
56% des Français pour la censure du gouvernement Bayrou
7 juilletAlors qu’Emmanuel Macron retrouve cette semaine son pouvoir de dissolution, la moitié des Français dit souhaiter dans les prochains mois une (…)
29 juin 2005
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Vivre le plein emploi
À force de nous répéter, à longueur de journée, dans tous les médias et sur tous les tons, que la loi Aubry, dite des 35 heures, est en premier responsable de la crise économique et sociale que traverse la France, beaucoup d’entre nous avaient fini par le croire. Combien de fois n’avons-nous pas entendu ressasser cet argument, à commencer par chacun des membres du gouvernement, tous les ministres confondus et le premier en tête, de concert avec le Président de la République, à chaque séance des questions à l’Assemblée et au Sénat, à chaque élection depuis les dernières présidentielles, avant, pendant et après la campagne pour le référendum constitutionnel européen ?
Et voilà que, cinq ans et demi après la promulgation de la loi en janvier 2000, un article du "Monde" daté du samedi 25 juin, vient très justement remettre les pendules à l’heure. À partir d’une étude publiée par la revue de l’Insee "Économie et statistiques" numéro du vendredi 24, qui dresse un bilan de l’application de cette loi, il confirme, ce que certains savaient déjà, que la mise en place de la semaine de travail de 35 heures a permis la création de plus de 350.000 emplois entre les années 1998 et 2002 "et ceci sans déséquilibre financier apparent pour les entreprises". Ce qui veut dire en clair, que contrairement à l’idée largement répandue qu’il y aurait incompatibilité entre la dynamique des entreprises et les énergies humaines engagées, les entreprises françaises, d’une manière générale, en ont bénéficié puisque "les gains de productivité apparente du travail ont été de l’ordre de 40 à 50% de la baisse de la durée du travail". Pour le dire encore plus nettement, grâce à la loi Aubry non seulement les entreprises françaises en général n’ont rien perdu, mais elles ont connu un regain de productivité. Et la réussite aurait été encore plus éclatante si tous les employeurs avaient pleinement joué le jeu, car encouragés dans leurs tentatives par le gouvernement qui a suivi, certains n’ont pas hésité à recourir à des "astuces" (le mot est dans le rapport) "comme celle qui consiste à intégrer des jours de congé existants dans les RTT".
Voilà qui réduit à néant les contrevérités qui se sont accumulées depuis et n’ont pas cessé jusqu’à ce jour. On retrouve ici, - les plus anciens s’en souviennent -, à peu de choses près, les mêmes critiques, les mêmes réactions d’hostilité de la part des patrons, des classes privilégiées et de leurs représentants, les mêmes prédictions catastrophiques pour l’économie du pays - qu’en 1936 pour la loi des 40 heures. Avec cependant une différence de taille, due sans doute en partie au contexte historique : la loi du Front populaire s’inspirait davantage du socialisme dans ce qu’il a de plus authentique, tandis que celle du gouvernement Jospin, malgré des aspects positifs, procède d’un socialisme édulcoré, inféodé au système - au système dit libéral, dans lequel se sont embarqués les zélateurs du oui au "traité établissant une Constitution pour l’Europe". Et puis la loi des 40 heures était assortie des congés payés, ce qui eut pour effet à l’époque de susciter dans le peuple un plus grand enthousiasme, jusqu’à provoquer dans tout le pays des explosions de joie. Mais, à quelque soixante-dix ans de distance, la symbolique est la même : travailler pour le plein emploi, c’est assurément œuvrer à l’avènement de l’humanité.
Georges Benne
Lettre ouverte à M. Breton
M. le Ministre des Finances,
Vous venez de déclarer que les Français vivent au-dessus de leurs moyens. Vous avez par la suite fait préciser qu’en fait, vous vouliez dire que "la France" vit au-dessus de ses moyens. Ce qui change tout, n’est-ce pas ?
Le Français de base que je suis a le sentiment très net que vous poussez un peu loin le bouchon. En effet, la dette publique, c’est-à-dire celle de votre gouvernement, dépasse maintenant les mille milliards d’euros. Le taux d’endettement de la France est actuellement de plus de 60%.
Ce n’est pas à vous que je rappellerai que n’importe quel Français se ferait jeter par sa banque avec un taux d’endettement pareil. À ma connaissance, le taux maximum toléré par les banques est de 30%. Au demeurant votre banque, M. Breton vous a déjà fait de très désagréables remarques, mais au lieu de prendre des mesures drastiques pour résorber ce déficit vous vous contentez d’en imputer la responsabilité aux Français, puis à la France.
Mais au fait qui est responsable de ce trou abyssal ? Nous les français de base ? Ou vous, et votre gouvernement ?
