sans compter les insuffisances résultant de cursus scolaires à revoir dans une laïcité allégée de ses aspects idéologiques, si elle veut assurer la cohésion sociale dans une culture "zanbrokal".
Me permettrez-vous d’orienter nos réflexions sur la grave responsabilité de ceux qui ont charge d’enseigner... (Jac. Chap. 3), en y ajoutant : "Chiens perdus sans collier" (Gilbert Cesbron - Laffont - 1954).
Merci.
Joseph Mondon,
Les Avirons
Quelle sécurité ?
Il y a quelques années de cela, quand je me suis installé avec ma famille dans la commune du Tampon, j’étais séduit par la qualité de vie et le climat de cette ville. On disait que c’était la ville où il fait bon vivre.
Mais malheureusement, de nos jours, il ne se passe pas un jour où cette même ville ne fasse l’objet d’articles liés à la délinquance croissante au Tampon.
Quand je vois la situation actuelle dans la ville, je suis préoccupé pour ma sécurité et de celle de ma famille. Mais que fait la police de cette ville ? Juste à verbaliser les gens qui ne paient pas leurs places de parking ?
Vols de boosters, car-jackings, cambriolages de magasins et j’en passe ! On aurait dit que la Commune du tampon a changé de priorités et que son maire, le vénérable TAK a des projets plus mégalos, tels que le Parc du Volcan, le cœur de Ville en oubliant les préoccupations mêmes de ses habitants en matière de sécurité !
Je pense qu’il est temps de se réveiller car les Tamponnais sont aussi des électeurs comme vous et moi. Tout comme les nombreux journaliers communaux qui attendent un geste de leur maire pour sortir de leur précarité actuelle.
Courage, les élections sont dans trois ans.
H. I. R.,
Le Tampon
Zanfan i plèr pa i gagn pa tété
Ni sobat zis po inn ti bout somin goudroné
Nou abite soi dizan dann une vil réputé po so environman propre. “M. propre”, M. lo maire de Saint-Pierre, prézidan de la CIVIS, la propreté li gagn pa mèt dann son vil. Ousa nou sava ?
Nou lé in bann famille i abite dann lo kartié Zoli Fon Basse-Terre, rue Bertin. Nana in somin an tèr. Kan la pli i tomb, nana in paké la boue èk 2 bassin : kom ki diré, 2 pisine, inn po kanar èk lot po gro koson blan.
Nou, lo bann domoun a koté, nou mazine M. lo maire Fontaine la fine oubli kartié la : toul-tan mi wa dann so liv gato èk la fèt l’éspor par si, ti bouké flèr par là, médail po M. in tèl, po Mme in tèl... Soi dizan i apèl sa... "la voi du sud", mé la poin rien po kartié Zoli Fon dann so kanar.
Nou lé zanfan oublié. M. le maire, di out bann zadzoin arét fumé, arèt kour dèrière femme domoun, guett in kou kartié Zoli Fon rue Bertin.
A mwin Tanbi Lolo Zan Klod,
fièr de mo dinité kréol
Mme Bello, continuez
Madame Huguette Bello, une femme de caractère, a bien compris que si on veut se faire entendre, il faut élever la voix et choquer. Elle a dénoncé à haute voix et en joignant le geste à la parole, la vente de chemises portant l’inscription "violent femmes".
Dans les courriers de lecteurs de la presse quotidienne, les intellectuels de service ont crié immédiatement au scandale. Un éditorialiste renvoie même Madame Bello aux travaux d’aiguille pour réparer son forfait.
Ah messieurs, vous me navrez. Vous confortez par votre vertueuse indignation l’impunité dont bénéficient les auteurs d’agressions sexuelles dans notre société.
Je sais de quoi je parle, étant issue d’une famille où ce genre d’acte se répète de génération en génération, de grand-oncle en oncle et en cousin. Les victimes, lorsqu’elles osent parler à l’âge adulte, se voient toujours opposer le même discours : "pourquoi n’as-tu rien dit avant ? c’est trop tard. Et puis, pense au chagrin de la femme, mère, grand-mère... de l’agresseur. Tu vas lui briser le cœur. Finalement, il vaut mieux ne rien dire et faire comme si... pour sauvegarder l’harmonie familiale". Et gare à vous si vous perturbez ce bel équilibre : devenue l’agresseur à votre tour par un subtil tour de passe-passe, vous êtes exclue du groupe.
Les réactions contre l’intervention de Madame Bello que j’ai pu lire vont dans le même sens : un petit tour de passe-passe et hop, le méchant n’est plus ce que l’on croit. Messieurs, ces faits que vous prétendez insignifiants comme "violent femmes", sont des coups de couteau au cœur des innombrables petites filles, jeunes filles et femmes qui ont subi des agressions et qui ont compris ensuite que tout cela est en réalité admis dans la conscience collective.
Non, la lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes n’est pas une cause crédible aux yeux de l’opinion publique, car ces actes sont en fait considérés comme normaux par trop de personnes.
Vous le voyez, je suis devenue très cynique et encore pas tout à fait résignée, car malheureusement je reçois des confidences toujours plus nombreuses qui me prouvent que les femmes n’ont pas fini de payer le prix de leur sexe faible.
Messieurs, je ne vous salue pas.
(Une anonyme, Paule) qui espère que d’autres Madame Bello sauront se lever et choquer nos bien-pensants
Les mots de la honte
Huguette Bello est une femme politique courageuse, je suis d’autant plus à l’aise de le dire que je ne suis pas affilié au Parti Communiste Réunionnais, les camarades le savent, (à aucun autre parti d’ailleurs).
Inciter même indirectement au viol de la femme par des inscriptions ignobles sur un tee-shirt est une honte incommensurable contre la femme et l’homme. "Violent femmes" même si c’est le nom d’un groupe et que cela signifierait mauviette dans un patois de métropole est explicite, il s’agit d’une incitation à la violence...
Aussi honte ! À tous les névrosés, les méchants plumitifs qui osent défendre et accepter une telle violence de mots pour notre jeunesse sans repères.
Bravo, Madame Bello, l’immense majorité des Réunionnais, tous les hommes et les femmes sensés de ce pays sur cette action sont avec vous ! Vous avez eu raison de réagir, d’ailleurs les vendeurs avaient honte et ont dissimulé leurs tee-shirts lorsque la police est arrivée.
Dans un même élan, bravo Anne Marie Payet pour être intervenue au Sénat afin de prévenir les femmes du danger que représente l’absorption d’alcool lors de la grossesse.
L’intégrité de l’Homme et de la Femme est bien trop sacrée pour être bafouée et ridiculisée, sans que nous réagissions.
Tous ceux qui ont osé vous attaquer sur le geste sain et naturel, celui d’une femme réunionnaise libre et courageuse qui se rebelle contre le machisme ambiant, sont des amis (inconscients ?) de la mise en place progressive du quatrième Reich, celui de la consommation matérialiste outrancière et du capitalisme dérégulé qui nie à l’Homme son droit à la dignité !
Il est des mots qui incitent à la perversion et que nous devons combattre... à leurs racines.
La moralité élémentaire est de respecter l’autre dans son altérité.
Quant aux violeurs et leurs complices qui diffusent (et acceptent de tels propos au nom de la liberté du... marché ?) ou se gargarisent de mots pour les protéger, ils doivent être d’abord jugulés... puis soignés !
Dans tout cela une question jaillit : quelle est la déontologie du journaliste ?
Christian Vittori
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