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3 juin 2004
Le "déficit" de la Sécu : "un véritable mensonge d’État"
Créée à la fin de la Seconde guerre mondiale dans les conditions les plus difficiles, la Sécurité sociale demeure aujourd’hui l’une des plus grandes conquêtes ouvrières.
Destinée, selon l’ordonnance qui l’institue le 4 octobre 1945, à garantir les travailleurs et leur famille contre les risques de toute nature susceptible de réduire ou de supprimer leurs capacités de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent, la Sécurité sociale reste l’institution majeure de la solidarité entre actifs et inactifs, bien portants et malades, générations actuelles et futures, et ce, malgré tous les CSG Rocard, lois Balladur, plan Juppé, lois Aubry...
Financé par le salaire différé, centralisé sous forme de cotisations, puis redistribué solidairement sous forme de prestations, notre système de protection sociale collective garantit aux salariés et à leur famille un droit égal à la couverture de risques sociaux : maladie, vieillesse, famille, décès, invalidité, chômage.
S’élevant en 2002 à 437 milliards d’euros, soit une fois et demie le budget de l’État, le budget de la protection sociale aiguise bien évidemment des appétits, à commencer par ceux des assureurs, banquiers et autres spéculateurs qui rêvent de mettre la main sur cet énorme pactole.
Aussi, pour mieux détruire la Sécurité sociale, on l’accuse d’un déficit abyssal. Ce qui est faux.
Il faut savoir qu’entre 1991 et 2002, ce sont 113,7 milliards d’euros d’exonérations de charges dites "patronales", décidées par les différents gouvernements, qui ont été soustraits à la Sécu, dont près de 19,4 milliards pour la seule année 2002, soit 36.910 euros par minute de cadeau fait au patronat.
Certes, il y a eu des compensations à la hauteur de 92,9 milliards d’euros mais celles-ci sont payées par l’impôt, c’est-à-dire à plus de 80% par les salariés qui, de fait, paient deux fois : une fois sous forme de cotisations, une autre fois par l’impôt.
Mais malgré tout, au nom d’un "déficit" qui est un véritable mensonge d’État, le ministre Douste-Blazy annonce :
- la mise en place d’une "enveloppe financière fermée", c’est-à-dire un budget de dépenses fixé d’avance. La conséquence est naturellement l’impossibilité de garantir toutes les prestations et tous les soins : il faudra choisir parmi les soins, parmi les patients.
En même temps, le ministre crée les instruments d’un brutal rationnement des soins dont :
- la mise place du paiement d’1 euro à la charge du patient pour chaque consultation : les salariés qui ont déjà la malchance d’être malades ou accidentés seront en outre pénalisés
- la mise en place d’un système de médecins traitants par qui il faudra passer pour pouvoir consulter un spécialiste : ceux qui voudront consulter directement ce dernier paieront plus cher
- la mise en place d’une carte d’identité médicale, d’un dossier médical informatisé, l’augmentation de la CSG pour les retraités imposés...
De surcroît, le ministre propose que ce dispositif soit organisé et contrôlé par les partenaires sociaux, à savoir les syndicats de travailleurs : c’est la nouvelle gouvernance pour la Sécu avec :
- le gouvernement qui exige que la caisse d’assurance maladie s’engage par des mesures concrètes à respecter le "cadre pluriannuel" fixé par le Parlement
- la création d’une Union nationale des caisses d’assurance maladie, formée des caisses des trois principaux régimes, qui se prononcera sur les orientations de la politique conventionnelle
- la mise en place d’un "paritarisme rénové" s’appuyant sur un partenariat avec les organismes de couverture complémentaires... (les mutuelles et assurances privées).
Cette gouvernance signifie que la Sécurité sociale sera gouvernée, gérée par les partenaires sociaux traditionnels, c’est-à-dire par les confédérations ouvrières et les organisations patronales mais aussi avec tous les "privés".
Aussi, Force ouvrière ne saurait accepter le principe d’une "enveloppe financière fermée" et cette nouvelle gouvernance qui signifie la destruction totale de la Sécurité sociale créée par les salariés et leurs syndicats en 1945 .
Par conséquent, nous exigeons le retrait du plan Douste-Blazy.