Qui a creusé largement ce tonneau de Danaïdes depuis 10 ans qu’il est président ? Qui pratique depuis plus de 40 ans la politique de la main au cul des vaches, et du chien crevé au fil de l’eau ?
N’importe quel Français de base sait qu’en diminuant les recettes et en augmentant les dépenses il va dans le mur. Or, qui, depuis 10 ans, a diminué les impôts tout en augmentant les dépenses ?
Qui diminue les recettes de l’État depuis des années, en exonérant largement les patrons des charges sociales, paraît-il pour les inciter à embaucher ? En pure perte, car le taux de chômage dépasse maintenant les 10%. En revanche les entreprises se portent bien, merci pour elles.
Qui vend actuellement, pour des bouchées de pain, des entreprises qui rapportaient naguère à l’État beaucoup d’argent ? Qui privatise depuis des années les bénéfices des entreprises, et nationalise leurs pertes ?
Qui encourage depuis des années, avec les entreprises, la stagnation de nos salaires, tout en se plaignant, avec les entreprises, que les Français ne consomment pas assez ?
Qui a bâti son budget sur une prévision de croissance de 2.5% alors qu’il savait très bien que ce serait un miracle que de faire plus de 1.5% ? Certes, ce n’est pas vous, c’était l’ermite du Poitou, mais les fautes de nos amis restent tout de même des fautes.
En tout état de cause, l’État c’est vous, M. Breton !
Nous, Français de base, on ne nous a jamais demandé notre avis sur ces questions. Et quand on nous le demande, notre avis, comme au dernier référendum, on zappe notre réponse. Pire, on fait comme si de rien n’était, on nous traite d’imbéciles qui n’auraient pas bien compris la question, voire de poujadistes scotchés à leurs misérables privilèges.
Vous n’ignorez certes pas que dans n’importe quelle entreprise un PDG avec un bilan aussi calamiteux serait débarqué sur l’heure ; lui et son équipe toute entière.
Mais dans la république d’aujourd’hui, on ne change pas le staff, encore moins le PDG, et en prime on insulte les actionnaires.
J’ai la très nette impression, M. Breton, qu’à l’issue du prochain conseil d’administration, il va vous falloir chercher une autre entreprise à sauver. Que diriez-vous de France Telecom ? Il n’y a plus “que” 50 milliards de dettes.
Je vous prie d’agréer, Monsieur Breton, l’expression de ma profonde indignation.
P.S. Dans les journaux d’hier je lisais :
" M. Breton a déclaré que les Français vivent au-dessus de leurs moyens "
Dans le journal d’aujourd’hui je lis : " Perquisition à Bercy "
La vie est mal faite M. Breton : c’est nous qui vivons au-dessus de nos moyens, et c’est chez vous que l’on perquisitionne. Ô tempora ! Ô mores !
Guy Déridet
Carrefour et la discrimination
Fidèle client de Carrefour Lattes (34), mon épouse fait ses courses avec notre bébé de 12 mois pour un caddie de 160 euros (montant moyen hebdomadaire de nos courses à ce même Carrefour depuis 3 ans : 150 euros + essence). Arrivée en caisse, elle veut payer avec notre chéquier du Crédit Agricole de La Réunion (mon épouse est réunionnaise), en présentant bien sûr une pièce d’identité (et même deux !). Refus formel de la caissière. Mon épouse demande des explications et insiste pour voir un responsable ; une hôtesse en rollers s’adresse à la responsable des caisses... confirmation : les chèques de La Réunion ne sont pas acceptés car dixit la caissière “cela occasionne trop de frais pour Carrefour”. Un employé récupère le caddie de mon épouse, et celle-ci repart à 11H45 sans victuailles et avec le bébé affamé qui commence à hurler !!! À son retour, elle m’informe et je contacte alors Carrefour. Le responsable de la sécurité m’explique que les employés ont appliqué des directives nationales et évoque la loi de 1935 permettant aux commerçants de refuser le paiement par chèque. J’explique que ce refus n’est pas explicité au niveau des caisses et que de plus, ayant une carte de fidélité, un employé pouvait retrouver trace de nos paiements réguliers. Rien n’y fait.
Quelques heures plus tard la responsable des caisses me téléphone, se réfugiant toujours sur la possibilité du refus de paiement par chèque, et me certifiant qu’à l’entrée du magasin était affichée cette information liée aux paiements. Je suis scandalisé. N’y a-t-il pas là un combat à mener, comment peut-on en 2005 justifier un refus de vente par une loi de 1935 ? Peut-on se réfugier sur un prétendu au point stratégique d’un immense centre commercial alors qu’aucune mention n’est clairement visible au point stratégique que sont les caisses ? Comment les Réunionnais et les autres habitants des DOM-TOM peuvent-ils comprendre cette discrimination...
Nous avons changé d’enseigne !!!!!!
Didier Hébert,
Montpellier
[email protected]
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