
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
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28 septembre 2005
Non à Sarkozy et à son libéralisme de rupture !
Après l’intronisation à l’américaine, le jet privé ! Show must go on ! Le voilà maintenant sous nos tropiques - passons sur le fait qu’il vient réconforter les troupes locales embarrassées par des bilans peu flatteurs à tous les niveaux - pour la poursuite de sa grande tournée des départements à la recherche des onctions UMPiste et populaire !
Il va nous parler, entre autres choses, laïcité ! Trop beau ! Mais de quelle laïcité parle-t-on quand on se plaît à ériger des quotas pour "régler" les problèmes d’immigration (Car qui dit quota dit aussi reconnaissance dans le droit des communautés !) ? De quelle laïcité parle-t-on quand on approuve la suppression (partielle et sur une "sous partie" du territoire national, me direz-vous !) du droit du sol ? Droit du sol qui, au passage, a fait papy Sarkozy et donc fiston français ! Nicolas Sarkozy a sa propre conception de la laïcité et ça n’est pas la nôtre !
Pour nous, il n’y a pas de laïcité sans État social fort. Car chacun sait que les replis communautaires s’opèrent principalement quand la misère sociale devient insupportable. Et, même insupportable chez nous, elle peut encore être plus supportable que dans les pays d’origine. Il ne peut donc aussi y avoir d’État social fort sans coopération avérée. Il n’y aura pas non plus de libre exercice de conscience, sans quoi la laïcité serait vaine, sans une éducation publique de qualité. La laïcité est en effet un pilier de notre pacte républicain qui doit aboutir, aurait dit Jaurès, à la République sociale.
Avec Nicolas Sarkozy, on le voit, on est loin du compte ! Et sa conception minimale de l’État lui impose un remodelage de la laïcité ! Plus généralement, N. Sarkozy est en réalité obligé de s’inscrire en rupture avec le libéralisme de la politique de J. Chirac tellement cette dernière est impopulaire et synonyme d’échecs ! C’est le seul moyen pour lui d’espérer échapper à l’inventaire et essayer encore de faire rêver les Français ! Mais qu’on ne s’y trompe ! Le libéralisme - la doctrine qui fonde la pensée de Nicolas Sarkozy - reste le libéralisme ! Qu’il soit de rupture ou de continuité ! Il porte en lui les mêmes ravages (humains et environnementaux) !
Au demeurant, la véritable et seule obsession de Nicolas Sarkozy est de soigner la situation d’une classe oligarchique en :
Plafonnant à 50% (mieux que D. de Villepin !) le taux maximum d’imposition (qui profite principalement aux plus riches).
Réduisant les frais de succession, de transmission, dons, etc.
Privilégiant le capital financier et patrimonial au détriment du travail par la multiplication des déductibilités et autres exemptions fiscales répondant en cela aux injonctions du Medef,
Privatisant les services collectifs, comme si, en tout le privé était plus efficient que le public !
Tentant de renvoyer la responsabilité du chômage au seul chômeur, comme la symbolique de la discrimination positive renvoie exclusivement à la responsabilité individuelle, etc.
Tout ceci concourt à tarir les recettes publiques et condamne l’État au service minimum en matière de solidarité et de protection, à l’affaiblir dans ces missions sociétales. Pas surprenant dans ces conditions de le voir soutenir le projet de Constitution européenne (qui, dans sa devise, substituait l’union dans la diversité à l’égalité en droit !). Président (c’est de la fiction, mais comme l’intéressé et ses acolytes y croient dur comme fer, on se permet simplement la contradiction !), il ignorera à la CIG sur le TCE de décembre 2007 le vote du 29 mai pour s’acoquiner avec les autres libéraux (Pourquoi pas Mme Merkel si d’aventure elle devenait Chancelière !) et nous refourguer du Giscard dans le dos !
Les succès de Karcher-man, nous les connaissons ! Ses actions gouvernementales, qu’il médiatise fièrement et à outrance, sont assez parlantes : sécurité ? ... en baisse mais beaucoup par manipulation statistique ! prix des produits de grande consommation ... en baisse mais au microscope ! Enfin, le modèle social français qu’il conteste, est en tout cas hautement supérieur au seul modèle sarkoziste visible à Neuilly (Considérer la seule loi SRU !).
Qu’il se le dise, s’il parvient à franchir les primaires à droite et si notre récente victoire au référendum n’est pas lapidée par nos propres camarades, la gauche rassemblée se fera un plaisir de déjouer son méga bluff et le renvoyer à ses bobos de Neuilly. Parce que si "la France n’a pas besoin des socialistes", elle a encore moins besoin de tel vaniteux !
Jean-Hugues Savigny
(Socialiste tendance Mélenchon-Fabius)
Chronique d’un désastre annoncé
Les images insoutenables que nous livre chaque jour à domicile la télévision ont de quoi nous faire perdre le moral et nous plonger dans un profond pessimisme. D’où le réflexe et la tentation de ne pas ouvrir notre poste à l’heure des informations ou de nous détourner systématiquement des scènes les plus pénibles qui viendraient troubler notre tranquillité.