Il importe de rappeler que nos revendications concernent :
- le retour à la Sécurité sociale de 1945 fondée sur le salaire différé ;
- la restitution des 113,7 milliards d’euros d’exonérations patronales ;
- le rétablissement du remboursement de tous les soins et médicaments, la réouverture des lits, des services, des hôpitaux, des maternités.
Le samedi 5 juin prochain, il appartient à tous ceux qui veulent défendre leur Sécurité sociale de participer aux rassemblements pour rappeler les exigences d’une Sécurité sociale solidaire, sur des bases clairement identifiées.
Éric Marguerite
secrétaire général de
l’Union départementale
des syndicats Force ouvrière de La Réunion
En marge du film "La Passion du Christ"
L’ensemble des religions et des croyances qui se réclament du Christ se focalisent sur sa mort, en négligeant quelquefois le reste de son existence, passant même sous silence des événements marquants de sa vie publique, et ne retenant finalement que la période qu’on appelle communément sa Passion et qui se réduit à la préparation de sa mort, à son agonie et à sa mort. On s’appesantit sur ses souffrances et les tortures qu’il a subies.
Et ce qui ressort le plus de la vie de Jésus, c’est le côté doloriste voire morbide, qui est exploité parfois sans vergogne par quelques-uns. Pour résumer, le Christ est présenté la plupart du temps comme la victime expiatoire d’un Dieu cruel qui sacrifie son fils pour "nous sauver" et "racheter nos péchés".
Le film qui sort à La Réunion plus de deux mois après la France dite métropolitaine et intitulé "La Passion du Christ", de l’Américain Mel Gibson, s’inscrit dans cette tradition : c’est un concentré de toutes les tortures infligées à un homme, avec une rare cruauté, et portées, avec une complaisance morbide, au paroxysme de la violence.
À l’inverse d’un Christ, dont on ne retient que la mort - symbolisée par la croix, instrument du supplice -, la lecture des quatre évangiles nous en donne une image heureusement bien différente, parce que plus complète et plus vivante : celle d’un tribun et d’un prophète de plein air, dynamisant les foules, si passionnément attaché à la vie au milieu de ses frères et de ses sœurs en humanité qu’il ose leur dire : "Je suis le Chemin de la Vie", et même : "Je suis la Vie".
Et aux amis l’invitant à suivre un enterrement, il ira jusqu’à dire cette phrase étonnante, qu’il faut prendre avant tout comme un hymne à la vie : "Laissons les morts enterrer les morts".
Georges Benne,
Le Tampon
Dire non à la pub et faire des économies
L’enjeu est de taille ! Nous recevons très fréquemment des publicités dans notre boîte aux lettres et nous nous offusquons parfois de la quantité qu’elle représente. Mais que se passerait-il si nous la refusions ?
En refusant la publicité dans notre boîte aux lettres, nous économisons une moyenne de 40 kg de papier par an.
40kg de prospectus c’est 40 kg de papier, pour lesquels il faut, selon le procédé :
- 20 à 40 kg de bois,
- 200 à 600 litres d’eau,
- 120 à 240 kWh d’électricité
- de l’encre avec des métaux lourds,
- des adjuvants et colorants.
Soit un coût minimum de 62 euros hors distribution, facturés directement aux consommateurs lors de leurs achats.
Une fois la pub “consommée” ou “non consommée”, il faut ajouter le coût du traitement : collecte, transformation ou mise en décharge. Un coût assumé par tous les particuliers au travers des différents impôts et taxes.
Par exemple, pour une ville comme Saint-Denis, 135.000 habitants, l’élimination de ces publications coûte plus de 200.000 euros par an soit plus de 4 euros par ménage.
Coût total des pubs dans notre boîte aux lettres : 66 euros par an et par ménage.
Les Verts vous proposent d’agir contre ce gaspillage. Nous distribuerons des autocollants “Stop la pub, oui à l’info citoyenne” à poser sur votre boîte aux lettres le samedi 5 juin après-midi dans la rue du Maréchal Leclerc à Saint-Denis.
Protégez l’environnement ! Faites des économies ! Stop la pub !
Laurent Brard
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