Mais la plus grande erreur serait de croire que la situation tragique dans laquelle se débat notre monde est purement accidentelle et qu’elle est le fruit du hasard. La cause profonde, chacun la pressent mieux aujourd’hui, c’est la recherche effrénée du profit identiquement l’accumulation du capital par une minorité au détriment de l’immense majorité, comme nous le démontre clairement chaque année le rapport publié sous l’égide de l’Organisation des Nations-Unies, censé évaluer les progrès accomplis en matière de développement dans chaque pays et qui ne manque pas de pointer du doigt les responsables. Déjà, il y a une quinzaine d’années, il faisait ressortir que la tranche des 20% de la population la plus riche se partageait à elle seule 87% du revenu mondial. Et le dernier rapport en date, présenté ce mercredi 7 septembre à Vienne et à New York, vient confirmer l’échec patent des objectifs du Millénaire, ceux qui avaient été fixés en septembre 2000, à savoir : la lutte contre la pauvreté, la faim, la maladie, l’analphabétisme...
Il dévoile au grand jour les mécanismes implacables qui fonctionnent au sein des échanges commerciaux : "Les barrières commerciales auxquelles sont confrontés les pays en développement exportant vers les pays riches sont, en moyenne, trois fois plus élevées que celles qui frappent les échanges entre pays riches". Dans ces conditions, inutile de parler de rattrapage : les pays riches, faisant passer en avant logiquement leurs propres intérêts, freinent ou empêchent du même mouvement le développement des pays pauvres. D’où ce jugement, d’autant plus sévère qu’il vient de l’Organisation des Nations-Unies elle-même : "Cette taxation perverse et ces politiques commerciales inéquitables continuent d’empêcher des millions d’habitants dans les pays les plus pauvres du monde de sortir de la pauvreté, maintenant des inégalités obscènes". C’est la condamnation sans appel de l’économie dite ultra-libérale et du libre-échange : "Derrière la rhétorique du marché libre... se cache la dure réalité", y est-il écrit en toutes lettres. Et de citer à l’appui, l’exemple des subventions que les pays riches versent à leur agriculture, qui leur permettent de "garder un quasi monopole sur le marché mondial des exportations agricoles" et qui font perdre "environ 19,7 milliards d’euros par an... aux pays en développement".
Il n’y aurait donc plus rien à faire, qu’à baisser les bras et se laisser aller au désespoir. Mais si maintenant nous savons tous que c’est fatal, que notre monde va tout droit dans le mur, il devient de salut public de nous dire que le dernier mot ne peut être fatal. Car seule une prise de conscience générale, accompagnée d’un sursaut de même ampleur et surtout d’une décision d’humanité, pourront sauver in extremis notre monde du chaos programmé.
Georges Benne
"Derrière la rhétorique du marché libre... se cache la dure réalité"
Laïciser jusqu’au costume ?
Sauf erreur, et dans ce cas mes sincères excuses, car jusqu’ici nos représentants locaux n’ont pas examiné en concertation avec nous les problèmes relatifs à la cohésion sociale à notre époque sous l’éclairage de tout ce qui relève de la séparation des pouvoirs civils et religieux depuis la loi votée le trois juillet mille neuf cent cinq à la Chambre des députés. Taine (1828-1893) a-t-il encore raison : "Ce qui perd la France, c’est l’ignorance ordinaire des parlementaires qui la gouvernent. Ils ne sont allés au fond de rien et ne savent où ils vont. Ils ne peuvent ni ne veulent regarder, comme nous, l’avenir, et de toute la profondeur du ciel agrandir l’horizon humain..." ? (*) C’est à croire que des lois supérieures mènent les peuples ! Il n’y a pas aujourd’hui de truchement entre nos représentants et le gouvernement français, que je sache. Alors, pourquoi cette réserve en contraste avec la verve de : Brisson, Briand, Rouvier, Waldeck-Rousseau, Combes, Buisson... De nos jours les services tels ceux de Consalvi et Spina, de l’abbé Bernier ne seraient plus de mise. À notre époque il faut expliquer ou comprendre.
Il a été question de "toilettage". Pourquoi pas ? Faudrait-il en avoir peur ? Nous ne sommes pas une collection de semblables, des segments A-Z isolés, ignorant tout ou voulant tout ignorer des questions touchant à l’ultime, mais des citoyens dans une humanité en marche où les religions en paix détiennent une des clefs dans la conception de la société en lui insufflant, non pas du prosélytisme, mais une idée de transcendance qui nous distingue apparemment de la bête. Où sont passées nos valeurs : honnêteté, loyauté, fidélité, respect de soi-même et des autres...?
Je laisse donc ici la place à ceux dont les compétences et les vertus républicaines et démocratiques pourront, mieux que moi, éclairer pour cimenter notre vivre ensemble dans le partage. Voilà, me semble-t-il, une des suggestions possibles concourant à ce qu’il est convenu d’appeler la recherche de l’intérêt général.
Joseph Mondon
(Les Avirons)
(*) Georges Berry - Député - Une Page d’Histoire. La séparation des Églises et de l’État à la Chambre des députés - Librairie universelle.
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